N° 3,412. Dimanche, 33* ANNÉE. 11 Janvier 1874. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Inférieur. n' LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. TIRES ACQl'IRIT ECNDO. ABONNEMENT l'Ait AN: Pour l'arrond1 administratif et Idem Pour le restant du pays. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé 4 l'éditeur, rue au Beurre, 85. judiciaire d'Ypres. fr. (i-00 7-00 INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. tt-15 Réclames la ligne fr. 0-5n Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lbciikin et Picaiio, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. HuiivpIIpm «le l'étranger. Les journanx français ont emprunté 4 ceux de Londres le texte de la circulaire adressée par le ministre de l'instruction publique aux évéques, au sujet de leurs derniers mandements. Si anodin que sod le ton de la remontrance que le collègue de M. de Broglie s'est permis d'adresser aux prélats, on peut être certain que les cléricaux n'en seront pas satisfaits et qu'à l'oc casion ils le feront bien sentir ceux qui rappellent les pamphlets épiscopaux et leurs auteurs plus de prudence et de modération. Ils ne le seront pas davantage de l'attitude prise par le gouvernement vis-i-vis. de l'Italie au sujet de l'incident du colonel de la Haye. Les batteries hollandaises battent de Kraton en brèclicsans que les Atchinoisfassent mine de se rendre. Le cabinet Gladstone et le parti libéral viennent de subir un nouvel échec électoral bien sensible.' Les partisans d'un gouvernement national pour l'Ir lande déploient une activité digne d'une cause moins désespérée. Ils ont passé le détroit de Saint-Georges et c'est maintenant en Angleterre que M. Buti ci 3es coreligionnaires cherchent faire de nouvelles recrues. 11 y a quelques jours, Birmingham avait un meeting de home rulers, et le 5 janvier les apôtre» de l'idée renou- Tolée d'O'Connell avaient convoqué la population de Manchester venir entendre les grtais et Jet espérances, de l'Irlande. Le conflit de Saragnsse a plus grave que ne le faisait pressentir le télégramme de Madrid. Le combat entre la troupe et les volontaires de la liberté a duré huit heures. Ceux-ci ont perdu deux cents prisonniers, un grand nombre de morts et de blesséssis canons beaucoup de fusils e_l.de munitions de gurrre. Nous ne savons rien de précis encore ni sur ta situation Val- ladolid, ni sur les mouvements de Moriories: M. Caste- larun moment soupçonné d'avoir été le complice du général Pavia au moins par un consentement secret a énergiquement proteslé, au contraire, contre la dis- solution violente des Cortès. Ma conscience dit-il me sépare de la démagogie nia conscience, mon bon- rieur me séparent d'une situation erééèpar ia force des baïonnettes. Plusieurs députés de la majorité ont adhéré cette protestation. D'après un téiégramme de Madrid les volontaires de Valladolid auraient abandonné leurs positions au moment où ils allaient être attaqués Tant dans celte ville qu'4 BadajczMalaga aux Baléares, ele le dé sarmement des citoyens s'opérerait sans ré-istance. Nous enregistrons ces nouvelles sous bénéfice d'inven taire. En Espagne moins qu'ailleurs ou n'est jamais sûr nu lendemain. Trait», le 10 Janvier. Nous avons plus d'une fois blâmé le langage violent et injurieux dont certains organes de la presse cléricale ont le privilège, et qui est peut- être une des principales raisons de leur succès, un succès de scandale. Nous ne pouvons donc^que nous féliciter de voir un éloquent et illustre prélat, une des lumières çt des gloires de l'Église fran çaise, administrer'l'un des coryphées du fana tisme ultramontain une verte leçon qui n'est que trop méritée. Une lettre que vient de publier iégr d'Orléans expose l'origine et lu n ture du débat provoqué par les étranges récrimin n> 3 r" [vers. Il paraît; que le -omitié de r* KÎ?e trouvaient réunis les hoiOyg ^^Vbles ds£la ville et du cleVgeS -5> '--J—"e pour employ t/7~. rical, déiûè pas aûih'ei rémonie de deuil public, en l'honneur des victimes de la dernière guerre, la bannière des zouaves pontificaux, ornée d'une image du Sacré-Cœur. Voilà ce que ce journal, qui se connaît en matière de scandale, n'a pas craint d'appeler le scandale d'Orléans. Il a fait plus il a mis en cause l'évê- que lui-même non pas directementmais au moyen d'une insinuation perfide en voulant faire entendre que cette exclusion du drapeau.de Cas- telfidardo avait eu lieu par ordre. Il ne nous con vient pas d'intervenir dans cette querelle de sa cristie. Nous- concevons la légitime indignation de Mgr Dupanloup, outragé et calomnié par uu de ces prétendus serviteurs de l'église qui semblent prendre tâche de faire détester la religion et ses ministres, et qui réussiraient si le bon sens publio ns faisait pasjbstice de leurs attaques. Jf. le ministre de la guerre a triomphé des ré sistances de son collègue des finances. Il a obtenu d'urgence une a.mè\hràfriftlemporaire déposition "pour les liefltenants et les sous-lieutenants. Est-ce dire que cette augmentation de trajranépt -ne sera pas ■continuée, si, par impossible, jèf j>rik fies denrées et des loyers venait baigsqçufentlaflt l'année quï commence. JNous aimons croire que ces prévi^oijs n'érj- N Un»! pot^ rien.darjHes étrennes que fe tjiinifctre de la guerre vient dè distribuer nos kujes offi cier#, et qui ont phitôt" pour but delnejtre ùa terme aux démissions qui-prennenlj c$es j/Topor- tions considérables, que de donner satis action des besoins réels, qu'on a eu le.grand .tort 'de ne pas reconnaître avant que lo découragement se; fut emparé des officiers subalternes. V Enfin, et quelque soit le mobile quiV^'t agir le Cabinet, .nfus sommes heureux de la mdtire qu'il vient de prendre, et nous espérons <|ué ilon-seulp- ment elle deviendra définitive, mais qu'éiî en élar gira le cercle. |1 Ce n'est pas seulement propos de farmée .que des augmentations de traitement s'imposent impé rieusement au gouvernement. j Les emplo/és civils sont retribiTés d'il inanière insuffisante. Eux aussi doivent avoim-^droit de vivre. L'on ne peut augmenter l'ordin'iP de l'ar mée, et les laisser eux la portion clr jrue, nous allions écrire qu'on gruge. r Donc, le programme de S' Nicola^'ùt-il en souffrir, il faudra bien que M. Malou t lieu de t réduire sérieusement les impôts "me il le promettait dans ce discours, finisse pat compren dre qu'il est des dépenses devant lesque es le gou- vernepaènt ne peut, et ne doit pas reei 'r, et que l'ancienne opposition, en critiquant l'a 'hinistra- tion libérale, s'est montrée Plus habile blâmer que savante 4 bic faire. Quant ce qui reste du programme S' Nico las, c'est si peu de chose vraiment, in! vaut mieux en jeter les cendres au reni. i .10 On™ te- je sement les^'-g/â S:s e'V. nnnnipétej S g g Pas ue, ^-onj-. g «g S ÏÏ*fooren, s .'aie *-' etde --0 b"0 «5 pale <de Mynbeer Ml. S'il en est ainsi, il faudrait pour conserver l'in tégrité de son intelligence, ne pas la cultiver du tout. Moins on serait instruit, moins on aurait de chances de perdre l'esprit. L'intérêt de la raison des populations comman derait ffie fermer les écoles et tout ce qui serait suspect de tendances civilisatrices il exigerait de plus qu'on en revint la vie des bois, aux mœurs des sauvages, etqu'on se ravalât au rang des bêtes. Alors on serait certain de maintenir ses facultés intellectuelles dans un état sain. Telles sont les belles idées qu'on inculque aux jeunes gens qui vont chercher la science a Louvain. Qui nous dit que ce ne sont pas les fruits qu'un .pareil enseignement produit chez la jeunesse lou- ■.vaniste, qui amène leurs professeurs soutenir que l'instruction est une cause de folie Us ont tort Ue généraliser et de conclure ainsi des résul tats de l'enseignement congréganiste. Ces aimables professeurs feraient bien de s'en tenir l'axiôme de M. de Decker, que l'enseigne ment ignorantin n'est propre qu'à former des générations de crétins. ♦A ce propos, un journal clérical avançait récem ment qpe. la folie se développe particulièrement dans les grands centres dits libéraux. la ra-journal> avan* d'émettre une sentence i-.TsIi aurait sagement agi en tiétiquç.' consultant la de j -tiges.) bes or «C Jilrf -■Xh- er.. ne, deux émis un. t f vpouw es h npc&reboo de weduc); Heyoaert en âr s Un ou vrage remarquable en cours de pu- tion, la Patria Belgica, le savant docteur j 'Meynnq constata que le nombre des aliénés est Idahs,nôs proyinces en proportion de l'influence cléricale. Ainsi, dans les Flandres, où le clergé domine, il y a un aliéné sur 611 habitants, tandis >que dans la province de Liège, il n'y en a qu'un sur 831, et dans le Hainaut, un sur 1,124. Le cléricalisme engendre la superstition, qui ejje-iriême engendre la folie. Voici le portrait d'après nature que le Journal de Gand nous donne du Jésuite Les journaux ultramontains prétendent qu'on mange toujours du Jésuite et dans la presse libérale il n'est question que de Jésuites. Mais outre que ces journaux parlent plus souvent encore des libé raux et des francs-maçons que la presse libérale ne parle des Jésuites on pourrait objecter qu'il est bien difficile de faire un pas dans le monde sans marcher sur un Jésuite. Le jésuite est tout et se mêle tout si 1' rencontre dans 1 On< unprétre, lair affairé, c'es un "jésuite. C'eîIËRDtre remù-tut prr/"■ffionce lTiommesà tout ?mis, I:, inual'tfi 'A oblique sourt f 'f,fly^'ier'.claHt 'aï i^c Vr tn 0r®ellW( semble; il. ren«8root fàujo'P-s ;lak^icaux veulent -tiaren, km- t ^J.ie C)Çaire queloue (ifiL, en d var. ifix, pA.ot Ai» ye-Deg s, a :i koop 12 t sleifiwcg va^BdoorsIede naar Mf' ren In gebri^k ",y sieur Cotœkcje ecn deelk^).Tuio door »oorn Delec sgne. De,'koopèrW?" koopen^»- J Ile,- in h#-0 1 -:s' ÎScni if le ihle, pressée et f')()K 'us quelque chr >rj Il a remp, a,J pins et e fait ou dëf ra_ de famillftç porelles au très ir' chiffrf henfisl cJayeur, Ibf- zullci ois h'unD In,gv«" #igne. fi her1' LaPere> |;ik by voornocnM. m 3eer Dcle «r «n "iTcidS iÀ

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1