19 Février 1875. Nouvelles <le l'étranger. Intérieur. 3,423. Jeudi, 33° ANNÉE. 6 FRANCS PAR AIV. vwiUfint1 AiJKi F nilltlklii JOU UN AL D'YPIÎ ES ET DE L'AISUONDISSEMENT, PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQDIRIT EUNDO. ABONNEMENT l'Ait AN: Pour l'arrond' ad iuHiistrallf cl judiciaire d'Ypres. fr, fi-00 Idem Pour le restant «lu pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annoncks la ligue ordinaire fr. 0-1S INclaiiks la ligne fr. 0-30 4% Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkciikih et Picard, 13, Montagne des Aveugles, 4 Biiuxki.i.ks. L'Assemblée nationale de France s'est donné des vacances jusqu'à Jeudi prochain. Lu centre droit s'est ému de la lettre de M. Routier, prenant si habilement sous sa protection le septennat, tout eu lui signifiant son congé au plus tard pour l'époque du l'expiration de ses pouvoirs. Il a été ques tion d'opposer cette lettre un contre-manifeste, assez difficile rédiger, paraît-il, car aucune décision n'a été prise. Eu attendant, le prince Napoléon, qui tient déci dément constituer un parti part dans le bonapar tisme, s'est séparé une fois de plus de M. Roiiher. Le Volksfreund public un télégramme de Rome, en date du 13 lévrier, d'après lequel MM. Manning, De- cliamps, Niua, Gianclli, Simoni, Bcrtolini, Vilelesclti, Paeca seraient nommés cardinaux dans un consistoire tenir au mois de Juin. M. Luigi Jacobini serait nommé nonce h Vienne. Ou a remarqué Berlin que les évoques français ont été très-réservés, cette année, dans leurs mandements de carême. On attribue cette réserve aux conseils que le cardinal Aiitonclli leur aurait fait parvenir pour les engager une grande modération dans leurs appré ciations sur l'Allemagne. Le refus de l'empereur Guillaume de se charger, éventuellement, delà régence du duché de Brunswick, que la Diète dé ce pays lui avait conférée par une loi, est confirmé par un reserit du gouvernement ducal adressé la Diète. Le ministère durai, en conséquence, a jugé inutile d'insister sur la garantie impériale, puisque la consti tution <le l'empire garantit elle-même la souvcraincié indépendante de tous les États confédérés et, partant, aussi celle du duché de Bruuswick. La Pall Mail Gazelle et le Standard croient savoir ■que M. Gladstone a remis ou ne tardera pas i remettre la reine sa démission et celle de ses collègues. En tous cas, leur retraite serait immitente et officiellement connue demain. Le Standard ajoute que le ministère littéral, avant de quitter le pouvoir, proposera Sa Majesté la création d'une fournée de pairs, mais cette assertion besoin encore d'être confirmée. Du télégramme de Penang, sans indication de sour ce, avait annoncé un grave échec que les troupes néer landaises auraient essuyé Aichin. Le gouvernement hollandais s'est empressé d'atténuer l'effet de celte nouvelle <m faisant déclarer par son organe officiel, le Staats-CouruMt, qu'elle se rapporte un fait antérieur a la prise du Kratou et dont on a déjà parlé. VenKd, le 18 Février. La question de l'enseignement sera un sujet inépuisable de discussions, pour la Chambre, tant qu'il y aura, dans notre pays, un parti qui veut restreindre, détruire même, par tous les moyens, l'enseignemeqt officiel, pour en faire hériter les établissements du clergé tant qu'il y aura des gens qui ont intérêt mettre la lumière sous le boisseau, propager l'ignorance comme nous voulons répandre l'instruction laisser le champ intellectuel en friche, tandis que nous vou lons sa culture, préférer les orties, les chardons, nourriture préférée des dindons et des ânes, aux plantes nourricières. Hier encore^ C(g discussion assez animée, s1'* B irritante vjjBgt^Èàujii, propos des moyennes^^^^^^^^HkÉ que leur uomb- <;n r, ce chr d'habitants') len est indi~'" .ert, >n et ce kloivei, ;s" Il Cf.," spnj iji. l C'n'en --is La idme Quand M. Pirmez a quitté le département de l'intérieur, il était décidé doubler le nombre des écoles moyennes, et organiser l'enseignement moyen pour les filles. Que les temps sont changés Aujourd'hui, M. Delcour l'a déclaré, il ne s'agit plus de tout cela les temps sont durs, il faut faire des économies. Si l'on peut majorer le contingent, créer de nou veaux régiments, augmenter, augmenter encore, augmenter toujours les dépenses militaires, on n'a plus d'argent pour l'enseignement. Le budget de la guerre rogne le budget de la paix la des truction l'emporte sur ce qui est la vie intellec tuelle d'une nation. Mais M. Delcour n'a pas d'ar gent pour la jeunesse, il ne se montre généreux que de son temps, puisqu'il veut augmenter d'un an la durée des études professionnelles. Quant aux humanités, pour y majorer lé temps :des études modernes, il n'aura plus que le moyen d'allonger aussi la durée des classes. M. Pirmez a éloquemment plaidé, ce sujet, la cause de la jeunesse,si négligée par le grand maître de l'instruction publique. Il a démontré que l'on surmène l'esprit des élèves, et qu'il y aurait lieu de diminuer certaines matières qui absorbent le temps, pour en donner plus certaines branches qui le réclament d'une manière sérieuse. C'est donc au moment où il est reconnu que moins les heures de Classe sont nombreuses- moins on surcharge l'esprit de l'élève, plus il apprend c'est l'époque où le demi-temps est adopté en Angleterre, qu'on veut augmenter chez notls la durée des années d'études et des classes. Il est vrai qu'en même temps on laisse péricliter, amoindrir, supprimer même, dans certaines com munes l'enseignement officiel pour obéir i'épiscopat. Il est de ces questions que l'on voit reparaître périodiquement et qu'il serait cependant de la di gnité de la nation belge de résoudre une bonne fois. De ce nombre est la construction du monu ment élever la mémoire de Léopold I%- au centre d'un parc public créer Laeken. On se rappelle que, peu de mois après la mort de notre regretté souverain, l'idée de lui ériger un monument, l'aide d'une souscription populaire 10 centimes, surgit de divers côtés et eut un grand succès. Une loi du 29 mai 1866 aecorda un crédit spécial d'un million, lequel serait joint au produit de la souscription. Celle-ci produisit 255.692 fr., ce qui était bien le maximum qu'elle pouvait donner, vu le chiffre fixé pour lés dons. Recueillie en 1867, elle doit s'élever aujourd'hui, avec les intérêts composés, 350,000 fr. environ. En y ajoutant le million voté, la souscription personnelle du Roi, soit 200,000 fr., et celle de S. A. R. le comte de Flandre, soit 50,000 fr., on a un total de 1,600,000fr. Combien de temps cette somme restera-t-elle improductive On sait que les délégués des souscripteurs se sont prononcés unanimement en 1867 polir l'érection A'un monument et donné la préférence ait projet MM. Van Schoubrouck et Keilig, d'après lequel i monument serait érigé en face de l'ei trée prin cipale du Palais de Laeken, dans la plus belle situation du Brabant. De la plate-fornr on décou vrirait Bruxelles et toute la vallée dej^Senne. ce'te :ré t;on>É^jatèacne un pji v former »n r 1 au bois et devenir un lieu de promenade hygiénique pour les habitants du Nord-Ouest de l'agglomération bruxelloise. Enfin, la Montagne du Tonnerre, qui donne ac cès au Palais et qui constitue la plus piteuse des avenues, ferait place un beau boulevard condui sant au monument, et, de là, au Palais lui-même. Le 27 mars dernier, M. le baron Mazeman de Couthove réclamait avec raison contre le retard apporté ces travaux. Nous demanderons notre tour au gouverne ment.pourquoi toutes ces lenteurs On a souvent reproché nos administrations publiques de ne pas savoir achever mais il parait qu'ici l'on ne parvient pas même commencer. y L'évêque de Tournai fait publier dans la Se maine religieuse une circulaire qu'il a écrite de Rome pour protester contre le projet et les idées que M. d'Anethan a émises dans le Journal de Bruxelles sur la question des cimetières. Voici la Verte et dédaigneuse semonce que le prélat adresse un sénateur, un ancien premier ministre, qui s est permis d'émettre une opinion sans avoir d'abord consulté ses chefs spirituels AU CLERGÉ DU DIOCÈSE DE TOURNAI. Messieurs, Le Journal de Bruxelles du 30 janvier publie un projet de transaction émanant «Pun homme d'Etat bien connu, sur la question des cimetières. Ce projet, nous regrettons dedevoir ledirc, ressemble plusieurs autres mesures prises dans ces derniers temps au détriment des droits et des intérêts de l'Eglise. Il est inspiré par le inèinc esprit. Il empiète sur les droits des catholiques il leur impose de nouveaux sacrifiées. Nous lie voulons pas relever ici tout ce qu'il y a de hasardé, d'inconséquent et d'opposé aux principes de l'Eglise catholique dans cette prétendue conciliation. Noos n'insisterons pas sur les théories propres l'auteur du projet pour établir le vrai caractère, selon lui, de la discipline de l'Église on matière de sépulture et les conditions réqniscs pour jouir de la sépulture dans un terrain consacré l'inhumation des fidèles. Qu'il nous suffise, messieurs, de vous faire remar quer cette prétention inadmissible de vouloir régir les matières religieuses sans l'Église et contre l'Église d'invoquer des abus et des infractions comme line sorte do droitde dénier l'Église le pouvoir de réserver ses enfants fidèles la faveur de reposer dans une terre sanctifiée par ses prières'et ses bénédictions enfin d'attribuer l'État le règlement exclusif et sou vrai;' des questions mixtes, erreur formellement coud par le Saint-Siège. On a violé les lois de l'Église et on coriflq{ violer sur plusieurs points du diocèse et ij &r )011j notre ville épiscopalc. ««rail sujc Nous protestons de tonte nos forces contjU>A'ix,J passés et présents. J/V Nous protestons, comme l'a fait dans blables le cardinal- ocsire de Sa Sainteté, i jh lo syndic de la vi|j i-jgohné satisfaction, 1 H ?ttesi un gouvernement! Veuillez, mesri rations et user f|| tère pour les fi.ist fiés vos soitnur y; Recevez, uers les plus affe'ibu-l iiiées!' éiponnê kr L SEL l - esseur. VOl 0 s prénéle m I Dépij Frey, Vas

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1