lui, s'agite, comme un diable dans un béni
tier, pour »ju egrément personnel,) tout le
monde est calme pas une réclamation au
sein de la législature, nos seigneurs sont
muets et, qui plus est, un pauvre curé
est condamné faire la plus humble et la
plus humiliante des rétractations publiques
l'honnête et loyal pretre, restant fidèle aux
principes proclamés avant 1870, avait mal
mené un magistrat, coupable de veiller
l'exécution de la loi anti-catholique ce bon
curé, cette victime, préoccupée de ses devoirs
sacerdotaux, n'avait pas été informé, ou avait
oublié qja tout était changé, depuis que le
pieux M. de Landlsbeere avait remplacé l'im
pie Bara,tel fut son crime
Dès lors plus d'imprécations plus de vols,
plus de spoliations tout le monde est satis
fait et les libéraux aussi; pourquoi donc
soulèveraient-ils des débats irritants
Depuis les temps, de triste mémoire, de
M. de Haussy et de M. Tescb, les infâmes
doctrinaires, avaient l'audace de refaire les
testaments c'était indigne On ne tenait
aucun compte de la volonté des testateurs
chaque fois que paraissait un arrêté décidant
que les conditions, contraires la loi, sont
réputées non écrites, toute la presse catho
lique faisait feu de basbord et de tribord
c'était un vacarme épouvantable et l'on fai
sait accroire aux bons villageois que, de par
la volonté des libéraux, leurs propres enfants
n'hériteraient plus des biens paternels Oh
abomination
Mais l'excellent M. Cornesse est ministre
de la justice, M. de Landtsheere lui succède;
rien ne change les conditions illégales con
tinuent être réputées non écrites, ces pieux
ministres refont, sans sourciller, une foule
de testaments et ce dernier attribue aux ad
ministrations officielles, des biens légués la
Société de S1 Vincent de Paul, qui n'a pas
d'existence légale Est-ce "Cfoyable non,
c'est une indignité Et cependant les jour
nalistes dont la plume est bénie, pas même
ceux du Journal dYprès, ne trouvent pas
urk reproche faireAh si l'arrêté avait
été contresignée de Haussy,Tescb ou Bara...!
mais nos publicistes cléricaux oot reçu ordre
de se taire, car leurs maîtres sont d'avis qu'il
faut éviter les débats irritants.
Après tout diront) quelques casuistes
clérico-politiques (madrés), si l'on humiliq
nos évéques et leurs serfs,(du moins, on res
pecte les morts.
C'est encore une erreur. La loi sur les ci
metières est appliquée depuis 1870, comme
avant il n'existe aucune séparation, dans un
grand nombre de lieux d'inhumation. Nos
ministres, selon le cœur de l'église, ont-ilsj
ordonné d'établir des compartiments Non.
Ont-ils'aonulé les délibérations des con-j
seils communaux de Gand d'Anvers oj
d'autres villes établissant des cicne^
communs non. De non'V.Jeî
penseurs sont chaque jour
les grandes villes surtout) au
tholiques. Aucune exhumajrij
naissance, n'a été ordc
meJflÉepuis
et ^^Lnne
d'inhumation, très-convenable et divisé en
diverses sections uniquement, parce que
les cimetières, d'après Sa Grâce, devaient
être et relier la propriété det fabriques
d'église et non des communes. De là conflits,
débats orageux la Chambre, analhènoes
lancés contre les ministres libérâtres et fos
soyeurs, troubles, incendies et le reste
Or, il y a peu de jours, vient de paraître
au Moniteur un arrêté ordonnant la com
mune de (Luxembourg) d'établir
ses frais (et non aux frais de la fabrique
d'église) un nouveau cimetièredans la sec
tion de Roy, l'ancien cimetière ayant été
fermé pour cause d'insalubrité, par ordre de
l'autorité compétente.
C'est, on le voit, identiquement le cas de
S* Génois, sauf que ce dernier arrêté est con
tresigné par M. Delcour
Pas un seul journal clérical, que nous
sachions, n'a crié ce propos, que les droits
de l'église sont violés
Que fera l'êvéque Bénira-t-il ne bénira-
t-il pas le cimetière communal de Roy
Nous sommes convaincus qu'il le bénira, car
cette question pourrait faire naître des dé
bals irritants. Mais les principes? les doc
trines de l'église, etc.? Hélas! il ne faut pas
tenir compte des circonstances L'arrêté
n'est-il pas contresigné Delcour Ne faut-il
pas éviter les débats irritants.
Que faut-il conclure de tout ceci ou bien
que les cléricaux, dans l'opposition, ont
masqué, sous de prétendues questions reli
gieuses, des questions qui n'avaient rien de
commun avec la religioo ou bien qu'ils vio
lent aujourd'hui les lois de l'église pour éviter
d'irritants débats.
Il est prouvé, en tous cas, que le» libéraux
au pouvoir, n'ont pas violé les droits de
l'église, puisque les évèques et les députés
orthodoxes approuvent aujourd'hui, par leur
silence, et même par leurs votes, des lois et
des actes semblables ceux qu'ils ont déclarés
anti-catholiques et irréligieux au premier
chef et l'on inflige, nos cléricaux, la honte
de trouver blanc et parfait, aujourd'hui ce
qui, d'après eu)^ était noir et détestable
avant 1870...... toujours pour éviter des
débats irritants.
Mais dira-t-on, pourquoi nos évêques, les
vrais seigneurs et maîtres du pays en ce
moment, permettent-ils de maintenir toutes
les lois détestables et de les appliquer exac
tement commj} aux jours maudits où les
libéraux étaient en majorité Pourquoi su
bissent-ils lapi de M. Malou La répoose
est facile à^HflfcLLe clergé gouverne par
il place ses créatures,
impagnes en appelaut
r,il dom>ne,il triom-
et les doctrines?
^isseau, car les
sont hAauis-|
Mitiq'^^^Hpo-
A la veille du jour où nos respectables
représentants de Dieu sur la terre opéreront
le nouveau transbordement des écn» Belges,
sans distinction d'étalon, I OEuvre flamande
de Paris, on se demande, non sans inquiétude,
sous quelles formes nouvelles nos vampires
romains nous présenteront encore ce tonneau
des Danaïdes, qui usurpe le nom de charité
catholique Quelle est la capacité inventive
de l'esprit clérical pour exploiter son profit
la faiblesse humaine Combien de temps
encore, serons-nous le jouet de cette pieuvre
insatiable, doot les tentacules adhésives ab
sorbent le sang du malheureux ouvrier, aussi
bien que celui du petit bourgeois Quand
aurons-nous la force de nous redresser contre
ces soutirages qui se suivent avec une rapi
dité étonnante et qui ne sont dictés que par
la soif de domination et par un orgueil sans
limites Qu'esl-il besoin d'appauvrir le pays
pour bâtir des églises Paris et pour y nour
rir un abbé aujourd'hui, deux abbés demain,
et probablement une nuée de moines plus
tard?Paris n'a-t-il pas ses églises, «onclergé?
Ce clergé ne fait-il pas son devoir, ou n'est-il
peut-être pas assez remuant, assez impératif,
ou assez habile, pour tenir dans ses griffes
toute cette population Belge Car, enfin tous
ces flamands qui sont dans la graude ville
savent le français, le comprennent et le salut
de leur Ame ne peut dépendre de l'absence
de la religion catholique, puisque celle-ci y a
ses ministres et ses autels, tout aussi bien
qu'à Liège, qu'à Gand, qu'à Bruxelles Le
clergé Belge croit-il faire des saints de tous
les ouvriers flamands répandus dans l'immense
rayon de Paris Nos curés font-ils des saints
Cypriens de la population Bruxelloise? Quels
plus grands miracles espère-t-on faire là
qu'ici Nous le répétons, celui qui est acces
sible aux avertissements du prêtre, trouve
Paris tout ce qu'il lui faut pour donner salis-
faction ses aspirations religieuses et pour
ceux que l'incrédulité ou une certaine négli
gence des devoirs religieux lient éloigné» de
l'église, l'abbé flamand ne fera pas plus de
tours de force que l'abbé français Nous nous
trompons, peut-être le premier obsèdera-t-il
un peu plus certain ouvrier dont il fera,neuf
fois sur dix, un hypocrite, mais c'est tout ce
qu'il peut attendre. Cela vaut-il la peine de
rarifier notre monnaie et d'arracher des
femmes pusillanimes, des mères dans ie
besoin,un écu gagné la sueur de leur front
et dont l'emploi avait déjà sa destination pres
sante? Le souci des âmes n'y a-t-il pas
là un autre souci, et cet abbé, et ces abbé;,
plantureux missionnaires d'un nouveau
genre, ne seront-ils pas bientôt installés dans
les salons lambrissés de quelque opulente
baronne El ce séjour ne servira-l-il pas
fouiller dans tous les coins, même jusque
dans la mansarde de l'ouvrier, pour y trouver
encore de quoi grossir l'escarcelle de MM. les
évêques du pays, qui, tout en s'enrichissant,
se seront ainsi avantageusement débarrassés
d'un abbé dont le nombre ici devient encom
brant
L'abondance des matières nous oblige
emetlre, un prochain nu^îrp, une ri
aurf7"ipier article suri
fibrenifc
?ur coi^
aticn, rjj
îi lice,