IHABCHÉ D'TPIIES. État-ci m, d'Ypiiks, du 7 Décembre au 13 inclus. EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE 1873, LE DIPLOME D'HONNEUR FRAY-BENTOS s'étaient joints plusieurs membres étrangers ac courus des communes de l'arrondissement. Arrivée chez M. Van Merris, cette foule d'amis lui fit l'ovation la plus enthousiaste la musique fit entendre les accords de la Brabançonne et l'on se remit en marche vers le local. Là une agréable surprise attendait le président une quinzaine de petites filles, en ravissantes toilettes, lui offrirent, au nom des dames sociétaires qui toutes avaient voulu contribuer ce cadeau, un splendide bouquet de fleurs artificielles. Puis dans la magnifique salle de concertornée avec beaucoup de goût plus de 325 convives prirent place, parmi lesquels se trouvait notre' sénateur M. le baron Mazeman de Couthove. Le dîner fut charmant d'entrain et de franche cordialité des mets en abondance et bien servis, d'excellents vins rien ne manqua ces frater nelles agapes, ni les toasts, ni les discours. .Au dessertM. le vice-président Dhont but d'abord la santé du héros de la fête. Il fit ressor tir en termes éloquents tout ce que M. Van Merris faisait depuis si longtemps pour la Phil harmonie il insista surtout sur le dévouement l'amabilité et la générosité du présidentqui en avaient fait l'homme le plus populaire et le plus aimé de la ville, en dépit des excitations haineuses et des calomnies odieuses de ses adversaires. Ce toast fut accueilli par des bravos frénétiques et par les cris mille fois répétés de Vive M. Van Merris, vive notre Président. M. Van Merris,en remerciant M. Dhont,déclara qu'il continuerait faire tous les efforts possibles afin de maintenir la société dans la voie prospère où elle se trouve, ce qu'il fera, ajouta-t-il, avec d'autant plus de satisfaction,qu'il se trouve entouré d'amis politiques et que la cause pour laquelle ils combattent ensemble doit, avec de semblables élé ments, finir par triompher. Ce discours fut vivement applaudi et chacun accepta avec confiance l'augure de ces éloquentes paroles. M. le baron Mazeman, en excellents termes, but son tour aux membres honoraires. Ensuite, M. Vanden Boogaerde porta, en la personne de M. le baron Mazeman, un toast aux étrangers qui avaient bien voulu honorer cette solennité de leur présence. Dans un speech plein de verve et d'humour, il fit d'une manière très-piquante l'historique de nos dernières élections communales, qui avaient amené l'élimination de MM. Van Merris et J. Roelens. Il retraça les manoeuvres déloyales du clergé qui avait fait croire aux petits censitaires campa gnards que, s'ils ne votaient pas pour les moutons de Panurge qui trônent actuellement au Comeil communal c'en était fait de la paix de l'Europe c'en était fait des églises et de la religion. Il ajouta qu'à Proven aussi, en fanatisant la population, un avorton tonsuré avait réussi par des moyens ina vouables, éliminer le bienfaiteur de la commune, le père des pauvres. Il constata cependant avec satis faction qu'un heureux revirement se produi sait et il termina cette mordanté improvisation en exhortant tous les convives réunir leurs forces pour combattre l'ennemi commun. Ces paroles furent chaleureusement applaudies et l'on se sépara après avoir bu force rasades l'union et la bonne entente entre tous les libé raux. Cette fête laissera les plus agréables souvenirs parmi tous ceux qui y ont assisté, el|e prouve une fois 3e plus que les idées de progrès sont viv^*"^ parmi nous et combien, par les prosélytes que faisons, nos concitoyens sont impatients de le joug 'abrujjyf^|y£lergé qui pèse moin* ment sur vailler sa gloire en se ralliant Napoléon après le retour de l'île d'Elbe. Celui que l'Empereur appelait le brave des braves n'a pas cessé de passer pour un héros dans l'histoire. La condamnation du maréchal Bazaine qui lui est infligée pour avoir capitulé en rase campag ne avec une armée de 150,000 hommes, enlèvera ce général du second Empire tout le prestige de sa vie militaire. Que dire du verdict qui vient d'être prononcé Impossible de prétendre que tout le monde s'y attendait. On était généralement convaincu de l'in capacité de Bazaine mais lequel des hommes de guerre, qui ont déposé dans ce mémorable procès pouvait invoquer l'autorité de ses victoires Le rapporteur et l'accusateur public n'ont jamais bril lé d'un grand éclat dans les annales militaires de la France et les débats ont révélé tant de fautes commises que l'on croyait que le conseil se mon trerait indulgent pour les fautes du commandant en chef de l'armée du Rhin. Nous devons dire qu'en Belgique ceux qui ont connu Bazaine l'ont toujours considéré comme un brave soldat, et ne s'attendaient pas sa condam- natiou. L'état-major allemand dans son travail sur la guerre de 1870, accusait Bazaine d'incapacité mais protestait contre le reproche de trahison. En somme on peut dire que le maréchal est le bouc émissaire des malheurs de la France. Voici les questions sur lesquelles le conseil a eu délibérer 1° Le maréchal Bazaine ex-commandent en chef de l'armée du Rhin est-il coupable d'avoir le 28 octobre 1870, capitulé avec l'ennemi et ren du la place de Metz dont il avait le commandement supérieur sans avoir épuisé tous les moyens de défense et sans avoir fait tout ce que prescrivaient le devoir et l'honneur 2° Le maréchal Bazaine ex-commandant en chef de l'armée du Rhin est-il coupable d'avoir le même jour capitulé en rase campagne 3° Cette capitulation eut-elle pour résultat de faire poser les armes l'armée 4° Le maréchal Bazaine, avant de traiter verba lement ou par écrit, a-t-il fait tout ce que prescri vaient le devoir et l'honneur Le conseil a résolu affirmativement l'unanimi té les trois premières questions, et négativement la dernière. Ensuite le président a lu le texte de la loi et re cueilli do nouveau les voix pour l'application de la peine. Le président rentrant en séance publique avec le conseila lu le jugement qui condamne l'unanimité le maréchal Bazaine la peine de mort et la dégradation militaire. La lecture du jugement a vivement ému le ma réchal Bazaine. Aussitôt l'ahdience levée, tous les membres du conseil de guerre ont signé un recours en grâce que le duc d'AVmale, dit-on est allé immédiatementVor^er au maréch^*Mac-Mahon. Il est bon d'sWHnre ceux qu'ignorent que la peine de là dé^^Bfion militaûœjiqui consiste être dépouillé ^^^^kgrad^AHBses honneurs devant les trouj^^^BÉDU^^^HKlorsc conAmnationJ Toutefois ministre des finances de pourvoir aux moyens de payer la carte. La réponse ingénue de M. Malou, dit Y Echo du Parlementa fait sourire. Le chef du cabinet s'ef face. Il se résigna au rôle de comptable. Il n'est pour rien dans l'augmentation des charges mili taires. On a même dit un jour qu'elles n'étaient pas augmentées, et on le répétera encore De nouveaux modèles de Confections d'hiver et Waterproofs, sont exposés aux vitrines du Bon Marché rue de Dixmude, 33, en cette ville. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 13 Décembre 1873. NATURE QUANTITÉS PRIX moyen POID» m" sas vksduks. paa DI GRAINS ET DENRÉES. kilogrammes. cent kilogrammes. l'b«ciolilie Froment 23,000 fr. 41 75 80 6,200 28 50 73 1,200 26 75 44 Pois. 1,100 26 75 80 Féveroles. 1,700 26 50 80 Pommesde terre. 6.000 7 25 II 345 00 Naissances. Sexe masculin 11, idem féminin 3 total 14. Décès. Bruneel, Marie, célibataire, 79 ans, rue de l'Hôpital S' Jean. Wicke, Aloïse, 29 ans, sans profession, célibataire, rue Longue de Tliourout. Fivée, Louis, 33 ans, cordonnier, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous dr 7 ans sexe masculin 1. Onguent et Pilules «f l/ollçway. Aide Efficace. Dam le cours ennuyeux d'une maladie,il est agréable d'apprendre qu'il existe un reuiéde certain et qu'on peut se ie procureà bas prixa* Les Pilules d'Holloway sont précieuses pour soulager les peines, diminuer tes inflammations et rétablir la marche.des fonctions darangées. Elles ne peuvent jamais être employées tort, et daus aucun cas, elles ne peuvent nuire. Prises en doses appro priées, elles sont» un bienfait pour le riche qui snuffre d'une indigestion, m la goutte.de maladies de peau, etc., et la sauver garde du pa%vre atteint d'une maladie La médecine d'Holloway devrait être en la possession des soldats, des marins,.et des émigrants qui seraient ainsi même de soulager eux-mêmes leurs douleurs et de se guérir, lorsque l'assistanoe médicale leur fait défaut. 16. Eu vente: Pilules si Ongusnt, oliea FaTSOC-V4a Octiivb, rue de Dixmude, 35, Ypres. Le Conseil des Présidents du Jury International a décerné (LA PLUS HAUTE RECOMPENSE) as iJetilablt trait î»t tJianhf tfubig fabriqué a COMPAGNIE LIEBIG. Agent j^>ur la Belgique .U'.iiAlE MAERTELAERE, Anvers, S'-Faul, 24/». ,ux marchands de comestibles, ers, etc.

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3