JonuNAL IV Y PRES ET I E \S ARRONDISSEM ENT RÉPARATION Dimanche, FRANCS PAU AN. Intérieur. JUDICIAIRE. 3.420. 33* Anith. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. TIRES ACQOIRIT ECNDO. A tUlNNI'M l'-'N I l'Ait AN: l'rilir l'arrmi'l'-iilinliiifiihitlf 4)1 Idem Pour In lestant du pays Tout ce <|iii nmicernc In journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. judiciaire rt'Ypres. fr. 8-00 7-00 INSERTIONS Annonchs la ligtw ordinaire fr. 0-15 Uécmmus la ligue fr. 0-5n Les Annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkchkin et PtCAiin, 13, Montagne des Aveugles, 4 IIhuxkm.bs. ;'t" Attendu que ces outrages et ces calomnies sont dirigés, personnellement, entre autres, contre l'ap pelant, que l'auteur des articles signale l'atten tion de ses lecteurs comme un médecin légiste archi-libéral, conseiller communal de la ville de Gand, membre de Y Association libérale, et, dit- on, de la T.*. R.\ loge la t Liberté, etc., etc. Attendu c aaj'intention malveillante est certaine; Qu'en effet, après avoir qualifié la poursuite et le procès dirigés contre le sieur S.... de véri tables énormités, l'auteur des articles dit Que l'heure est venue pour la presse catho- lique de parler haut et ferme, et de signaler l'indignation des honnêtes gens les basses-œuvres du libéralisme dénonciateur médico-légal et po- licier; quele rapportdu docteur Van der Meersch dénote ou bien des préoccupations aveugles systématiquement hostiles au prévenu, ou bien une ignorance qui en fait un défi officiel jeté non-seulement la sciénce, mais au sens com- mun qu'à ce rapport sont principalement dues l'arrestation et la détention préventive d'un prévenu reconnu innocent que l'appelant a vu lui-même ce rapport, anéanti, .écrasé, pulvérisé sous les objections de la défense, sous le témoi- gnage de ses confrères, sous les interpellations du ministère public, sous le jugement du tribu- nal, sous le verdict indigné de l'opinion publi- que; qu'il ne doit pas être permis au libéralisme médical, judiciaire et policier de s'abattre en toute liberté sur un religieux innocent, et de soumettre ce malheureux toutes les avanies, toutes les tortures, toutes les angoisses de la visite, de la détention et de l'enquête qu'il est du devoir de la presse de signaler les énor- mités d'un rapport qui n'a guère de précédent, croit-on, dans les annales judiciaires que lui, intimé, continuera d'appeler sur les tristes con- séquences de l'attitude du docteur Van der Meersch l'attention des honnêtes gens que la devise du véritable magistrat doit être justice avant tout qu'elle peut servir même aux mé- decins légistes que le jugement d'acquittement rendu par le tribunal correctionnel de Gand au profi;' du sieur S..., condamne absolument le rapport; que faire des rapports médico-légaux^* est une spécialité qui ne convient pas au genre de talent de l'appelant. Attendu que pour agir plus sûrement sur prit de ses lecteurs, l'intimé a celé, tronqué dénaturé les faits de la cause qu'en effet 1 i, S..., ayant été mis sous la prévention dVïion flagrant, le docteur Van der Meerschvfâèrf habituellement par la justicecomme médwpiclacei n. j»i»(Zi'c ou voile* de l'clrangcr. L'échu des racoles prononcées Nevers par M. Deseviliguy, sur la politique intérieure du gouverne ment,français n'es' pis encore éteint,qu'une voix plus autorisée les iénète. Celle fois le maréchal de Mrc- Mahon a voulu entrçr en scène et engager directement sa responsabilité. Visitant le tribunal de commerce île la Seine et répondant un discours du président, M, Dugui.i, qui avait exprimé son rspdir.de. voir les affaires reprendre leur rnouvement, le nrésiaetit de l'a république adccUré que, quant lui, il ferait tout ce qui rst possible pour assurer ce résultat. Il a affirmé énerglqàcioent le se >- tennat, promettant de rendre la France elle-même 4 l'exp.ration des pouvoirs dont il a été investi. D'ici là, il espère l'apaisement des esprits, grâce, au maimieu de la tranqui'lilé et de l'ordre légalement établi. La' déclaration émane d'un bo-nine loyal, dont la sincérité ne doit pas êlie révoquée on i ou<e. Mais pourra-t-il tenir ce qu'il prome et ses p.o'-.esses ras sureront-elles l'opi iion, publique surmenée Ce nV.st pas lu:c'est sou m; stère ,c'çsl la majoiiié en sonl les partis surtout qui la divisent qui ijo v. iit apaiser tes esprits cour que les affaires puissent, renaître. Or sous ce rapport le but est (dus éloigné que jamais. Des iléi échos de Posen apportent qoelqties détails sur l'arrestation de l'archevêque Lcdochpwski. Le prélat avait été sommé lundi dernier par le tribunal de Posen d.- se rendre en prison pour subir la peine que les jugement- nombreux dont il a été l'objet sub stituaient l'amenda en cas de iion-paiem-ni. Le lende main quatre heures et demie du mal la notice a occupé en force le palais ép seopal. Mgr L< doe.howski s'est remis aux agents de l'auiorilé en demandant de se faire accompagner par deux de ses chanoines Cette faveur ne lu* a pas été accordée. Il devait êire trans féré la prison de Francfort sur l'Oder mais, d'après la seconde dépêche sur des contre-ordres venus lie Berlin le prélat a été coud «il g Ostrowo il n'y a pas «u la moindre démunstratinii sinon que les théâtres polonais on! été fermés cl toutes les fêtes suspendues. L'évéque sulfragant M. Saniszewski est chargé de l'administration métropolitaine. Le télégraphe de Madrid annonce un léger succès remporté en Navarre, par 1rs troupes républicaines sous les ordres du général Primo de Rivera. Elles ont pris le village de la Guariîia au nord-ouest de Logruuo et forcé les carlistes qui défendaient celle position i dé poser Jes armes. Moriones a pu ainsi assurer-ses derriè res. Ayant pris pour hase ne ses opérations Vittoria, il cherche dégager Rilbao, en combinant ses mouve ments avec nue escadre de bâtiments légers qui doit essayer de pénétrer dans le Nervion. II est temps d'ailleurs qu'un grand coup Soit frappé car Bilbao est serré de près. Les carlistes sont assez rapprochés de la place pour pouvoirla cancaner. Le gros de leurs forces est Villareal barrant Morioncs le chemin de Du rai! go. Vphki, le 7 Février. La Chambre continue s'occuper de la discus sion du budget de l'intérieur. MM. Boulenger et Saincteletfe ont démontré que le gouvernement factuel n'est qu'un gouvernement de parti cette preuve n'était pasfriiffièile faire. Dans la libétj province du Hainaut, on vient, en effet, de déj cer plusieurs commissaires d'arrondissement,/ Ldjy OAmmér des/créatures en vue des proc Sections. M. I)À 'K'» a appelé cela de la et M. conc! gon secours, a rg chéri et a osé proclamer, dn haut de la tr-bune, quele ministère de Juillet 1870 n'avait d-s.itué personne. Nous voudrions savoir comme cet ho norable appelle la mesure dont notre ancien com missaire d'arrondissement a été l'objet; si ce n'est pas là une destbrtirin, nous y perdons noi.re latin. Cet incident vidé, la Chambre a pa's-é la discussion des articles M. Wassoige a déve loppé une proposition tendant augmenter de fr. 65,000 le crédit destiné améliorer la position des employés des administrations provinciales. M. Vandenpeereboom, tout en appuyant ia pro position, en a demandé l'ajournement après les vacances de Pâquesafin de pouvoir étendre cette augmentation de traitement aux autres petits employés du département de l'intérieur et spécialement aux employés des commissariats d'arrondissement, qui bien plus que ceux des ad ministrations provinciales, ont droit une aug mentation. Ce que peu de personnes savent, en effet, c'est que le chef de bureau d'un commissariat n'a que 1,200 francs de trait>>ment.Gr, pour occuper cette position, il faut des connaissances plus va riées que pour beaucoup d'autres fonctions, dans lesquelles on tire deux trois mille francs. L'a journement proposé par M. Vandenpeereboom a été adopté. Cette question est-dohe réservée après Pâques et nous espérons qu'elle recevra alors une solution conforme aux principes de l'équité. Won» Léopold II, roi des Beiges, h tons préseus et h venir, faisons savoir que la t'onr d'appel de tïaod, 2* chambre civile, a reudn l'arrêt suivant En cause de M. Emile Van der Meersch, médecin, domicilié Gand, appelant par exploit du 24 septembre 1873 enregistré, d'un jugement rendu par le tribunal de Ie instance de Gand, en date 30 juillet de la même année, aussi en registré et intimé sur appel incident, ayant avoué M6 De Nayere, plaidants Messieurs Metdepenningen et Dervaux, avocats. Contre le sieur François Sybens, imprimeur du journal le Lien 'public, domicilié Gand, intimé et appelant sur incident, ayant avoué Me Hebbe- lynck plaidant M. Van Biervliet avocat. Attendu que les appels principal et incident sont réguliers en la forme Attendu que les articles dénoncés dps 9 et 11 juin 1873, insérés dans le journal le Bien public, publié Gand, dont l'intimé est l'éditeur respon sable, ont eu pour but évident de faire peser sur la police judiciaire et sur ses auxiliaires légaux, l'accusation de se prêter la mis et en pratique d'un système préconçu ou plu toi d'une con- spiration infernalement ourdie coi itre l'honneur de la robe sacerdotale et de l'ha lit religieux, conspiration qui se trahit par Ii persistance ^aveugle des mêmes accusations.)par le choix uxiliairès toujours recrutés dans le met i J P-ieu malsain et taré, par l'esprit hostilej" ^[pside aux pGtmières investirions i« f y fut requis d urgence par le commissa^t verbalisant, aux fins de constater!' l'état physique du prévenu ne Que ce dernier se livra volonté Y 1 examen;" ...in homme Que l'appelant, dans un.rapportYYt ^rs1" ®n par l'intimé lui-même, eSrh®s av',rr<vie 0U physique du prévenu uni ^escri^/exempts d.r dont l'exactitude et la :;ntrttév 'mii'ils réun; i' par personne, s'est boïs.Jg*. de s"i*ûaïlrëonB relation avec le genre d.l|.>t ,^alnJea Ulant 'gne sait, sans néanmoins e e; certaine, mais posant ai ;Y"u--iaa"'iS promes'\, natives, et laissant urnY5 auses et_j interprétations divei^ ITSW°- *n côt

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1