JOURNAL D'YpiVES ET DE L'ARROND1SSEMENT, Vol de Penaranda.. Audience du 7 février. N' 3,421. Jeudi, 33' AÎNÉE. 12 Février 1874. 6 FRANCS PAU A5. LE PBOGBÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACOI'IRIT ECNItO. ARONNEMENT PAR AN Pour l'aruRii!' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. ti-0(l Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adresse l'éditeur, rue au Bourre, 83. INSERTIONS': AN* on eus la ligue ordinaire fr. 0-15 Itiicmnis fa ligue fr. 0-3ll Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont icçues «liez MM. I.eciikin et Picaii», 15, Montagne des Aveugles, Rritxkixes'. nouvelles «le l'étranger. La commission saisie de la demande de poursuite contre M. Melvil-Bloncourt a émis un avis favorable. La gauche a regretté l'opportunité de la mesure mais ne l'a pas repoussée. Un télégramme de Londres assure que M. Gladstone a déjà fait remettre sa démission entre les mains de la reine. Les derniers relevés portaient le nombre des conservateurs 255 celui des libéraux 229. Les premiers ont gagné 7t sièges, les autres 27 seulement. On meeting catholique contre-partie des meetings protestants de Saiut-James et.d'Kxeier Hall a eu.lieu Londres sous la présidence du due de Norfolk II a envoyé aux ultromontaiiis d'Allemagne l'expression de ses sympathies et une protestation contre les actes du gouvernement de Berlin. Parmi les orateurs figu raient les chefs connus de la noblesse catholique des trois royaumes Id* duc de Norlolk le comte Gains- borougk et lord Howard de Glossop. f Le tribunal de affaires ecclésiastiques de Berlin se réunira le 11 de ce mois et se prononcera sur la question de savoir si la procédure contre Mgr Leifo- chnwskidoitétre suspendue en raison du résultat do la première enquête ou si l'archevêque doit être traduit devant le tribunal pour y être interrogé. Nos voisins du Nord continuent recevoir d'Atchin des nouvelles qui démentent tous les sinistres pronos tics que l'esprit de parti se plaisait édifier sur les résultats de la campagne si promptement menée lionne fin par le général Van Swieten. Non-seulement le Kraton résidence du Sultan a été enlevé niais contrairement aux assertions d'un télégramme mal transmis ou dénaturé son origine toute résistance sérieuse de la part des Atchinois est désormais brisée. La Gazelle de Madrid contient un décret qui étend tous les contribuables l'obligation de prendre parla Eempruiit national forcé. Intérieur. lcitE», le 11 Février. Nos journaux ultramonlains sont vraiment curieux, lorsqu'ils proclament que renseigne ment libre doit être la règle, et l'enseignement officiel l'exception ils en parlent l'aise l'argent ne leur fait jamais défaut, ils obsèdent les personnes âgées ou malades et partieoneril capter ainsi les fortunes de nos plus proches parents il leur est donc facile de faire les généreux et de fonder de riches établissements, car ils le tout en définitive avec notre argent; mais nous qui n'avons aucun empire sur les conscience» et qui ne tenons pas la clé du ciel dans une poche et celle de leofer dans l'autre, nous tenons profiter de la disposition de la Constitution qui veut qu'il y ait nu enseignement de l'Etat côté de l'enseigne ment clérical c'est bien assez de voir celui-ci doté de capitaux dont on a spolié nos famil les, sans devoir nous exposer voir faire de nos enfants des anges de vertu,, l'instar des Kcrckhove et de,s De Bv. presse cléricale, elle-même, a ajouté au bruit qu'a fait cette affaire, par ses efforts, pour innocente)' le mal heureux jeune homme. Pourquoi pas le bon jeune homme comme au Congrès de Maintes Jamais on n'avait vu mettre plus largement en pratique le sys tème des deux morales. Vous savez que les cléricaux en ont plusieurs leur service: une pour les leurs, une pour leurs adversaires. Ainsi quand par malheur il pousse bien drs mauvaises herbes dans le jardin du Pape, c'est le père Ventura qui l'a ditun petit mé fait est commis par un libéral, on rend l'opinion tout entière responsable des faits et gestes d'un des siens. On ne craint pas alors de désespérer une famille ho norable, au contraire, on retourne la plbme de frr doits ses plaies. Mais le coupable est-il un agneau élevé dans les bergeries du jésui'isine, qui assaisonne ses vols de religiosité, de my-tieisme, de spiritisme, qui porte aussi bien les bustes des saints que les échelles, qui manie le revolver et emprunte le doigt de Dieu, alors c'est un malheureux jeune homme dont on ne peut parler qu'avec respect cause de sa famille... Et voilà U justice cléricale, et la moralité dé l'affaire eu question. i> irn> g> On dirait vraiment'que l'ëpiscopat ne cherche qu'à nous brouiller pour tout de bon avec l'Aile-' magne. 11 est évident que depuis quelque temps les' rapports, sont assez tendus entre le gouvernement belge et,le gouvernement allemand relativement la.polémique des journaux épiscopaux et les man dements épiscopaux. EU bien comme s'il voulait rendre cette situa tion encore plus difficile voici l'évêque de Liège qui publie une lettre pastorale des plus violentes contre la politique allemande et qui en ordonne la lecture dans toutes les chaires de vérité et dans les paroisses avoisinant la frontière. C'est une bravade anti-patriotique c'est une mauvaise action dans toute la force du terme. Elle ne peut que donner un nouvel aliment aux plaintes de la diplomatie allemandeet aggraver les difficultés internationales du ministère. Que l'Allemagne n'ait pas le droit d'intervenir dans nos affaires intérieures, nous l'admettons, et les libéraux n'entendent pas le moins du monde soutenirune prétention semblable, si elle surgissait d'une manière plus ou moins diréete. Mais il n'en est pa§ moins vrai quesi la Belgique veut être forte dans son droit, etmainteriirentières son indépendance et son autonomie, il ne faut pas non plus que nos évêques s'immiscent tort et - travers dans les affaires intérieuresderAlIemagne. Il nous semble qu'ils devraient bien se contenter de brouiller nos propres affaires sans aller com muniquer leur fièvre de discorde aux peuples voisins. Est-ce que la Belgique n'offre paà un champ assez vaste leur dévorante activité Pourquoi l'évêque de Liège au moment où la r prudence et le patriotisme lui commandaient im périeusement sinon le silence du inoins la mod w„..« r.ration va-t-il lancer un nouveau défi an ri; JNous nous muions volontiers a apprécia,.. vlerée- i i d il d attirer de nouveaux embarras a son pays 6 Don suivante qu£ le Journal de Brutfs erph 3 - Est.ce son ardeur ultramonta ne étouffe"de Ugdchove et (les De by oing' ,n hli tout sentiment patriotique de Ki rçkbove seuI||B^P Quand nos évêques nous auront complètement ijuoùcmeiil prévu iéné l'Europe seront-ce leurs mandements qui i réoccnpalion^^B nous sauveront àpjAei sur.Je procès de] Jcpuis un mois^ ^l'attention xmoins Ils parlent des droits de l'Église,de leur devoir, Les droits de l'Église ne sont pas menacés en Belgique, au côntraire, ils menacent les droits de l'autorité civile. Et quant leur devoir, il consiste ne pas nous brouiller avec nos voisins, et ne pas attiser ouver tement chez eux le feu des dissensions verdict. Le verdict avant été rendu dâns l'audience do samedi, nous croyons qu'il sérait peu intéressant aujourd'hui de résumer le réquisitoire du ministère public ainsi que les plaidoiries. Bornons-nous constater que MM"68 Pergameni et Van Heerswyn- ghels, grâce leur chaleur et leur éloquence, ont produit une vive impression sur l'auditoire. A une heure, le jury entre dans la salle de déli bération. Une demi-heure après, il rentre en ap portant un verdict négatif relatif aux faits mis charge d'Adolphe De.By. Il répond affirmativement sur les deux questions •relatives la complicité de vol et au recel concer nant Céline Mohimont, femme De By. Ces mêmes questions sont résolues affirmativement en'ce qui concerne Paul De By. A deux heures, la cour rend un arrêt qui con damne la femme De By trois années de réclusion pour la Complicité de vol, et deux ans de la même peine pour le recel. Paul De By est condamné deux fois deux ans de réclusion. Adolphe De By est acquitté et mis en liberté. (Il a quitté notre ville par le train de trois heures et demie.) Condamnation d'Alphonse ne KercMiore. L'audience est suspendue et la cour se retire pour délibérer, sans l'assistance, du jury, sur le sort d'Alphonse de Kerckhove, fugitif ou latitant. L'huissier fait trois fois l'appel du nom de cet accusé. A deux heures et demie, la cour rend un arrêt par lequel elle condamne Alphonse de Kerckhove, par contumace, dix années de réclusion, aux frais du procès, la privation de ses-droits civi». ques, titres de noblesse, etc. QCCS rJj Ainsi s'est dénoué ce drame qui offre de nom breux enseignements,, surtout aux parents qui con- fient leurs enfants l'enseignement des jésuites i des établissements d'instruction quelconq dirigés par des ecclésiastiques On lit dans le PF^urseur Après tout ce qui s'est dit la Chambra renseignement, alors qu'on voit les vie contents de l'influence que la loi de II clergé sur l'enseignement, publie dai maires, afficher sans ôé'ôur l'intentic ment et ta pÀtti tribucr aj lislules et autres ainsi: n J'ai V'Â daiit plus de six i de dix livres i avantage de j l'emploi de j ment petite] d'un cito_. au Congil bandit p/

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1