jusque 950 francs, pourvu, naturellement, que le solliciteur présente toutes les garanties désirables de moralité et de capacité. Quatorze cents francs, c'est-à-dire trois francs 80 centimes par jour L'avis ne dit pas que, pour être admis occu per cet emploi splendide, il faudra être porteur, pour le moins, d'un diplôme de docteur en philo sophie et lettres. Mais c'était fort inutile dire. Sérieusement, si l'on veut continuer parler de la sollicitude des pouvoirs publics pour l'ensei gnement, on fera bien de cacher ça. On écrit de Malines Le^ tirage au sort a présenté ici un certain intérêt par cette circonstance que le nom d'Al phonse de Kerckhove a été vainement appelé. Ce malheureux jeune homme n'ayant pasattendu l'âge de la conscription pour passer l'étranger. Il y avait vraiment quelque chose de sinistre entendre ainsi retentir, dans le silence ce nom auquel pas un parent, pakun ami ne répondait. Quelqu un fit cette ob^kjation, que celui qu'on appelait ne potivaii dans l'armée belge étant frappé .d'i'itel|ac^^^ L'armée belge n'aura pas se fél iciter de cette nouvelle recrue bien qu'aucuns aient jugé digne de servir en Espagnesous les drapeaux de Don Carlos. L'Académie, le pays, les sciences viennent de faire un grande perte. M. Quetelet est mort la nuit dernière, âgé de 78 ans, après une maladie de quelques jours. Il était né Gand le 22 février 1796. Travailleur infatigable, il a conservé jus qu'au dernier moment l'activité scientifique qui lui a permis de produire un nombre considérable d'ou vrages de la plus haute portée et du plus grand mérité. Quetelet n'était pas seulement une célé brité nationale: sa notoriété était européenne. Ses travaux dans le domaine des sciences mathémati ques, dans celui de l'astronomie; dans, celui de la statistique lui ont fait au dehors une renommée dont l'éclat rejaillit sur la Belgique. II n'y a pas en Europe et en Amérique une seule société savante qui n'ait tenu honneur d'inscrire son nom parmi ceux de ses membres. i, r.,,-! CHRONIQUE JUDICIAIRE 7 r 77 Pilules <r//ollowat/.'\~ Peines d'Estomac et d| L'estomac est l'iùteudaBt du système physique.) tretieu matériel de clique organe. S'il est corps lauguit.mais lors' sou tou et sa force peuv„ de ces Pilules irrésistible la vérité de oette assertirm et essayé, lie voudraLJÉPr leur de maladies d' jusqu'à t'ho qu'au voov Pilules SOI L'administration communale de Laeken va plus loin encore. Elle ne reculera pas, au besoin, devant un traitement annuel de quatorze cenls francs Berlin, 18 février. L'évéquc de Metz ayant demandé au président du Parlement s'il lui était permis dVunener un traducteur aux séances du Parlement il lui a été répondu néga tivement, le règlement n'admettant pas de traducteurs. Le Parlement a adopté eu troisième lecture la loi sur les prestations militaires. Le Parlement procède ensuite A la discussion de la proposition de M. Teutsch relativement un plébis cite de la population de l'Alsace-Lorraine sur l'annexion de ces provinces. MM. Teulsch et consorts ont présenté une nouvelle proposition tendante A ce qu'il soit per mis aux députés de l'Alsace-Lorrainc qui ne savent pas l'allemand de se servir en cette séance de lu langue française. Le présidenttout en s'appuyant sur le règlement s'attache démontrer l'inadmissibilité do celte propo sition. M. Teulsch pour motiver sa proposition donne lecture d'un discours où se trouve te passage suivant': u L'Allemagne en aunexanll'Alsace-Lorraine a chan gé les frontières d'une nation civilisée. (Bruits. lluées.) Le président rappelle M. Tcutscb l'ordre. Ce dernier continue de donne lecture d'une traduction. Je n'ai l'inten tion de blesser personne, et vous moins encore. M. Teutscli s'attache démontre:' que l'annexion est contraire au droit. Il cite Napoléon 111 quien recou rant au plébiscite lâchait au moins de sauver les apparences. (Rires.) Nous sommes envoyés i<r poursuit l'ora tcur pour faire une démonstration d'attachement la patrie française. Après l'action violente dont nous soni. •me.; victimes, 'nous ne saurions vous reconnaître -comme frères. Par l'annexion l'Allemagne a commis la plus grande faute politique. Quel sera son plus pro chain avenir De nouvelles guerres de nouveaux sacrifices. Laissez-nous décider nous-mêmes de notre avenir et adoptez notre proposition. L'évéquc Raess fait la déclaration suivante Sur la question de savoir si le traité de Franc fort ^peut toucher mes coreligionnaires et moi-même j ai simplement a déclarer que les Alsaciens-Lorrains de ma confession n'ont pas l'intention de mettre en question le traité conclu Francfort eutredeux grandes nations. (Vifs applaudissements.) La clôture est proposée et adoptée. M. Teulsch fait la déclaration suivante Vous avez fermé le débat. Nous nous fions Dieu et au sentiment de l'Europe. La proposition Teulsch est rejetée. Les députés Alsaciens-Lorrains sout restés assis et n'ont pas pris part au vote. Mais ^inatair/JJ^B^a^êt Qui frappe) jeune h^sidrneo M Bjjtyoqué dans ce ®n'ji.ii opèrentj et, d'aï évjËùr l'ecueL prit un mai S <iiS^" La cour d'assises du Hainsula terminé l'instruction de l'affaire charge de Marie-Thérèse Blanpaiii veuve Helan, âgée de 45 ans, marchande de chiffons, née et domiciliée Braine'le-Comte, accusée de quatre homicides par^mpoisonnciucnt et cinq tentatives d'cin- puisonncuient. La femme Blanpuin a empoisonné Pierre-André Castelotn Marie Bouletnherg épouse André Hélène Blaiipain sa tante et Félicien Dclau son mari crimes commis en 1871, 1872 et 1875. L'accusce avoue tout cela avec un cynisme qui épou vante. La cour d'assises a condamné Marie Blanpain la peine de mort. L'arrêt décide que l'exécution aura lieu sur l'une des places publiques de la ville de Mous, et il porte en outre que Marie Blanpuin ne pourra plus faire partie de la garde civique ni porter uucune déco ration. Sommaire de ^Illustration européenne, 4° année. 21 Février, n0 15. Gravures David Livingstone. Les joueurs de cartes la prison de Newgatc. La Femme l'œuf. Le Forgeron. Texte Nos gravures. Chronique de partout. Les deux saules pleureurs. Née pour souffrir. (Roman.) nouvelle* <llver*es. La semaine dernière est mort A Edimbourg, A l'âge de 95. ans le peintre de marine Georges-Christophe Schetky. Il descendait d'une famille d'artistes de Tran sylvanie. Il fut camarade de collège de lord Brougham et de Walter Scottdont il resta un des amis les [dus intimes. Il laisse un grand nombre de lablcaux très- estimés il avait le titre de peintre de marine royale. Comme son prédécesseur daus celte diguilé Vau deu Vclde, il était gaucher. Un drame de carnaval. Samedi soir, vers six heures, trois individus vêtus de travestissements et de masques, deux dominos et on pierrot, se disputaient sur le quai de la fosse, A Nan tes, où passe le chemin de fer. Devant l'hôtel Beziaux, dit le Phare de la Loire, l'on des dominos, grand et fort, avait terrassé le pierrot. Ce.ui-ci se releva, la querelle recommença et les combattants se rapprochè rent de la voie ferrée dont les séparait une balustrade haute d'un mètre environ. A ce moment, arrivait le train de marchandises, n* 558, venant de Bretagne. Son passage n'ioterrompit pas la disjiote l'un des deux dominos tenait le pierrot appuyé A la balustrade et le pierrot lui-même teuait par les eheveux ce domino qui, pour se débarrasser, fit un effort et, donnant un coup dans la jambe de sou adversaire, le culbuta sur la voie ferrée. Déjà la locomotive et quelques wagons étaient pas sés. Le pierrot tomba sous les roues du reste des voi tures, qui l'écrasèrent. Les dominos prirent la fuite. La victime était dans un état pitoyable. Les chairs pendaient eu lambeaux et le cadavre avdit au moins 7 pieds de long, assure un témoin oculaire. Rien n'était plus attristant et plus horrible que la-vue de ce corps, qui était eç/ "tg recouvert def son c^slume de l&vnl L"*" la morgue, où on enleva le masqua, oi reconnut 'malheureux. C'est un nommé Ilerrct, Jiauffeur de Compagnie transatlantique qui était v«i pour les (tes du carnaval Nantes. 11 était ati^i dîner auz ses uarek'a. ILÀivait cnsg^o-^li. Un audacieux vol commis avec escalade et effraction a été perpétré dans la nuit de lundi A mardi dans la demeure de M. Radoux, horloger, rue de la Goiumuuc, Anvers. Pour commettre leur méfait, les voleurs ont d'abord soustrait une échelle de maçon dans une maison en construction du voisinage et ont, A l'aide de cette échelle, escaladé le mur par la rue d'Artevcldc. Ils ont ensuite pénétré dans la cuisine, puis daDS le magasin en coupant le panneau de la porte vitrée. Sans que les habitants aient entendu le moindre bruit, les malfai teurs ont pu prendre la fuite en emportant 40 montres, 28 chaînes, 55 clefs de montre et 7 cassolettes, le tout en or. La justice, informée de ce crime, a immédiatement ouvert une enquête. Un accident singulier, dit le XIX' Siècle, et qui aurait pu avoir des suites graves, viciit d'arriver Mlle Déjazet. Dans un appartement de l'hôtel du Faisan, A Tours, où clic était descendue, Mile Dcjazet présidait avec sou soin habituel, A ses derniers préparatifs, lorsqu'elle s'aperçut qu'elle avait oublié quelque chose tout au haut de sou armoire A glace. Légère comme un oiseau, Dcjazet, toujours seule, escalade lestement les rayons de l'armoire... Mal heureusement, le meuble, dont celte ascension intem pestive avait déplacé l'équilibre, bascule et tombe sur le parquet, entraîna ut dans sa ctiùle l'éininente actrice, qui se trouve emprisonnée pour ainsi dire dans un des compartiments du meuble. On accourt au bruit, on délivre Déjazet de sa prison improvisée, et on constate avec bonheur que tout le mat se borne A quelques contusions sans gravité et qui n'empêcheront pas l'inimitable artiste de continuer, sur une nouvelle scène, le cours de ses brillants succès. IISBCHK n'ÏPKIW. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 21 Février 1874. NATURE quantités prix moyen poids si" sua vaasUKs. PAR dit grains etdenuées. kilogrammes. cent kilogrammes. l'hectolitre Froment 23,800 fr. 40 50 80 3,600 27 75 73 700 29 25 44 Pois 2,000 26 50 80 Féveroles. 4,600 28 50 80 Pommesde terre. 5.000 7 50 Beurre ii 345 00 État-civil d'Tpbbs, ti» 15 Février au 21 inclus. Naissances. Sexe masculin 7 idem féminin 5 total 'O. Mariages. Plancke, Désiré, maréclial-fcrrant, et Boudry Émélie couturière. Barroen Désiré journalier, et Brault, Sophie, dentellière. Packet, Pierre journalier, et CoorenÊincrcnce, dentellière.' Pannekoucke, Louis, maçon, et Cnockaert, Marie, dentellière. Cilor, Edmond, journalier, et Jacques, Marie, dentellière. Décès. GillebertCharles 60 ans marchand époux de Marie Samyn, rue dcDixmude. Vlaminck, Cécile 80 ans, sans profession veuve de François Dcgryse, rue des Chiens. Duel, Jean, 75 ans, jour nalier époux de Thérèse Alleman rue de Meniu. Hallo Sophie 78 ans sans profession célibataire rue de Lille. Feys, Bernard, G7 ans, prêtre, rue do la Bouche. Rosseel, Déméirie, 19 s/ns, dentellière, célibataire, rue de Menin. Brïiqgiman, Ferdi nand, 21 ans, soldat l'École de cavalerie, vue des Boucher Dehem, Amélie, 75 ans, sans profession, veuve- Jacques Beke, Place S' Jacques. De Bethuiie, phine 74 ans sans profession veuve 0e Cr"- su» - u'Eunetiercs rue de Lille. Devroede ans, ouvrier agricole céli célibataire sexe masi Tbourout. EpGnts au-dessq, féminin 1, total 2 1 pu veutcj i&umJ ie qtj'il se trouve sévè [touj/jurs être rétabli [>es<V»iUiers de persi

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3