r
Verviers. MM. David, Ortmans-Hauzeur,
Peltzer. libéraux.
M. Cornesse, le ferblantier, n'arrive pas au
ballotage.
Buy. MM. de Macar, de Lhoneux, libéraux.
Waremme. M. Delexhy, libéral.
Llmbonr;.
Basselt. MM. de Theux Thonissen cléri
caux.
Tongres. MM. Julliot, de Borchgrave, cléri
caux.
Maeseyck. M. Ch. Vilain XIIII, clérical.
Notre honorable sénateur M. le Bon Mazeman
de Couthove, a profité de la discussion du budget
des travaux publics pour rappeler les justes griefs
que nos populations ont charge du gouvernement
clérical que nous subissons depuis quatre années.
Trois cent millions ont, en effet, été dépensés
depuis l'avènement de notre régime clérical, pour
divers travaux publics et pas un centime de cette
énorme somme ne profite notre arrondissement
en fait de chemin de fer nous continuons subir
des tarifs onéreux et écrasants le canal de la
Lys l'Yperlée reste là, inachevé, et les travaux
de l'Yser avancent avec une telle lenteur que c'est
douter de leur achèvement ces divers griefs
ont été exposés, par notre honorable sénateur,
avec une grande lucidité mais nous doutons
malgré cela qu'ils soient redressés de sitôt qu'im
porte au ministère actuel la Flandre Occidentale
Le concours de nos Biebuyck, de nos Berten, de
nos Visart, n'est-il pas acquis quand même la
politique cléricale D'ailleurs, la situation finan
cière du pays est tellement compromise, par suite
de la déplorable gestion de M. Malou, qu'à moins
de créer de nouveaux impôts, le gouvernement,
quel qu'il soit, se trouvera pour longtemps dans
l'impossibilité de reprendre nos voies ferrées et
d'entreprendre de nouveaux travaux.
Ceci dit, nous nous associons, sans réserve, aux
réclamations de notre honorable sénateur, qui, en
cette circonstance, a été une fois de plus l'écho
fidèle de l'opinion publique.
M. le baron Mazeman de Couthove. Je
crois devoir reproduire quelques observations que
j'ai déjà faites dans cette enceinte, depuis plusieurs
nnées elles concernent d'abord la reprise des
chemins de fer de la Flandre occidentalè;ensuite,
le canal de la Lys Yperlée, enfin l'Yser.
Depuis que les chemins de fer de la Flandre occi
dentale sont exploités par la société- dés Bassins
Houillers, le service, je le reconnais, s'y fait beau
coup plus régulièrement et dans de meilleures
conditions qu'auparavant je dirai même que le
directeur de ce réseau spécial s'acquitte parfaite
ment de sa tâche il fait tout ce qu'il peut pour
prévenir les accidents et pour empêcher les retards
de.se produire.
Mais il est un mal originel organique dont la
plus sage exploitation ne peut détruire les néfastes
conséquences je veux parler des tarifs tarifs
plus élevés que ceux des autres lignes tarifs
onéreux tarifs écrasants pour nos populations
flamandes tarifs, en un mot, qui sont la cause de
tout le mal et la source de tous nos griefs si légi
times et si fondés
V», Je viens demander au gouvernement s'il ne
aera pas enfin écouter nos plaintes si fondées
fait et en droit
lignes de la Flandre occidentale, on paye
aipour le transport des marchandises
p. c. de plus que sur n'importe quelles
rrées en Belgique.
une injustice criante une intolérable
[ous le^Belges sont égaux Tous ont les mêmes
L/V Flamands ne sont-ils plus Belges
rquoi ifc' sont-ils pas régis- par les tarifs en
sur «u ifles autres lignes belges,-notamment sur
ihva/ de l'État belge qui favorise le corn
et l'industrie des autres provinces et dont
I*Abons Flamands payons l'entretien et l'ex-
ition au profit de nos concurrent?
T. le ministre des travaux pui' Ns dira,
«peut rien aussi longtenq
des Bassins Houillers ne dépassera pas le maximum
des tarifs fixé par l'acte de concession.
Si les finances du pays avaient été sagement
administrées depuis 1870 .comme elles l'ont été
jusqu'alors on aurait pu reprendre les voies
ferrées de la Flandrecomme on en a repris
d'autres mais dans l'état de désarroi où se trouve
le trésor le gouvernement est réduit l'impuis
sance et c'est nous Flamands qui subissons les
tristes conséquences de ces erreurs financières
Je crois cependant qu'en attendant des temps
meilleurs M. le ministre doit chercher atténuer
le mal signalé en obtenant par, son influence que
la Flandre soit traitée en matière de tarifs de
transport par chemin de fer au moins peu près
sur le même pied que les autres parties du pays.
Nous ne pouvons pas rester dans la condition où
nous sommes actuellement et qui nous ruine il
est urgent de prendre des mesures efficaces et
promptes pour que les habitants de la Flandre occi
dentale ne payent pas énormément plus cher que
les autres habitants da pays le transport de leurs
marchandises par chemin de fer.
La seconde observation que j'ai présenter M.
le ministre des travaux publics concerne la reprise
du canal de la Lys l'Yperlée.
Ce canal a été décrété en 1865 il est loin d'être
achevé en l'an de grâce 1874 Depuis un an on
n'y travaille plus ce grand travail est dans un état
d'abandon complet
Il faudra bien cependant que le gouvernement
qui est coassocié prenne des mesures pour que la
compagnie concessionnaire exécute ses engage
ments.
Plusieurs délais ont déjà été accordés or je
le répète ce canal est aujourd'hui dans un état
pitoyable.
Il est donc indispensable et juste que l'État
coassocié, comme je viens de le dire, intervienne
pour que notre province soit enfin dotée d'une voie
navigable dont l'utilité est incontestée et incontes
table.
Si cette intervention tardait se produire, la
situation actuelle s'aggraverait encore, car. depuis
que les travaux du canal sont abandonnés des
éboulements s'y produisent de tous côfés et bientôt
le canal n'existera plus du tout. Tous les ouvrages
faits seront ou gravement détériorés ou totale-
ments perdus.
L'Etat a pris pour 2,800,000 francs d'actions
il a payé 2,600,000 fr. Il importe dans l'intérêt
des populations, comme dans celui du trésor que ce
capital ne reste pas entièrement improductif et
surtout ne soit pas perdu.
J'engage donc vivement le gouvernement in
tervenir soit en reprenant le canalsoit par des
mesures financières pour que cette voie navigable
s'achève dans un bref délai il y a là la fois une
question d'équité et de bonne administration.
Un mot, en finissant, propos de l'Yser
Depuis longues années lè gouvernement a
dépensé beaucoup d'argent pour améliorer le cours
de cette rivière et prévenir les inondations dans
sa riche vallée.
Mais il reste encore beaucoup faire pour obte
nir des résultats sérieux et définitifs.
Que fait le gouvernement i il se hâte lentement.
Sur le haut Y'ser par exemple il a commencé
par mettre en adjudication seulement des travaux
de terrassement sur une étendue de 400 mètres, et
quelques années après, il en a adjugé encore 400
et ainsi de suite. Mais, de cette manière, le travail
n'avance que très-lentement.
J'engage donc de nouveau le gouvernement
bien vouloir activer l'exécution de ces travaux
leur complet achèvement peut seulje le répète
mettre un terme a de déplorables inondations, trop
fréquentes encore et faciliter la navigation dans
des contrées du. pays dont les intérêts les plus
essentiels ont été trop méconnus dans les dernières
années.
Telles rsont les observations que je tenais
présenter au Sénat.
ni» ej
ville d'tpheg. coysf.ii. commwkai..
Séance publigte, Samedi 13 Juin 1874,
quatn heures de relevée.
ORDRÎ du joua
Communiexfion de i^ces. -^"iRapporlG,: a. Sur
les comptes 1869 187^^^^^etc., de la Société .des
Beaux-Arts. b. Sur le compte 1873 et budget 1874
des Salles d'asile. c. Sur le compte 1873 du Collège
communal. d. Sur le compte 1873 et budget 1875
de l'École moyenne. g. Sur la comptabilité de la
musique et du corps des Sapeurs-Pompiers. p. Sur
le compte 1872 et budget 1874 du Bureau de bienfai
sance. g. Sur le compte 1873 de l'atelier-modèle.
a. Sur le relevé des dépenses imprévues imputées
sur le crédit budgétaire de 1873. 3" Procès-verbal
de la location publique de biens ruraux des Hospices.
4° De In vente des sapins coupés dans les bois de la
dite administration. 5" Projet d'échange de pro
priétés entre les Hospices et M. Jules C-<pron. 6"
Radiation d'une inscription hypothécaire prise au pro
fit des Hospices. 7° Arrêter définitivement le
programme des fêtes et divertissements de la fête
comintiuule.
.ASSOCIATION AGRICOLE
DE L'AUROiNDISSEMENT D'YPRES.
Ypres, le 8 Juin 1874.
A Messieurs les Membres deVAssociation agricole
et Messieurs les Instituteurs de l'arrondis
sement.
Nous avons l'honneur de vous rappeler que M.
Deleu donnera ses troisième et quatrième Confé
rences sur la chimie agricole, les Samedis 13 et 27
Juin, chaque fois onze heures très-précises du
matin; ces conférences auront lieu, comme par le
passé, dans la Salle Bleue de l'Hôtel-de-ville
d'Ypres.
Nous convions tout spécialement Messieurs les
instituteurs y assister.
Nous saisissons aussi cette occasion pour faire
connaître Messieurs les instituteurs qui voudront
introduire ou étendre l'enseignement agricole dans
leurs écoles, qu'ils peuvent réclamer les livres, dont
ils ont besoin cet effet, en ayant soin d'indiquer
M. le Président les titres des ouvrages qu'ils
désirent obtenir.
Ces livres seront fournis gratuitement sous la
seule condition de rester la propriété de l'école.
Agréez Messieurs, l'assurance de notre consi
dération distinguée.
LE PRÉSIDENT,
le secrétaire, nekki carton.
f l. de devne.
Le collège des bourgmestre et échevins d'An
vers a été reçu jeudi dernier par le Roi.
Le Roi a prié M. Van der Taelen d'être son in
terprête auprès des diverses nations d'Anvers,
pour les remercier une fois encore de l'imposant
cortège organisé lors des fêtes, dont la famille
royale gardera un impénssahle souvenir.
M. Van der. Taelen s'est acquitté de cette mission
auprès-des diverses nations.
En chemin de fer, deux messieurs, pour passer
le temps, disent un mal affreux des femmes dont,
faut-il croire, ils ont se plaindre.
L'un des deux est féroce l'autre, plus doux,
leur cherche des circonstances atténuantes...
Elles sont méchantes, mauvaises, cruelles...
Sans doute, sans doute. Mais pourtant n
faut bien reconnaître qu'elles ont quelquefois du
dévouement... Les sœurs de charité, par exemple.
L'homme féroce bondit
Vous ne savez pas donc pourquoi les femmes
se font sœurs de charité...
Mais il semble que c'est...
C'est pourvoir souffrir les hommes de plus
près.
i-i ii «—h
Le vrai programme du libéralisme dit le Cour
rier de Bruxelles c'est de renfermer le clergé
dans ses églises et de l'exclure de l'ordre politique.
Mais ce programme devrait plutôt être celui du
clergé. IÉÉiÉ':
Le jour où le clergé restera dans ses églises il
retrouvera son prestige si compromis .par ses
ambitions politiques.
Depuis trois semaines une pluie de décorations
tombait tous les piatins par le canal d|^Moniteur.
On se disait -Les électioîh^appyhent... et
on ouvrait son parapluie. S™
Avant-hier une autre pluie est tomate tou
jours sans doute cause des élections^- une
pluie dé nominations dans les ministères.