C N PQ P5 m T enfant naît de cette union le 7 février 1874 il cesse d'être l'unique descendant légitime de sa mère il perd ses droits l'exemption et est incorporé. T !^i M Pourquoi s'avise-t-il aussi de cesser dé livre en concubinage Mgr l'archevêque de Malines vient de publier une lettre pastorale relative la découverte du tombeau de S'Ambroise Milan. L'éminent prélat profite de cette occasion pour faire un brillant panégyrique de la vie du saint qui fut surtout militante, et rappelle que c'est la lutte le combat, le courage et la patience qui lui donnent son caractère distinctif. Ce panégyrique d'un évêque qui, au iva siècle, a eu lutter aussi contre la puissance temporelle est plein de rapprochements avec les événements de notre temps, et Mgr Deehamps se plait mon trer l'humiliation devant le saint de l'empereur .Théodose qui, après l'avoir bravé, fut obligé d'in cliner la puissance armée de l'empire devant le glaive de la parole. C'est, dit-il, que la société païenne s'en allait alors, pour faire place la société chrétienne, tan dis que, de nos jours, c'est le paganisme qui veut revenir revêtu de nouvelles formes il est vrai mais manifestement le même au fond, puisqu'il ne confesse toujours d'autre dieu vivant que César d'autre empire que celui de la force sans contre poids Aussi, serait-ce en vain que l'on recherche rait, cette heure, des Théodose sur la terre. Mais si la race des Théodose semble s'éteindre, celle des Ambroise ne s'éteint pas^, et elle suffit l'avenir. Les empires passent, l'Église reste et l'Église ne change pas. Pie IX la console aujourd'hui par son invincible courage, et les évêques, son exemple, parlent toujours comme le grand évêque de Milan. On comprend ce que cela veut dire il n'est pas besoin d'y insister. Constatons seulement que grâce la situation que notre constitution fait l'Eglise vis-à-vis de l'État, nous n'avons pas nous préoc cuper, en Belgique, de ces luttes ni de ces combats et nous n'avons pas prévoir que le souverain ait jamais s'incliner devant l'autorité de l'Église pour confesser ses erreurs. [Etoile.) LE TAUX DE L'ESCOMPTE On se souvient que M. Malou a défendu la cause du double étalon monétaire et qu'il fit preuve en cette circonstance des connaissances économiques les plus surprenantes. Un de ses premiers axiomes consistait dire que pour les relations intérieu res, une monnaie ne peut pas se déprécier. La monnaie peut contenir un dixième de métal fin ou neuf dixièmes, cela revient absolufnent au même. C'est par amour de l'art et pour complaire des théoriciens, que l'on exige que la monnaie soit du poids et du titre réglés par la loi. Un deuxième axiome, c'est que, s'il est vrai que l'on ne puisse faire admettre par les étrangers que la monnaie formée d'un dixième de métal fin soit égale la monnaie formée de neuf dixièmes, et que les nationàux aient ainsi subir la perte du change, M. Malou confiait toutefois un procédé l'aide du quel on met cette perte charge de l'étranger. Seulement il garde son secret et n'a pas jusqu'à présent demandé un brevet d'invention. Un troisième axiome, c'est que, lorsqu'un pays a double étalon, il a le bonheur, par cela même, d'avoir plus de fixité dans le taux de l'escomptç et un taux d'escompte moins élevé. L'instabilité et les hausses exagérées de l'escompte, s'écriait-il, ce serait un mal réel et très-grand mal qui serait "ressenti par toutes les classes travailleuses car enfin, lorsque la.cértitude de T escompte un taux modéré n'existe pas, les entreprises, le travail tout est paralysé lorsque Vescompte fait des soubre sauts fréquentscombien dh affaires deviennent onéreuses pour ceux qui en attendaient la prospé rité Plus de stabilité dans les affaires, plus de défense, surtout contre les variations exagérées du prix des capitaux pour Vindustrie et le commerce. Quand un homme d'affaires aussi distingué prononce de pareils oracles, ses adeptes s'inclinent avec respect. Nous avons donc le merveilleux dou ble étalon et jamais nous n'avons eu moins de fixité dans le taux de recompte, ni un escompte plus exceptionnellement élevé. A Londres, l'escompte vient-d'être glissé 2 1/2 p. c., et sur tontes les princip^fcmlaces de commerce de l'Europe, il est oins^^A-qu'en Belgique - Ce fait, si dommageable pour nous, est persis tant il dure depuis longtemps il ne parait pas devoir cesser bientôt- 11 faudra bien se résigner rèconnaitre que:le double étalon .p'a pas les vertus dont l'avait orne M. Malou, et quant au mal dont le pays e?t affligé, par une exception unique, si nous comparons notre situation celle des grands centres commerciaux, il est évident qu'il est dû dès causes locales et non générales, puisqu'elles n'agissent pas ailleurs, et qu'elles dérivent néces sairement de l'échec de l'emprunt de 3 p. c. et des mesures financières adoptées par le gouvernement. [Echo.) On écrit de Bruxelles au Journal de Liège Le recrutement des remplaçants je veux dire des volontaires prime se fait de plus en plus difficilement. Le département de la guerre est loin de compte. Après avoir traité avec des agences par ticulières pour la fourniture d'un lot de rempla çants il a eu recours un moyen extrémé il a promis des primes de racolage. Malgré cela, il n'a pas le nombre d'hommes dont il a besoin pour pourvoir, toutes les demandes. L'opinion générale au .département de la guerre est que la nouvelle loi de milice ne pourra pas recevoir son application et que des mesures devront être soumises d'urgence la législature aussitôt après la rentrée des Cham- jo.uu r ti «T!tr,w*' I t .mm La presse cléricale ouvre une campagne en règle en faveur du vote au canton ou mieux encore, la commune. Pourquoi, pendant qu'elle y est, la presse cléri cale rie réclamerait-elle pas la restauration du ré gime électoral imaginé par le roi Guillaume lr de Hollande A un jour donné le bourgmestre de chaque commune accompagné d'un assesseur s'en allait de porte en porte recueillir dans une urne les suffrages des électeurs. C'est cela qui était commode et libéral Aujourd'hui que les trois quarts des bourgmes tres sont cléricaux, le régime produirait des résul tats bien autrement précieux encore que le voté au canton ou la commune. Une grande frayeur s'est emparée du clan clé rical depuis qu'il est question de faire le grand jour sur les élections de. Gand. Les fraudes que les vertueux cléricaux .gantois ont sur la conscience sont, paraît-ilen tel nombre et de telle nature qu'il suffirait d'un peu de bonne volonté pour les constater ej; pour crier au scandale. Aussi, faisant bonne mine mauvais jeu la presse de sacristie affecte-t-elle un calme imperturbable et prend-blle un ton gouailleur sous lequel percent cependant le dépit et l'anxiété. Nous croyons, dit la Presse belge, que nos adver saires ont tort de s'inquiéter et qu'ils peuvent dor mir sur leurs deux oreilles. Peut-être essayera-t on bien de jeter quelque lumière sur le gâchis électoral de Gand. Mais qu'importe aux^bons cléricaux du moment que l'on se.fiontente.de faire des discours Or la majorité.;dë la Chambre étant restée catholique il n'est pas de frandq catholique qui ne doive trouver grâce ses yeux. Ordonner une enquête serait déjjPtrôp car ce serait mettre en suspicion la bonne fQÎ et la loyauté du clergé et de ses aides. Or, plutôt que de se résigner cela, la majorité se ferait hacheb menue comme chair pâté. v Et voilà où nous en sommes en matière de mora lité politique. i Le Monde illustré de Paris a publié hier un de- sin représentant les élections de Gand.,.' Au premier plan un prêtre qui mofite' la gardé autour de son troupeau, écarte en faisant de grands bras un agent électoral qui.cherche mettre des billets dans les mains des bons villageois... Des tricornes de curés, des casqnejteâ villageoi ses des bâtons de stochslagerS et aes bonnets poils de gendarmes. On ne voit pas.atrtréchose... Voilà qui va donner al France une jolie idée de nos élections. Heureusement pour sauver notre amour pro pre il nous reste toujoursia"ressource de dire 'que le croquis n'est pas exact. Un petit mensonge patriotique... - -VA- État-ci vu, d'ypikkft, dit 14 Juin au 20 inclus. Naissances. Sc^c masculin il idem féminin 5, total 9. Mauiages. Van ffecke Loiî*, carrossier, et Vbl~ laejjs Marie dentellière. Godlschalck Amind cordonnier et Verbtke r Marie, dentellière. Deco- ninckServais, boulanger* et GesquiereLouis, domes tique. Décès. Buralto Amélie 49 ans dentellière célibataire, rue de Wcninck. Enfants au-dessous de 7 ans, sexe masculin 3, idem féminin 0, total 3. VIEILLES ERREURS. une nouvelle bt meilleure philosophie. Nous honorons l'homme qui ne craint pas de dénoncer tes erreurs invétérées auxquelles le monde acquiesce tacitement depuis des siècles et qui défend une théorie nouvelle et plus vraie laquelle les esclaves des préjugés peuvent donner le nom d'hérésie. Tel est Thomas Holloway, le médecin réformateur de notre temps. Son système de iraitemeut lui est propre il est basé sur de nouveaux principes, il a été perfectionné par ses recherches, l'expérimentation el l'observation, il réussit au-delà de toute expression. Les résultais étonuauts produits par ses Pilules dans tous les cas de maladies internes, sont de notoriété publique dans cette contrée et dans le.monde entier. Nous avons eu souvent l'opportunité d'être témoins de la rapidité et perfçc tiou avec lesquelles les affections d'ulcères sont réduites ou plutôt extirpées par l'action combinée de l'Onguent et des Pilules. Ces deux grands spécifies semblent réciproquement s'aider dans la guéri.-on de cette classe de maladies. Beaucoup de praticiens out peur d'entreprendre la guérison d'un mal de jambe ou d'un abçès profond de la réduction d'une loupe oud'une. tumeur. Quelque bonnes que soie.ir, excepté oeltës d'Ifollo^ay, tontes les méthodes de traitement de ces espèces de maladies, elles sont toutes superficielles mais loi. les impute tout d'abord, l'état d'un sang vioié, et attaque le poison jeté dans U circula tion par les organes absoibanls, a sa source, l'estomac et les intestins. Pendant que les Pilules agîss' ni sur les organes et sur les fluides qu'elles électeut, il applique l'Onguent l'extérieur l'endroit où le mal%est placé et attaque l'inflammation et la décomposition externes travers les pores. Ainsi l'ulcère, la plaie, l'abcès, la tumeur ou le cancer sont soumis une double attaque du dedans et du dehors. Pour se servir d'une expression militaire, ils sont complètement investis. L'écoulement du poison de I intérieur e»t coupé et le virus déjà en circulation dans les vaisseaux extérieurs est neutralisé. Cela fait, l'action morbide cesse, et la guérison est sûrement et définitivement accomplie. I.a philosophie'sur laquelle sa pratique est basée est saine,ses résultais sont toujours salutaires. M. CRÔMMEL1NCK, Traitement des maladies chro niques, réputées incurablesdes Voies uiiixaiiiks (Epuisement, catarrhe vésical rétrécissements viola tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Vu ai TnÉson de la santé ou Ihraité des maladies des voies urinaires, écrit par les gens du monde, 12° éd t. lf>5 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur, BRUXELLES 18 rue Notre-Daïuc-aux-Neigcs ot chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Ypres. Consultations tous les jours, de 9 il. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable. N- B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que pur une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatanesque. Le docteur Crommelinc.k engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. U ose se flatter qqje nul ne regrettera de l'avoir lu. C est un ouvrage unique «n son genre. Onguent et Pilules //olloway. Souffrance secrète Vaincue. Bëauooup de maladies |xis|^ut chez certaines personnes que sciemment préfèrent MM pQctfef en sheucèaqim. d'eu Caire part a leur plus grand ami. Aucune application ne peut rivaliser avec l'Onguent rafraîchissant et eprataf d'Holloway p.nu ,W soulage ment.et là guérison qu'il procure dans les caj d'hemorrojdrst fistules et autres maladi.3 également pénibles Un martyr, écri- ainsi: J'ai souffert d'une àtlaqueteuible d'bétuor<mdes, peu - dant plus de sis mois dans cet espace de temps, j'ai payé plus de dix livres sterling aux Médecins ïads obtenir le moindre avantage de leui avis et quand je me déterminai substituer l'emploi YleAbs remèdes leurs prescription^, une quantité vrai ment petite «le ceux-ci a suffi pour me guérir radicalem. ut. -• .sa "Y* vWî Et» vente: Pilules et Onguent, gbea.FarsOu-V.a Outbivk, rue de Oixmudé, 55. Ypres. U ïr- p O a «d -i p -d a H •d. a u p -d H Ctf U O en o> H O <v S Q? T3 N 00 H H a s H 3 Q H k o 99 cT •a S-s E 2 «a -o co ui v> H ce -t O co WJ Cd es -i f» U u S K5 ZI a u S <o tAi S H M -i -s Itls I -I s J O M U o* S o a? x .- 111 ei tr -p

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3