r JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, W° 3.448. Dimanche, 34e ANNÉE. 17 Mai 1874. 6 FRANCS PAR AN. Nouvelles «le réli*augcr. Baitcriciir. -m* CHAMBRE. RENOUVELLEMENT PARTIEL DES CHAMBRES LÉGISLATIVES. CHRONIQUE ÉLECTORALE. LE PBOGBÉS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT ECNDO. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrond1 administratif cl judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem" Pour le restant du pays7-00 Tool ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annosces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cher. JIM. Leciiein et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles. Un journal anglais la Pall Mail Gazette lance aujourd'hui une grosse nouvelle -sensation. Il s'agirait de recherches que ferait la police dans les papiers du grand-duc Nicolas, lequel auraitété misaux arrêts dans ses appartements. On ne dit pas pour quelle cause on sous l'action de quels soupçons. Il va de soi que nous ne mentionnons un tel bruit que sous toutes les réserves de droit, et probablement même nous le passerions sous silence, si la Pall Mail Gazette ne jouissait pas, juste titre, de la réputation d'être un journal sérieux et minutieux dans le contrôle de ses informations. Le roi des Pays-Bas a reçu officiellement hier l'occasion de la fête jubilaire de son avènement les hommages des corps constitués. A l'Adresse des États-Généraux le roi Guillaume a lépoudn avec une reconnaissance émue. Le don national, recueilli au moyen de souscriptions volontaires qui lui a été offert par M. le bourgmestre d'Amsterdam a été destiné par le Roi former un pour les invalideset les vétérans de l'armée néer landaise des Indes. L'empereur Alexandre arrivé hier 4 une heure 4 Amsterdam en est reparti 4 heures t/2 pour Fles- singue, accompagné par le prince d'Orange. 11 est atten du aujourd'hui 4 Gravesend. A Berlin, le bruit courait hier que le comte d'Arnira allait être mis en disponibilité. L'ancien ambassadeur Paris n'a pas obtenu l'audience qu'il avait sollicitée de l'Empereur avant le départ de son souverain pour Wiesbaden. Du reste le langage des journaux minis tériels avait fait pressentir cette issue du couflit entre le prince de Bismarck et M. d'Arnira. Les carlistes qui, depuis leur retraite devant Bilbao étaient très-découragésreprennent confiance dans leur cause. Une nouvelle proclamation de don Carlos ne parle plus de traverser triomphalement l'Espagne jusqu'à Cadix, elle se borne annoncer une résistance déterminée en Biscaye. Le raaiécbal Coucha n'attend que des vivres .et des munjtions pour aller mettre l'affirmation l'épreuve. Il pénétrera dans la province par la vallée de Durango et ne pense pas rencontrer de grands obstacles jusqu'à la résidence favorite du pré tendant. Le massif de la Navarre, qui s'étend de Tolosa Estclla, sera' plus difficile soumettre. En attendant la reprise des opérations le maréchal met Bilbao et Portugalcle l'abri d'ua retour offensif des bandes ennemies. Vpiirs, le 16 Mal. Le Moniteur1 publie le résumé comparatif du mouvement des recettes du chemin de fer pendant le mois de février passé, il accuse une diminution de 150,954 francs. La comparaison pour les mois de janvier et de février des années 1873 et 1874 donnent un déficit de 462,101 francs pour l'année courante. Ce renseignement n'est pas dédaigner, au moment où l'on discute le budget des travaux publics et les avantages du tarif Wasseige. Les recettes diminuent, les frais d'exploitation aug mentent. C'est un fait.Constant que les discours de MM. Wasseige, Moncbeur etBeernaert ne parvien dront pas détruire mais ce qu'ils ont détruit, c'est la bonne renommée de nos chemins de fer, dont l'excellente administration faisait l'admiration de l'Eurofre. Tandis'que la moyenne des frais d'exploitatiôn était d'A49 p. c. pendant la période décennale qui a précujjé 1870, elle s'est élevée graduellement de la recette brute. C'est là un fait incroyable, si l'on prend pour élément de compa raison ce qui se passe sur les lignes concédées et chez les nations voisines. Jadis les chemins de fer étaient en bénéfice, et l'on faisait de grands voyages bon marché.Main tenant ils sont en perte, et il en est des excursions lointaines comme du remplacementles riches seuls peuvent se les permettre. La démocratique réforme de M. Wasseige n'a eu pour résultat que de favoriser les pèleri nages et les kermesses de village. C'est toujours l'application du système qui par que les habitants dans d'étroites limites et qui les empêche d'aller se frotter et se polir au contact d'autres mœurs et d'autres habitudes On domine plus facilement les petits groupes que les grands. En attendant, le cabinet justifie tous les jours de mieux en mieux, son titre de ministère de la, Banqueroute. On nous écrit de Poperingbe Dimanche dernier notre ville était de nouveau en fête Monsieur le Gouverneur, notre concitoyen, offrait en prix douze magnifiques couverts en argent la Société d'archers cte*S' Sébastien, dont il est le Président d'honneur. M. Yrambouttou jours bienveillant pour sa ville natale avait bien voulu ce jour-là se rendre au milieu de nous. Une magnifique ovation lui était réservée de toutes parts flottaient des drapeaux vers trois heures de l'après-dinée, une brillante sérénade lui fut donnée gar la musique de la société philharmonique puis au milieu d'un immense concours de monde .mu sique et archers ont escorté M. le Gouverneur au local du tir. Sur son passage M. Vrambout a été accueilli par lés marques de la plus chaleureuse sympathie et par les cris répétés de Vive le Gouverneur Nous avons remarqué avec plaisir dans ce cor tège la présence des membres cléricaux de la Société de S' Sébastien qui certainement, par leur présence ontvoulu protester contre les indignes calomnies que certaine presse sans vergogne n'a pas eu honte jadis de Iancep contre notre honorable Gouverneur. Aux abords de la gare où le tir avait lieu plus de 3,000 personnes s'étaient données rendez-vous; pendant que la musique faisait résonner l'air de ses joyeux accents. Un souper offert par Monsieur le Gouverneur aux musiciens, a clôturé cette charmante fête. MM. Jottrand et Bergé qui ont pris la parole mercredi la Chambre des représentants, ont res titué la discussion son caractère politique, et tous les deux ont formulé une énergique revendication des principes du libéralisme. M. Jottrand a continué l'éducation de M. Beer- naert qui doit commencer se demander ce qu'il allait faire dans cette galère cléricale sur laquelle il s'est embarqué le cœur léger, et sans trop savoir ce qu'il voulait. L'honorable député de Bruxelles a eu parfaite ment raison de dire que la candidature du minis tre des travaux publics Soignjes était un acte de corruption électorale. M. Bergé fait bondir 1 M'Ôîte sur ses bancs en montrant les conséquent logiques du Sytta- busqui vont jusqu'à légitimer le rétablissement de l'inquisition. M. Wasseige a essayé de répondre au discours prononcé la veille par M. Jamar et spécialement la partie relative aux tarifs. Quand nous pourrons reproduire d'après les Annales l'exécution qui a été faite du tarif de 1871 par le prédécesseur de M. Wasseige au département des travaux publics, on verra combien il était impossible d'opposer un argument sérieux aux critiques de M. Jamar. Mais M. Wasseige ne doute de rien. Il est intimement persuadé que les chemins de fer belges n'ont jamais mieux fonctionné que sous son administration ii est persuadé que si la pro testation de la conscience publique ne l'avait renversé du pouvoir le trésor de l'État serait rempli jusqu'aux bords. Il est persuadé qu'il a introduit une réformé démocratique dans les trans ports et que le parti libéral revenu au pouvoir n'oserait commettre le sacrilège d'y porter atteinte. C'est ce. que nous aurons bientôt l'occasion de constater ,.et la jubilation béate de M. Wasseige ne dépassera point ce printemps. La discussion continuera vendredi. Au début de la séance, M. Van Q verlonp. a déposé sur le bureau le rapport sur le projet de loi relatif au domicile de secours. Echo du Pari.) En exécution des articles 51 et 55 de la Consti tution et les lois électorales, un arrêté royal du II convoque pour le mardi, 9juin prochain, 9 heures du matin, les collèges électoraux des divers arron dissements des provinces de Flandre orientale Hainaut, Liège et Limbourg, àl'effet d'élire chacun le nombre de représentants et de sénateurs auquel ils ont droit. En cas de ballottage, s'il ne peut commencer au plus tard 5 heures", il aura lieu sans convocation nouvelle des électeurs, le mardi, 16 juin suivant, 9 heures du matin. La réconciliation des libéraux est un fait accom pli Charleroi. Voici la liste définitive des candi dats adoptée dans la réunion d'hier Pour la Chambre MM. Pirmez, Eudore Sabatier, ancien représentant Vandamme, notaire Seneffe Casimir Lambert, industriel Charleroi Jacqmain, bourgmestre de Jumet. Pour le Sénat MM. Baliseaux Dewandre Piret-Goblet, conseiller provincial 1 g g Hier, le tribunal civil séant Brugesaprol son jugement dans la poursuite en ma+ière plinaire dirigée contre M. le notaire De Busse Nous n'avons pas rendu compte de cette caus plus que de toute autre en pareille matière q téresse peu le public. Les feuilles cléricales i un but facile pénétrer, en ont voulu tirer j dans l'espoir sans.doute de ternir l'une de talions les pins belles et les plus inatt elles ont répandu l'accusation avec une f

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1