M
6 FRANCS PAR AN.
Si0 3,405. Jeudi,
33° ANNÉE.
18 Décembre 1873.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
vires acqcirit EBND®.
ABONNEMENT l'Ait AN Poiir ran oiicl1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSEUTIONS Annonces 1$ ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligue fr. 0-30
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçue» chez MM. Lkciikin et
Picahu, 13, Montagne des Aveugles, Biiuxki.lks.
AVIS. l.e» peraomies qui s'abonneront
pour l'Année 1874 recevront le Journal
gratis, partir «le ce jour. Noua Taisons
ainai mi appel nos amis politiques pour
qu'ils nous procurent «le nouveaux abon
nés et surtout de nouveaux lecteurs, cet
appel, qu'au le croie bien, n'est pas un cri
de détresse depuis quelque teins en
effet, le nombre de nos abonnés n'a fait
qn'accroltre et le Pkogkès, quoiqu'il arri
ve, a pour de longues années sou existence
assurée.
Nouvelles de l'étranger.
La séance de samedi de l'Assemblée de Versailles n'a
point offert de l'inléiét.
Duo» la commission de la loi municipale un amen
dement tendant A attribuer aux préfets la nomination
des agents de la police communale mais sur une liste
de présentation dressée par le maire a été adopté par
•J voix contre 5.
Le Moniteur de l'empire allemand publie la pre
mière partie du projet de loi sur l'état-civil et le
mariage civil obligatoire. Cette loi parait effectivement
avoir to caractère «finie loi de circonstance, provisoire,
en attendant un règlement définitif plus conforme au
principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
Du télégramme de Penang annonce que neuf mille
Hollandais ont pu débarquer près d'Atchin le 9 dé
cembre dernier, sans rencontrer une bien vive résis
tance. Il est probable que les indigènes ont réservé
tons leurs moyens d'action pour la défense de leur
capitale et de la résidence de leur Sultan.
La Chambre des Députés de la république, de Nica
ragua s'est prononcée pour l'abolition de la peine de
mort mais un projet de loi dans ce sens a été repous
sé par le Sénat.
Les derniers avis du Chili portent que, par décret du
ministre de l'instruction publique l'enseignement re
ligieux a cessé d'être obligatoire dans les écoles. L'in
struction religieuse ne sera donnée qu'aux enfants
dont les parents en auront fait la demande expresse.
Intérieur.
rat», le 17 Décembre.
Le Journal d'Ypres oublie trop souvent
que des injure» ne sont pas des raisons. Quand
il aurait encore rempli cinq colonnes des
épithètes les plus grotesques ou les plus in
jurieux, ihn'aurait pas démontré>pour cela
qu'une lt»i dûment promulguée, n'est pa^es
obligatoire le onzième jour de sa promu l""-^13
lion la l«i du 1^, 6-"tembre 1831, es
mgjle cet é^1_^Sai]:il^'u n'est ni un dîi
de manière soulever des réclamations géné
rales. C'est donc sans rime ni raison que
Tartuffe veut passer au ministre de la guerre
le masque dont nous l'avons affublé. Nous
connaissons l'honorable général Thiebauld
mieux que lui, nous avons toujours pour lui
la plus grande estime, nous avons même une
entière confiance en sa loyauté, car nous
avons conservé au vif le souvenir des bonnes
relations qu'il a eues pendant son séjour
Ypres, avec toute notre population. Maistous
ces bous sentiments n'empêchent pas la loi
sur la milice, d'être devenue obligatoire le
onzième jour de sa promulgation.
Mais, dit Tartuffe, s pourquoi le ministre
de la guerre commet-il laiterie de ne
pas denier le droit d'être remplacé tout
milicieu, n'ayant pas versé, aux mains de
l'État, en Janvier dernier, les 200 fr. dont
le versement a été prescrit par la loi du 25
Septembre dernier Pourquoi le mi.-
nislre commet-il l'ânerie de ne pas
incorporer sur l'heure tous les miliciens de
1873 qui, pourvus directement de rempla-
|p çanls, ne se sont pas adressé» l'Étal, en
Janvier dernier, alors que pareille prescrip-
tion n'a été édictée, que par la loi du 23
Septembre Pourquoi et puis
encore pourquoi? Toutes choses plus slupidep
les unes que les autres Eh bien
pourquoi Nous allons voué le dire pséci-
raent parce qu ii commettrait une ânerie S'il
faisait cela, tenez il n'y a rien de malheureux
comme de discuter droit avec des gens qui
n'y entendent pas le premier mot ils se pla
cent en dehors et côté de la question. Ainsi,
où avous-nous ,jjit,que les miliciens de la
classe de 1873 n.pprenrraient plui Te ça placer
parce qu'ils u'bégradat fait le i i,seoientde
200 fr., mais crie son absua'bt de,r ce serait
donne1 la loi >-es ne s^y^ue pas Qr^
n'avofk, jamais mort,
avons sirnr
1873 éifcir8 de
jour j
avf
mareer
ifll uoe circu;
i.ellequf
l'impulsion que lui imprimèrent ses fondateurs, elle
sera désormais en état de ne rien négliger pour
étendre la fois le cercle de ses lecteurs et celui de
ses collaborateurs.
- Elle continuera comme par le passé publier
principalement des travaux littéraires et histori
ques, mais elle compte en même temps toucher un
peu plus ces questions d'actualité, si nombreuses
■et si graves, que soulèvent les mille complications
de la vie moderne.
Tout en s'efforçant de rester dans cette sphère
impartiale, où la politique cesse d'être la passion
pour devenir la science, elle se réserve d'examiner
les événements contemporains la lueur des
grands principes qui non-seulement constituent le
programme du libéralisme progressifmais sont
encore la résultante de toute notre civilisationle
ressort essentiel dé notre société le secret de sa
conservation et de son perfectionnement.
Enfin, tout en se consacrant d'abord au dévelop
pement de notre littérature nationale, elle n'ou
blier^ pas que nous sommes par notre situation
aussi bien que par nos origines un trait d'union
entre les principales races de l'Europe occidentale,
elr queTions nous tronvonsTiès tors dans les meil
leures conditions, pour nous assimilerlesfpfbgrès
de nos divers.Voisins, comme pour faire participer
chacun d'eifcc au mouvement intellectuel ëtjsocial
des autres. La Revue s'assurera donc le concours
de traducteurs habiles qui pourront tenir le public
belge au courant des nouvelles politiques et litté
raires les pli» dignes d'être empruntées l'Angle
terre, l'Allemagne et nos frères de Hollande.
II va sans dire que dans les limites de cè
programme, la Revue de Belgique, réclamant la
signature de ses collaborateurs leur laisse en
échange l'entière liberté comme l'entière respon
sabilité de leurs opinions personnelles. Ainsi la
Revue pourra rester une tribune ouverte tous
les écrivains de talent qui voudront contribuer au
perfectionnement social ou littéraire de notre
pays.
Aussi est-ce avec confiance que nous recom-
andons cette publication au public. Nos conci-
tyens n'oublieront pas, nous en sommes certains,
e parmi les nombreuses publications- de notre
Us en langue française celle-ci est la seule
'ue la fois littéraire et libérale.
tt public trouve d'ailleurs de complètes garan-
les noms (^'nouveaux collaborateurs,
jg prepiièjgeigne notre éminent écrivain
tfaoçui veut consacrer doréna-
Ipiincitf cette œuvre éminem-
eP"iDcher, professeur
■Ch. WaelbrQjnk,
ont bien i