i|isa 15 s fa - Ils sont tous ainsidit la Gazette. Ont-ils sujet de croire que l'on a besoin d'eux Ils font les difficiles et se disentdegoûtés des affaires publiques. Mais demandez-leur de s'en aller ils résistent et l'on a toutes les peines du monde les mettre dehors. NÉCROLOGIE. Les funérailles de M. David, représentant de Ver- viers, ont eu lieu jeudi après-midi Dolliain-Liinboiirg avec une imposante solennité. Une foule énorme assis tait cette cérémonie funèbre toutes les notabilités de Vervicrs et de l'arrondissement avaient voulu donner un dernier témoignage de sympathie et de regrets au représentant dévoué, li l'Iionnétc homme que ses con citoyens iravairnt pas eessé depuis vingt-sept ans, d'honorer de leurs suffrages. Plusieurs sénateurs et représentants, étaient également venus Limbourg pour rendre les derniers devoirs leur collègue et ami; nous citerons parmi eux MM. Laoureux et le comte de Looz sénateurs; MM. d'Aiidrimout Dupont, Jamar, Piedbœuf, Bcrgé, Deracur, Jollrand, Houtnrt, Defuisscaux ét le baron Srioy, membres de la Chambre; les nouveaux députés de Vervicrs, MM.'Ortmons- Ilauzcur et Pcltzcr M. Morcau, ancien vice-président de la Chambre et membre de la cour des comptes, etc. Conformément aux ordres donnés par la questure de la Chambre, le corps de musique et un bataillon du 11" de ligne, en garnison Liège, avaient élé envoyés Limbourg pour rendre M. David les honneuis mi litaires. Le bataillon d'infanterie et le corps des chas seurs île ta garde civique de Vervicrs assistaient aussi ces funéi ailles. La foule était telle qu'outre 1rs trains ordinaires, deux convois spéciaux ont dû éire organisés, dans l'après-midi, de Vervicrs Dolhain. La petite ville de Limbourg n'avait jamais vu autant de monde dans ses murs; tous 1rs habitants s'étaient associés la douleur publique en fermant, en signe de deuil, les fenêtres do leurs maisons. Des discours ont été prononcés par MM. d'Andri- mont, Ortuians-IIauzcur, Célestin Martin et Defuis scaux. Un immense cortège s'est ensuite formé pour accom pagner le corps au cimetière. La marche était ouverte par la musique et le bataillon du 11* de ligne,la garde civique de Verviers et les fanfares de Dolhain. Puis venaient les huissiers de la Chambre, précédant le cercueil. MM. Dejardin, bourgmestre de Dolbain- Limbourg, Laoureux, Orlmans et d'Andrimont tenaient les coins du poêle. Le deuil était conduit par le Gis et le gendre du défunt. Au cimetière, devant une foule recueillie de trois mille personnes, deux discours ont encore été pronon cés, par M. Dejardin et par le directeur des Fanfares de Dolhain, M. Longtain. Fidèle aux convictions de toute sa vie, M. David est mort en libre-penseur. Il parait que le doyen de Lim bourg voulait qu'une fosse fût creusée dans le coin des réprouvés mais le bourgmestre a opposé cette pré tention un refus absolu. Nouvelles diverses. Mercredi le tribunal de liasselt a rendu son juge ment dans l'affaire intentée par M. Sclioolmecslers notaire Maoscyck au journal clérical de cette ville Ilet We.ekblad M. Wakkcrs hôtelier, agent d'affaires et factotum du parti clérical de Macscyck qui avait pris la responsabilité de l'article incriminé a élé condamné payer 400 fr. de dommages-intérêts M. Schonlmccslers. Cclui-ei est autorisé, eu outre faire publier le jugement dans trois journaux. - Nous ne compterons plus le nombre des condamna tions encourues pour calomnie par l'organe des cléricaux de Macscyck ou par ses collaborateurs quand nous serons arrivés cent, nous ferons une croix La commission du tir communal de Gand informe les tireurs belges et étrangers (gardes civiques cl ama teurs) qu'un grand concours aura lieu, l'occasion des fêtes communales les 12 15 14 19 20 cl 21 juillet prochain il y aura pour plus de 7,000 francs de prix. Un fait extraordinaire a eu lieu lundi près de la sta tion d'Aiidcnncs. A un passage niveau et au moment de l'arrivée du train de marchandises, un individu est venu s'accroupir au milieu de la voie, quelques mètres de la machine. Tout le train lui a passé sur le corps, sans lui faire d'autre mal que quelques contusions la tête produites, sans doute, par les chaînes d'attelage. On télégraphie de Toulouse que le lissoir de la pou drerie nationale a sauté avec deux usines renfermant 5,500 kilos de poudre. Il y a de grands dégâts, mais personne n'a été blessé. Un jeune Anglais cl sa femme, M. et M™0 Liskenrd qui faisaient leur voyage de noces, ont voulu tenter jeudi dernier, l'ascension du mont Blanc, accompagnés d'une demoiselle, amie de la jeune femme et de trois guides. Après avoir atteint le sommet du Carridor comme les dames commençaient sentir le froid leur guide, se mit cri devoir de descendre avec elles Tous étaient liés ensemble par une corde malheureusement M™" Liskeard s'appuyait sur le bras du guide son ami, suivait quelques pas. A peine avaient-ils failccnt pas, que tout coup M"10 Liskeard cl le guide disparurent dans une crevasse qui était recouverte d'une croûte légère de neige durcie. Heureusement pour la demoiselle, la corde se rom pit, et, demi-morte de frayeur mais en sûreté elle resta sur le bord de l'abîme. A ces cris de détres se, M. Liskeard et les deux guides accoururent. Pen chés sur le bord de la crevasse ils regardèrent l'in térieur et appelèrent les malheureuses victimes. Le silence de la tombe seul leur répondit une mort instantanée mais sans douleur probablement avait atteint la voyageuse et son guide. Les survivants revinrent aux grands chalets, firent venir des secours et d'autres guides de Chamounix. Tout fut inutile. Les corps n'ont même pu être re trouvés. Un terrible accident a eu lieu avant-hier soir h la kermesse de Cureghcm. M. F. conduisait un joli cheval attelé un panier. Au moment où il allait au pas au milien de la chaus sée encombrée de curieux et de buveurs attablés un pétard annonçant le feu d'artifice épouvanta le cheval, qui prit le mors aux dents. Le léger véhicule fut brisé et le cheval se jeta au milieu de la foule épouvantée. On a relevé une dizaine de blessés. On espère que les blessures seront sans gravité. Au moment où nous mettons sous presse, on nous apporte la nouvelle d'une horrible catastrophe. Trois jeunes gens qui se promenaient en chaloupe sur le canal de Willcbroeck se sont noyés. La frêle embarcation qui les portait, par suite d'uno fausse manœuvre a chaviré presque en face du palais de Lackcn. On n'a pu retirer de l'eau les trois malheu reux qu'à l'état de cadavres. Un terrible accident a eu lieu avant-hier soir la kermesse de Cureghcm. M. F. conduisait un joli cheval attelé un panier. Au moment où il allait au pas au milieu de la chaussée encombrée de. curieux et de buveurs attablés, un pé tard annonçant le feu d'artifice épouvanta la cheval, qui prit te mors aux dents. Le léger véhicule fut brisé et le cheval se jeta nu milieu de la foule épouvantée. On a relevé une dizaine de blessés. On espère que les blessures seront sans gravité. On lit dans la Gazette (le Huy: Les élèves de l'école Normale de lluy étaient allés se baigner jeudi dernier, vers fi heures A Bas Oha. L'un d'entre eux, bon na geur, M. Simon s'étant aventuré au-delà de l'endroit désigné comme limite par M. le directeur disparut tout coup sous l'eau. Immédiatement M. le directeur se jeta l'eau, une barque le suivit, et l'on parvint, au bout de quel ques minutes, retirer le pauvre jeune homme. M. le docteur Vincart arriva et lui prodigua de soins, mais tout fut inutile le malheureux avait cessé de vivre. Directeur et élèves firent en celte triste circon stance bravement leur devoir Noos devons signaler particulièrement comme s'étant distingué, un condisci. pie de M. Simon, M. Leplat, et M. Grevez, sous-direc teur des sucreries de Wanze. Cet accident a jeté la consternation dans rétablis sement dont M. Simon était uu des meilleurs élèves. Un citoyen de Philadelphie a promis dej con struire, l'usage de l'Exposition internationale, un na vire capable de porter 10,000 passagers. Il affirme que tous ses plans sont prêts,et qu'ils ont été approuvés par les ingénieurs les plus compétents. Ce navire sera mouillé dans la rivière Dclaware, et il fera de temps en temps des excursions dans les différents ports du continent. Sa vitesse sera de 6 milles environ l'heure. Il sera trois ou quatre fois aussi large et aussi long que le Great-Eastern. Nous croyons utile de rappeler aux artistes du pays et de l'étranger qu'une exposition de tableaux et autres objets d'art s'ouvrira Courtrai, le 9 août prochain, et que les envois doivent se faire la commission direc trice avant le 15 juillet prochain. MM. LES PHARMACIENS ET DROGUISTES DE LA BELGIQUE. Messieurs, Dans les journaux de la Belgique, je donne déjà depuis des années une publicité générale mes méde cines (les Pilules et l'Onguent Holloway), et mon inten tion est non-seulcmeut de la coutiuucrmais de l'augmenter. En mémo temps je crois qu'il est de mon devoir de notifier tous ceux qui tiennent mes médecines en Belgique que je suis disposé faire insérer leur adresse au bas de mes annonces dans les journaux de leurs localités respectives, dès qu'ils m'en auront exprimé le désir. Agréez, Messieurs, l'assurance de ma parfaite consi dération. THOMAS HOLLOWAY. lr Janvier 1874. Londres, 533, Oxford Street, W. C. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies urinaIres (Epuisement, catarrhe vésical rétrécissements viola tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Vrai Trésor de la santé ou Traité des maladies de» voies urinaires, écrit par les gens du monde, lï« édit. IfiS fig. Prix: 12 fr. chez l'auteur, BRUXELLES 18 rue Notre-Darae-aux-Neigcs et chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Ypres. Consultations tous les jours, de 9 h. 4 1 h H ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de charlalanesque. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. 11 ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique «n son genre. Pilules cTHolloway.- Peines d'Estomac et des luteslius. - L'estomac est l'intendant du système physique. Il fournit I en tretien matériel de chaque urgane. S'il est dérangé, tout le corps languit,mais lors même qu'il se trouv.-sévcreiueiit alh clé. son ton et sa force peuvent toujours être létahlis par 1 emploi de ces Pilules irrésistibles. Des milliers de personnes attestent la vérité de oette assertion et pas un des patieuts qui en ont essâvé ue voudrait nier leur suprême efficacité. Parmi l<-s cas de maladies d'estomac, depuis celui le plus bénin de dyspepsies jusqu'à l'horrible oancer, depuis les nausées du foie ibic jus qu'au vomissement qui accompagne un estomac nier-, ces Pilules soulagent immédiatement et, en général, guérissent. lo. En vente: Pilule, et Onguent, ohel Fstsou-Va. O.rra.v.. ma de Disinude, 85. Ypres. K J. U *4 H n pa 2 s 3 s «J ÏO as G* 13 a V O 00 4) «5 T3 Z - lo «•a JZ CD *5 fl 3 O es rj jt - B .Ja S. co LU S £2 m - 1— 3 ■g'tf M 3282 Q M O GO CD CD o Su es E> O w CD co es Cj Sa b rn a> Oa <33 *3 T M S 2 o-.ïï g S SU eg <u ?- a *JL c "S aj m "C -2 ~a> O th ZS 5 1 u t— lO 6 s 3 s S B o H H o S a. O S a E C_9 3.2T1 g S wa es co o f- 03 MO s s O LlJ flo" eS SE -efi ci LU «S M I «Ss 5? M 5 c/9 'S g 2 S •mm i> a ai fa 5 B J -B B t fi v m sT s sa o e *1 id cc 5 m -2 g» 8 - M -1 W Sa 00 u o -j u g ao X s 20 Z ca 3 o j fia H s: o O r r-" CL G b s— t" - «O

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3