ASSOCIATION AGRICOLE FÊTE DU MERCREDI DES CENDRES, lr Concours.Etalons de race forte, propres au labour. s> croisements et tous les abâtardissements que l'on voudrait introduire dans notre contrée. Le cheval croisé, en supposaut qu'il réussisse, vau drait 1,000 1,200 fr. au plus, l'âge de six ou sept ans après l'avoir nourri pendant deux ou trois années de plus, on eu retirerait donc 5 600 fr. de moins que des produits de notre race. Nous ne comprenons pas qu'il y ait des gens qui préconisent encore oes sortes d'opérations. L'élève du cheval est en délinitive une industrie et le meilleur procédé ou le meilleur système, fci l'on veut, est celui qui rapporte le plus d'argent et contribue le plus au développement de la richesse publique. Le concours aussi a été fort beau, soixante sujets environ ont été présentés et ils étaient re marquables mais le nombre en eut été beaucoup plus considérable, si tous les meilleurs types n'a vaient été enlevés par les marchands, avant l'ou verture du concours. Il s'établit ici un usage qui existe depuis longtemps Gand les plus beaux chevaux ne sont pas présentés la foire, mais restent dans les écuries des cabarets de la ville et de la banlieu, où les marchands vont les visiter et les acheter en un mot, les cultivateurs n'ont jamais vendu autant, ni aussi cher, et les habitants de la ville n'ont aussi qu'à se réjouir de la grande affluence d'étrangers que cette fête avait attirés. DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. du 18 Février 1874. RÉSULTAT DU CONCOURS POUR LA RACE CHEVALINE. 1° étalons de vingt a trente mois. 1 concurrent. l'prix 1 médaille en argent et 1 prime de 200 fr. Decorte-Euytschaeve, de Poperinghe. 2e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 100 fr. Non décerné. 2° étalons de trois ans. 2 concurrents. lr prix 1 médaille en argent et 1 prime de 250 fr. Lemahieu, de Langemarck. 2" prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 150 fr. Van Eecke, veuve, de Langemarck. 3" étalons de quatre ans au moins et de neuf ans au plus. 2 concurrents. lr prix 1 médaille en argent et 1 prime de 400 fr. Non décerné. 2e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 300 fr. Verstraete, Louis, de Gheluwe. PRIME DE CONSERVATION. Vanneste, Charles, de Wervicq. Lemahieu, Henri, de Langemarck. Lemahieu, Henri, de Langemarck. 2e Concours. Juments de race forte, propres au labour. 13 concurrents, prix 1 médaille en argent et 1 prime de 150 fr. Ijhevsen-VàBt-pes, de Wervicq. V 6 médailleren argent et 1 prime de 100 fr. o? çv Jean, de Vlamertinghe. S^édaille en argent et 1 prime de 75 fr. |mesfe, Auguste, de Langemarck. médaille en argent et 1 prime de 60 fr. k' srnest, de S; Jgan. édaille en bronze et 1 prime de 40 fr. |harles, de Langemarck. édaille en bronze et 1 prime de 25 fr. roele, Charles, de Bixschote. I'rs. Chevaux hongres de race forte, propres au labour. 16 concurrents. jit et 1 prime de 100 fr. îgÉe-A ,it e^ lm^ie de 60 fr. gem fet"' +3 40 fr. .5 - 25îrj h-I 58 prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. Acket, enfants, de Langemarck. Ie accessit Vandromme, Pierre, de Westoutre. 2° accessit Deleye, François, de Passchendaele. 4e Concours. Poulains de race forte, ayant un an et au-dessous. 16 concurrents. lr prix 1 médaille en argent et 1 prime de 40 fr. Noppe, Pierre, de Wytschaete. 2* prix 1 médaille en argent et 1 prime de 30 fr. Syoèn, Léonard, de Langemarck. 3e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. Dochy, Ivon, de. S' Jean. 1° accessit Syssau, Charles, de Langemarck. 2e accessit Dochy, Ivon, de S1 Jean. 56 Concours. Poulains de race forte, ayant plus d'un an. juments. 3 concurrents. Pprix 1 médaille en argent et 1 prime de 4p fr. Vandenbroele, Charles, de Bixsçhote. 2e prix 1 médaille en argent et 1 prime de 30 fr Delbeke, Pierre, de Zillebeke. 3° prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. Van Eecke, Henri, de Bixschote. 4" prix 1 médaille en broiize'et 1 prime de 15 fr. Non décerné. hongres. 18 concurrents. lr prix 1 médaille en argent et 1 prime de 40 fr. Dochy, enfants, de Langemarck. 2e prix 1 médaille en argent et 1 prime de 25 fr. Herrebauw, Séraphin, de Langemarck. 3e prix 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. Bacçarme, Louis, de Passchendaele. On nous écrit de Poperinghe Notre Cercle philharmonique a donné Dimanche dernier, un concert suivi de bal. Plus de sept cent personnes, parmi lesquelles bon nombre des com munes environnantes, se pressaient dans la jolie salle de la société. Nous avons eu la bonne fortune d'entendre Madame Vansanten-Lepla, de Gand, dont le talent remarquable a été vivement applaudi. Cette cam- tatrice est douée d'une magnifique voix de con tralto qu'elle conduit en artiste accomplie. Elle a interprêté l'air de Robert-le-Diable avec autant de sentimeni que de justesse, puis elle a chanté d'une façon ravissante une romance et une tyrolienne qui ont été chaleureusement bissées. Le duo des Dragons de Villars a été aussi admirablement rendu par elle et par M. Lefebvre, le ténor sym pathique que nous avons eu de nouveau l'occasion d'applaudir et qui, comme toujours, a tenu l'au ditoire sons le charme de sa belle voix. M. Coryn, amateur de Gand, par ses chanson nettes comiques, a provoqué, différentes repri ses, de francs éclat de rire, aussi a-t-il eu sa large part de succès. La musique de notre société a rendu, avec un ensemble parfait, quatre morceaux d'harmonie, dont une polka pour piston composée par son chef habile, M. Klein cette nouvelle œuvre du jeune maëstro est très-originale et a été beaucoup ap plaudie. MM. Devolder, Depuydt et Bruynooghe' ont exécuté leurs solos en vrais artistes et nous ont prouvé qu'ils font des progrès très-rapides. La partie chorégraphique de la fête n'a pas été moins réussie, plus de 150 couples, aux sons d'un excellent orchestre, se sont livrés aux plaisirs de la danse jusqu'à trois heures du matin ensuite chacun s'est séparé enchanté de cette belle fête qui laissera, non-seulement parmi nos sociétaires, mais encore chez les nombreux étrangers qui y ont assisté, les meilleurs souvenirs. Par aruêté royal du 30 décembre est approuvé l'état de répartition arrêté par la députation per manente du conseil provincial de la Flandre occi dentale et (d'après lequel les subsides ci-après indiqués son(accordés, sur les fonds du trésor, aux communes dènt les noms suivent, pour, l'exécution de travail UAssainissement, savoir Boêsinghr1, 500. Ypres, 1,000. Wervicq ,j 300. J LLes dépnés cléricaux n'ont qu'à se bien tenir. lettre d^j(|ivêaue Je Tournai dontrcBÉ. d'Ane- ruJyrmA^:. v.>iiv, p^Ppat con sent encore appuyer leur réélection c'est qu'il ne peut pas faire autrement. Il soulèverait contre lui une foule de catholiques. Le moment ne lui semble pas venu d'engager la lutte sur le terrain des vrais principes ultramontains. Il comprend qu'il n'est pas encore assez fort pour tenter pareille entreprise mais le jour où il se croira maître du corps électoralil n'hésitera pas se débarrasser de tous les députés catholiques infestés de principes plus ou moins constitutionnels et libéraux. Ce qui se passe depuis quelques années dans un pays voisin du nôtre, doit, dit la Meuseservir d'avertissement ces catholiques. Nous voulons parler de la Hollande et spécialement d'une pro vince qui confine la nôtre le Limbourg hollan dais. Cette province est essentiellement cléricale il y a quatre ou cinq ans, elle était représentée aux États-Généraux par des catholiques modérés qui s'efforçaient de concilier leurs opinions religieuses avec lés lois de leur pays. Qu'afait le clergé Il est parvenu renverser successivement tous ces dé putés pour les remplacer par des ultramontains pur sang et des fanatiques de la plus belle eau. Maestricht a commencé et tous les autres arron dissements de la province ont suivi. Le même sort attend infailliblementtôt ou tard la plupart de nos députés catholiques. L'é- piscopat les enverra se promener, comme il l'a fait en Hollande. Nous nous trouverons alors en face de nos véritables adversaires les ultramontains. L'équivoque ne sera plus possible et... ce sera un excellent jour pour l'opinion libérale. i On a lu dans notre dernier n°la circulaire arrogante et véritablement outrecuidante de l'é- quede Tournai, traitant un ancien premier ministre, un des chefs de la droite au Sénatcomme un maître irrité s'adressant un laquais mal appris. Au surplus quand on voit les cléricaux ramper plat ventre devant leurs grandeurs nos révé- rendissimeS seigneurs etc. on comprend que l'orgueil de ceux-ci se gonfle jusqu'à ne plus com prendre ce qu'ils doivent d'égard non-seulément au pouvoir civilmais aux hommes d'État qui acceptent l'ingrate et lourde tâche de servir des maîtres aussi déraisonnables. M. d'Anethan, profondément ulcéré des imputa- - tions violentes de l'évêque de Tournai lui répond aujourd'hui avec uneamertume parfaitement justi fiée. Il rappelle que dans les villes de Tournai et de Mons sans compter aujourd'hui Charleroi on a de tout temps pratiqué ce que réclament les libé raux. Il rappelle l'insolent et impérieux prélat qu'il existe un pouvoir civil en Belgique avec lequel il serait bon de compter. Et cependantsi le clergé parvenait disposer d'une majorité incontestée si grâce la politique équivoque des Malou etdes d'Anethan, il parvenait renforcer sa majorité aux élections prochaines nul doute que c'est avec les prétentions aveugles et intraitables de Rome et des évêques quetle pays aurait compter. La question des cimetières épuisée dans la presse libérale, continue de plus belle dans les journaux cléricaux. a Le baron d'Anéthan ayant eu la malencontreuse idée de formuler, dans le Journal de Bruxelles, un projet de loi de transaction, s'est attiré, de la part de Monseigneur de Tournai, une verte leçon de convenance. Le baron, furieux, répond Monseigneur par une lettre de bonne encre où le digne prélat est accusé de compromettre, en les exagérant, les droits et les intérêts de l'Église et de tronquer sciemment la pensée de ses adversaires. Cette édifiante polémique en est là. Espérons que Monseigneur, qui a bec et ongles, ne laissera pas passer sans riposte la dure leçon de M. le baron. Allez-y gaiement, Messieurs nous sommes la galerie. r~ - Les jeunes gens qu ^esdestinenjt l'enseigne ment sont avertis par k gmia^Moniteur que de m gnifiques positions juea^H^Hint vacantes i us différentes loca«li4a JX Meir (provi<»«^««\l stituteur 850 'A Warquigme' elle encore.

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2