6 francs par an.
5 Février 1874.
3,419. Jeudi,
JOUIVNAL D'Y Pli ILS ET DE L' A H B ON DISSEMENT,
Intérieur.
1 1 1
33»
ANNEE.
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EDNbO.
ABONNEMENT l'Ait- AN l'onr I'hitou'I1 administratif et
Idem i'our le restant du pays,
Tout ce qui consente le journal doit cire adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
judiciaire d'Ypres. fr. lt-00
7-00
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Déclames la ligne fr. t»-3u
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. I,soumis et
Picard, 15, Montagne îles Aveugles, 4 Bruxelles.
VoiupIIph île rclrsingcr.
La eonlércnee monétaire internationalechargée
d'examiner les modifications A Apportera la convention
de I 885 entre la France l'Italie, la Belgique et la
Suisse, a clos ses délibérations. Le résultat de ses
travaux a été la limitation, pour l'exercice 1873 seule
ment, des quantités de pièces de cinq francs en argent
que pourra frapper chacun des quatre États contrac
tants.
La vie publique en Angleterre a des exigences et
des fatigues auxquelles les hommes d'Étal du continent,
même dans les pays institutions représentatives très-
dévcloppécs se résigneraient difficilement. M. Glad
stone qui, il y a peu de jours, haranguait ses électeurs
de Grceuwicli, population fort démocratique, au milieu
du vent et de la pluie sur une vaste lande et pro
nonçait Il cette occasion un excellent discours, écrasant
pour les tories et leur chef M. Disraeli vient encore
de procéder -à la même exécution dans des conditions
analogues devant quinze mille citoyens de Woolwich.
Un nouvel article de la Gazette de Allemagne nous
csl signalé II a trait encore l'attitude du gouverne
ment de l'empire d'Allemagne envers les gouverne
ments étrangers, relativement aux affaires ecclésias
tiques. Son but paraît être d'atténuer l'effet un peu
excessif des articles précédents, car l'organe ministériel
proteste contre toute idée d'immixtion d'hostilité
I égard de la liberté de !i presse, notamment en ce qui
concerne la Belgique et la France.
Le Conseil fédéral de l'empire d'Allemagne a reçu
communication d'une série de conventions militaires
conclues avec les duchés saxons les principautés de
Schwarzbourg de Rcuss d'Anhalt, de Schauiuhoiirg
et de Lippe. En vertu de ces conventions identiques
celles que la Prusse a déjà conclues antérieurement
avec plusieurs petits États du Nord, les contingents
des États que nous venons de nommer seront incor
porés dans l'armée prussienne dont ils feront partie
intégrante.
Le Jura bernois, principal loyer des agitations ultra-
motilaines dans la Suisse frauçaise est occupé mili
tairement par deux bataillons de carabiniers et un
détachement de guides. Grèce ce déploiement de
forces les autorités ont pu anéler plusieurs prêtres
révoqués qui se maintenaient leur poste et bravaient
aiidacicuscmcut les lois. Deux des curés arrêtés sont
accusés, en outre, de participation des troubles et de
soustraction' d'objets d'église appartenant aux com
munes. Par mesure d'ordre le gouvernement bernois
a interdit le séjour du Jura tous les prêtres révoqués,
a l'exception de ceux qui se renfermeront dans leurs
obligations comme citoyens.
Vpmka, I® 4 Février.
Lorsque M. d'Aspremont-Lynden a lu sa note
explicative en réponse l'interpellation de M.
Berge et qu'il a déclaré qu'il n'existait aucune
plainte de la part du gouvernement allemand con
tre la licence laissée par le gouvernement Belge
la presse cléricale de ce pays, tout le monde s'est
tu comme s'il avait été satisfait. Mais au fond em
portait-on la conviction que pas la' moindre bise
n'était venue chatouille^ les treilles ministérielles?
D'abord, pourquoi cette.note, rédigée en assemblée
de ministres i/Chaque mot .devait-il être pesé?
Chaque pbraf j9evait-elle être hrosség-de manière
ne portées cjnbrage personne et conter**-
toutes le sur ne s intéressées Usenibleraitj
/la ptivvay 5X8 nette,, M.. le ministre des
^trtgueut de/grariùPas- est, vrai, un moulin
l^mfires.yfon appliq lée ''ans sa platine t
^gom^lritanique quj.i eci'^e"" Je ^écl;
qu'il n'existe et qu'il n'a pas existé, ni officielle
ment, ni officieusement, ni directement, ni indi
rectement la moindre plainte ou le moindre
reproche au gouvernement Belge de la part du
gouvernement allemand, l'endroit de la presse
de notre pays. Pareille déclaration fermait la.
porte toute supposition ultérieure et le terrain
était déblayé. Mais le ministre a pris des précau
tions tellement méticuleuses, que M. Rogier a
senti sa tranquillité de-patriote ébranlée.
On dit qu'au sortir de la séance, l'ancien mem
bre du Congrès, s'approchant de M. Maloa, lui
aurait glissé cette interrogation inquiète
M. Rogier. Voyons, n'y a-t-il pas eu de note?
M. Malou. Pas l'ombre.
M Rogier. Alors, il y a eti des conversations?
M. Malou. Des conversations, des conver
sations, quand n'y a-t-il pas des conversations
Ainsi, il y a eu des conversations, veut-on
encore en savoir un peu plus long, demandez-le
au Norddeutsche Allgemeine Zeitung de Berlin.
Voici comment il s'exprime
Berlin, 31 jAiivicr,
Le Norddeutsche Allgemeine Zeitung Assure que le
gouvernement île l'empire n'a nullement l'idée tic s'im
miscer dans l'autonomie intérieure des pays voisins. Il
ne s'élève nullement contre In liberté rie la presse.
La diplomatie allemande s'occupe d'écarter avec
prudence et fermeté tout germe de différences vciur.
La puissance absolutiste du Pape a sa presse offi
cielle et officieuse dans presque tous les pays.
Dans l'intérêt de Ia paix, nous devons souhaiter,
et si possible, avoir soin que les VHJ'S voisins'no
deviennent pas les instruments du Clergé dans les
affaires temporelles, nous n'avons d'autres moyens que
les conseils amicaux.
Aucun moyen de persuasion courtoise et amicale
ne doit être négligé pour fortifier la France et la Bel
gique dans leurs décisions souveraines, qui doivent
sauvegarder leurs relations amicales avec des nations
pacifiques.
UectiAcallon.
Qu'on se figure un épagneul, dont on a coupé
la queue, soudé par cet endroit la tête d'un chien
picard au bout de l'appendice caudal, duquel on a
ajouté la queue du premier, et on aura une idée
de la façon dont un ouvrier typographe peut pro
duire du galimatias. Fondant deux articles distincts
en un, il a incrusté le second entre le corps et la
fin du premier. Farceurs de protes
Dans notre n° dernier, lr Février, l'article
commençant par les mots Après la déclaration
de M. d'Aspremont..arrivé la phrase:
Il est inutile d'attaquer encore Ifs libéraux, les
ministres cléricaux ne font pas mieux passer
immédiatement la dernière phrale de cet article
où il est dit maintenant qu\ t'en prendre
Que fairequ'il se fasse pendie.
Le second article commence Spinoza et finit
flêàu. C'est toute la partie intérposée entre la
tête et la queue du premier.— Voîlà pour le gros,
sans parler des détails.
On nous prie d'accuser réception au généreux
anonyme de la somme de cent francs, envoyée
dministration dusBureau de bienfaisance, i'effet
]re distribuée aux famillesdes plus indigent
yt les enfante ^entent œgyjièrement TÉ coi
%À\nalc. t- L ti "C J
Nous extrayons du Bulletin de VAssociation
agricole, la circulaire suivante que nous recom
mandons notamment aux personnes qui s'occupent
de la culture des arbres fruitiers.
Yphes, le 14 Janvier 1874.
Messieurs,
Nous avons l'honneur de vous informer que
votre Comité vient d'oçganiser, pour 1874, huit
Conférences agricoles.
Les quatre premières seront données en langue
flamande, par M. Van Santen, professeur d'arbo
riculture, qui est venu récemment s'établir en cette
ville elles auront pour objet la taille et la culture
des arbres fruitiers et sont fixées comme suit
au Samedi, 7 Février.
21 d°
7 Mars.
21 d°
Les quatre autres conférences auront pour objet
la chimie agricole et seront données par M. Deleu,
instituteur en chef Messines elles ne seront, en
quelque .gorte, que la répétition en langue fla
mande, des Conférences dônhées Ttéjà par ce pro
fesseur, avec tant de succès, l'année dernière, en
langue française.
Elles sont fixées comme suit
au Samedi, 16 Mai.
30 d"
13 Juin.
27 d°
Ces conférences commenceront chaque fois,
dix heures et demie du matin, et elles auront lieu
en la Salle Bleue de l'Hôtel de Ville.
Votre Comité ayant pour but de répandre et de
vulgariser l'enseignement agricole, a pensé que
ces Conférences devaient être publiques et gratui
tes. Nous espérons, Messieurs, que vous approu
verez cette décision.
Nous vous engageons y assister et user de
votre influence auprès des jardiniers et des autres
personnes de votre localité, que vous croyez
même de profiter de ces leçons.
LE PRÉSIDENT,
LR SECRÉTAIRE, llKVKI CAHTOIV
Fl. DE DETNE.
La Cour d'assises de Bruges a commencé lundi
l'affaire du vol commis chez M. De Penerauda
S' Michel lez-Bruges.
Les accusés goatfau nombre de quni nj i
Kerckhove neveu de M. De Pêtêri
en fuiteMma Deby. et ses deux fi
Paul Deby.J
La Cour est composée de M. le
voetMM. Vercati.jU'en et Van A
seurs. "u
Le siège du Min <Je'rtrt)ublic esj
lesubstitutHynderi ,M.J)eStf
Au banc de la df' te trou'j
deMalines, défens/505'e,l( d. Dé'
de Bruxelles, pour,r Debv_J|
wynghels, nommese 'i;S
Les accusés 'M011*
place le premier 1 s son*'
Deby. *re
Leur visage n^ aI
lent le publicjr 'Pj J
l4