I nouvelles diverses. Un bonhomme étant mortles héritiers avaient demandé la pose des scellés. Le juge de paix se trans porta donc au domicileaccompagné de son greffier auquel après les principales formalités il laissa le soin de mettre les cachets réglementaires. Celui-ci commença poser les scellés sur le sacré- laire sur la commode sur le tiroir de la table etc. puis avisant au fond du logement une porte dissimulée qui lui parut devoir être celle d'un placard, il s'appro cha avec son cachet, sa cire et sa bougie. Crac... en un clin-d'œil la main expérimentée du greffier eut collé la bande de parchemin. Mais, comme il appliquait le cachet des profondeurs du placard line voix lamentable s'écria Il y a quelqu'un Comment, il y a quelqu'un fit le greffier stu péfait en bondissant. El que faites-vous ià s'il vous plaît Ce que j'y fais Oui, comment êtes-vous entré dans ce placard Mais, ce n'est pas un placard, c'est.... Ali sapristi, dit le greffier, et moi, qui viens de mettre les scellés Eh bien ôtez-les, ôlez-Ics vile. Les ôter malheureux, y songez-vous Bris de scellés... articles 249, 256 du code pénal... les travaux forcés temps Jamais Mais cependant saerehfcu, je ne puis pas res ter ici jusqu'au jour de l'inventaire. Patientez je vais aller consulter M. le juge de paix. Il alla consulter en effet le magistrat qui faillit mou rir de rire l'audition du cas nouveau soumis sa, jurisprudence et s'empressa d'aller au plus vite déli vrer le prisonnier. Mais deux heures s'étaient passées Iloffman est aussi bientôt dans la rue. Il retrouve sa victime rue Clacs se jette de nouveau sur clic et do son couteau lui troue la poitrine. Epuisée, Pétronille Vrébos tombe. La police arrive, et la blessée est trans portée l'hôpital pendant que l'assassin poursuit son chemin vers la ville. Quelques heures après on l'arrêtait dans un caba ret de la rue Saïut-Gliislain sans qu'il cherchât opposer la moindre résistance. Il paraissait fort calme et se disposait a-t-il dit, aller se constituer prison nier. Conduit devant te juge d'intruction. il a subi un premier interrogatoire et a tout avoué. Pétronille Vrébos n'a pas tardé succomber. Elle avait été frappée par le meurtrier avec une telle rage que les médecins n'ont pas constaté moins de dix blessures pouvant entraîner la mort. Elle en avait au sein gauche quatre dont l'uue traversant le poumon. Hoffman a étéécroué. Il ne manifeste aueup regret de son crime, que la jalousie, dit-il, lui a inspiré. La commune de S' Gilles lez-Brnxollcs a été, hier matin, le théâtre d'un assassinat, où celui qui s'en est rendu coupable a montré le plus furieux acharnement. Une jeune fille, servante dans un cabaret de la chaussée de Forcst, a été tuée 4 coups de couteau par un caporal aux sapeurs-pompiers de Bruxelles. Voici comment les faits se sont passés Le cabareticr venait de sortir de chez lui, lorsque, vers six heures, le caporal Hoffman s'y présentait, demandant un verre de liqueur. La servante, Pétro nille Vrébos, était seule alors dans la salle du cabaret, et ce fut elle qui le servit. Elle le connaissait, et avait eu avec lui «les relations qu'elle avait rompues pour fuir ses mauvais traitements. Depuis h rupture elle avait un autre galant. En voyant Hoffman peut-être pouvait-elle s'attendre de jalouses récriminations. |1 n'en fut rien, et c'est sans mol dire que son ancien amant se précipita sur elle, armé d'un couteau dont; avant qu'elle eut le temps de crier, il lui porta plusieurs coups. Affolée elle s'échappe et se réfugie dans la cour il l'y poursuit et la'frappc encore, cherchant lui couper la gorge. Elle se défend comme elle peut et appelle l'aide. La cahnrctière l'entend, accourt, se saisit d'une chaise, en frappe l'assassin 4 la léle, et le force rentrer dans l'estaminet, tandis que la pauvre fille, couverte de sang, sortait de la maison par une porte de derrière. Un des effets les plus surprenants du traitement par l'eau froide dans les cas de fièvre typhoïde., raconté par le Journal de Lyon Un médecin bien connu, de notre ville, allait derniè rement faire une visite chez un paysan des environs de Lyon, atteint de la fièvre. 11 fit son ordonnance, donna des recommandations aux pareuts du malade, et promit de revenir le lende main. En effet, 4 l'heure dite, notre docteur se trouvait chez son client Mais avant d'entrer, il fut rencontré par le frère du malade qui lui dit Ali monsieur votre traite ment par l'eau froide a fait joliment d'effet... Seule ment je crois que mon frère est mort. Bah com ment cela se lait-il Je ne sais point monsieur. Peut-être est-ce parce que nous lui avons fait prendre son bain un peu trop longtemps. Mais pourquoi n'avcz-vntis pas suivi exactement mes prescriptions Ali je vais vous dire monsieur. La corde s'est cassée... Comment la corde que veut dire Ah voila c'est que nous n'avions pas de baignoire... Alors nous avons descendu notre mnladc dans la citerne en le maintenant au moyen d'une corde que nous loi avons passée sous les bras. Quand il a senti l'eau il s'est si tellement débattu que la corde s'est cassée. Il a fallu aller chercher une échelle de nou velles cordes etc. Ça lions a bien pris trois quarts d'heure Bigre mais vous éles fou EiiGn menez-moi vers votre frère. Et notre docteur entre dans la chambre du moribond qui ne bougeait mie. Eli bien voici ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette histoire absolument véridique c'est que après des frictions continues, le malade revint la vie, et le docteur reconnut que le prétendu moribond ne s'était jamais si bien porté de sa vie. Toute sa fièvre avait disparu. On lit dans le Journal des Débats Une récente discussion provoquée 4 l'Académie de Médecine a montré surabondamment que l'examen attentif des signes de la mort par un médecin rendait impossibles les enterrements prématurés. 41. Henri Roger dans un brillant aperçu historique a prouvé que toutes les légendes fantastiques rapportées 4 ce sujet ne sont pas plus authentiques que l'histoire ra contée récemment par un journal du Midi. Quoique les signes caractéristiques de la mort réelle soient déjà nombreux on est toujours heureux d'en enregistrer un nouveau. Aussi voulons-nous citer celui que pro pose M. le docteur Vcync, ancien interne des hôpitaux de Paris. Il consiste dans l'incision d'une artère super ficielle si eu ouvrant le vaisseau il sort du sang ou n'a affaire qu'à une mort apparente si rien ne s'écoule, la mort est réelle. Ce signe en cifetest infaillible après la mortles artères sont vides de sang si bien que les anciens, par un défaut de jugement, pensaient qu'elles ne contenaient que de l'air. Pendant la vie elles charrient 4 travers nos tissus le sang rouge, lorsque la vie cesse le cœur cessant de battre,' l'ondée sanguine no vient plus les remplir la circulation s'arrête et elles ne contiennent plus rien. Lo signe proposé par M. Vcyne est donc fondé Sur un fait physiologique incon testable et l'auteur croit avec raison qu'il est d'un effet saisissant sur les parents qui doutent de la mort d'un, être tendrement aimé. Il rapporte quelques cas où son intervention a été nécessaire pour convaincre l'entou rage du défunt. Plusieurs médecins nous ont cité des faits semblables. Mais M. Veyne ajoute très-sagement qu'on ne doit employer son procédé qu'après avoir usé de tous, les autres moyens d'investigation car si l'on est en pré sence d'une mort apparente, et si l'on voit, après l'inci sion, le sang jaillir, il faut lier l'artère sectionnée. Or, tous les médecins savent que cette action n'est pas absolument inoffensive. Aussi' ne devra-t-on avoir recours l'artériotomie qu'à la dernière extrémité. Voici un projet dont on parle beaucoup 4 Paris. Nous ne savons s'il est sérieux, mais il est au moins fort original. Il s'agirait d'un théâtre allant sur l'eau comme de petits bateaux et de fait ce serait un bateau ou plu sieurs bateaux portant une salle de spectacle. Ce théâtre aquatique ou pluvial n'aurait pas de domicile fixe il amarrerait aujourd'hui 4 l'île Saint-Louis, demain au Pont-Royal, et ensuite au Point du Jour, ou ailleurs. Il donnerait des représentations tout le long, le long de la rivière, et les spectateurs qui demeure raient sur un point éloigné recevraient, en prenant leur billet au bureau une correspondance pour les bateaux-mouches. Ce serait charmant. Le dimanche il y aurait des matinées littéraires précédées de bnins 4 fond de bois. Natation et confé rence. On a calculé que cette installation nécessiterait trois embarcations que l'on relierait entrVlles par uii plancher commun, mais qui, ensuite, navigueraient isolément. Tout cela se monterait et se démonterait dans l'espace d'une journée 4 la façon des cirques américains. Il va sans dire que la salle de spectacle serait sur le pont, autour duquel on élèverait une frète cloison en planches. Sans cela les gens indélicats n'auraient qu'à aller se poser sur les quais avoisiuants pour voir la comédie l'œil. Bonne chance aux futurs directeurs de ce théâtre d'été. Leur idée est bizarre ingénieuse, nouvelle, et peut-être serait-elle fructueuse. On ne sait. Pour notre part, nous serions très-contrariés de la voir tomber 4 l'eau. Une bonne nouvelle pour les chefs de musique mili taire et de fanfares les œuvres charmantes de Jules Klein Fraises au Champagne Puzza d'amore Lèvres de feu valses, et les polkas Peau de satin. Cœur d'artichaut dont le succès croît chaqbc jour après avoir paru pour orchestre viennent d'être édi tées pour fanfare3et musique militaire par ,1a maison Ganlrot aîné et C'°, 80, rue de Turenne, Paris. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurables des Voies uhinaIres Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia- tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Vrai Trésor de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, écrit par les gens du monde, 12° édit. t OS fig. Prix 12 fr. chez l'auteur BRUXELLES 18 rue Nolre-Dame-anx-Neiges et chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, 4 Ypres. Consultations tous les jours, de 9 h. I h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, 4 moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé 4 un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de charlatanesque. Le docteur Crommelinr.k engage vivement quiconque se propose de le consulter 4 lire d'abord son ouvrage. 11 ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique <n son genre. Pilules d/Ioltoway. .Pas d'Excuse. Lorsque des milliers de personnes certifient volontairement que cette médecine les a débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur santé ou menaçaient leur existence, il- n'y aucune exonse pour les patieuts qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Hollbway sont particulièrement destinées remédier toutes les défec- -tuosités du cerveau, ries poumons, du coeur, de l'estomac, «te foie, de la région des reins et des intestins. Ces admirables Pilules produisent un effet fortifiant et oonstringent sur la fibre animale, aiguisent l'appétit, améliorent la .digestion, donnent de la'vigueur aux netfs, règlent l'aotiou du fois, des poumons, du cœur et engendrent la bonne humeur. Des avantages aussi étendus n'ont jamais jusqu'ici été connus comme découlant d'une seule source, mais le Professeut Holloway prie l'invalide, quelqu'aflligé qu'il soit, de oonsentir nu essai et déjuger par lui même. Ru vente: Pitntee et Onguent, oher. Farsoo-V ts OuTaive, rr de Oixiiind'e, 55. Ypres,

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 4