nouvelles diverses. Le (langer qui nous menace est sérieux plus grand que se l'imaginent les esprits légers exclu sivement préoccupés du soin de leurs intérêts personnels les libéraux ne parviendront le con jurer que par une forte organisation par une union intime de toutes les nuances de l'opinion libérale bien résolues marcher de l'avant^ Nous sommes donc sur ce point entièrement d'accord avec la rédaction de la Concorde et nous ne saurions assez engager nos amis, dans les pro vinces comme Bruxelles, s'unir pour réorgani ser partout les associations libérales, et adopter un programme des réformes réaliser dans un prochain avenir. [J. de Bruges). La Belgique militaire publie la lettre suivante qu'un officier lui a adressée Je vois chaque instant, dans les journaux, l'annonce plus ou moins vraisemblable de la con version de l'emprunt 4 1/2 p. c., et je viens de lire pareille annonce dans les colonnes du Moniteur, belge, sous forme de circulaire, adressée aux gou verneurs des provinces par le ministredes finances. Il me serait agréable de savoir si cela s'appli que aux sommes déposées par les officiers, afin de pouvoir obtenir l'autorisation de contracter ma riage, conformément l'article 14 de l'arrêté royal du 9 mai 1842, n° 4470. Je suis persuadé que M. le ministre de la guerre refuserait de prêter la main ce que pareil procédé réduise les capitaux et les rentes des officiers dans des proportions effrayantes ce qui devrait arriver inévitablement, puisque ces officiers ne peuvent se défaire des titres de ces rentes. Je dis dans ces proportions effrayantes, car en prenant pour point de départ le petit tableau joint la circulaire qui a vu le jour hier, on arrive orcément au calcul suivant f Un capital nominal de 35,000 francs 4 1/2 p. c. rapporte 1,602 francs, revenu annuel. L'offi cier a payé ce capital raison de 103 p. c., soit 36*668 fr. or si on lui rembourse le capital au pair, il fera une perte sèche de 1,068 francs. Mais il est probable qu'on rendrait l'officier au cours du jour, c'est-à-dire 74 p. c., une rente de 3 p. c. dont le capital nominal s'élèverait 48,100 fr. et qui rapporterait annuellement 1,443 fr. donc, il perdrait un revenu annuel de 159 fr., et tout cela sur un versement auquel il a été obligé et dont il ne peut exiger le remboursement. Notons en passant que l'officier, qui se marie ne peut choisir le fonds qui lui semble être le meilleur. C'est le fonds belge 4 1/2 p. c. et rien que le 4 1/2. Vous rendriez service bon nombre d'officiers en demandant au gouvernement rien qu'un bout de circulaire qui les rassure ce sujet. Vous l'obtien drez facilement sans doute car le gouvernement ne peut supposer que les officiers intéressés assis teront avec une gaité folle pareille réduction de leur avoir au profit de l'État. On-lit dans l'Union libérale, de Verviers La candidature de M. Demonty, si bien ac cueillie tout d'abord, rallie de jour en jour de nouveaux adhérents. Indépendamment de la question politique, on comprend qu'il y a justice attribuer aux cantons une place dans la députation permanente et qu'il ne serait pas convenable, lorsque l'occasion de faire autrement se présente, de composer la dépu tation de trois Verviétois. A ce point de vue, la candidature de M. De monty est des plus heureuses, et donne aux com- ;mnnes la part d'influence parlementaire qui leur revient légitimement. -o *a>»*<^'—i Le collège échevinal d'Anvers vient d'être auto risé par le conseil communal contracter un em prunt de. 60 millions. Programme des morceaux d'harmonie, qui seront exécutés -par la musique de VEcole communale, sous la direction de M. A. Balmaehers, au jardin de la Concorde, Dimanche, 12 Juillet, 6 '/,- heures du soir. 1° Pas redoublé la parfumeuse. Offenbach 2° Ouverture du droit du Seigneur., (Patrie 3° Pol pourri Jes dragons de Villars. (C. Maillard.) 4° PolpjwrçLJ^uçjc de LAmmcrmoor. Donizelli 5° Val^Pbour tfùlç le Rossignol. (Julien. Sommaire de ^'Illustration européenne, 4° année. 11 Juillet, n" 35. Gravures M. Leclcrcq, procureur-général honoraire près de h Cour de cassation. La vieille avare, sur prise comptant ses écus. Le chef de cuisine. L'attaque de Constantine. Texte Nos gravures. Chr onique de partout. Les plaisirs de la saison. La pèche aux grenouilles. L'oiseau aux trois conseils, d'après un fabliau du XIII" siècle. Le Chevalier de Poulailler en iirlgique. Les lapins. Fable. Née pour souffrir, (roman.) L'Etoile belge signale une particularité assez curieuse 4 propos d'un personnage qui se trouve mêlé, très- indirectement d'ailleurs, et sansaucunc part de respon sabilité, 4 l'affaire des lots de Bruxelles Le Gis llacuen était employé chez un agent de change de Bruxelles, qui il avait remis en dépôt, au nom d'un tiers, 200 lots portant la fausse estampille de libération. Ce tiers, en consentant faire le dépôt en son nom, a agi sur les instances du Gis llacuen et, paraît-il, d'une manière inconsciente. Cet individu qu'on ne s'attendait certes pas trouver dans cette affaire, exerce une singulière profession. Il est prieur et plus spécialcmcul dans les cas de nia'adic ou dans les situations difficiles pour la réussite desquelles les inté ressés désirent accourir la providence. Il possède une très-forte clientèle jouit d'une réputation très-éten due, ce qui fait que sou métier est passablement lucratif. i Une des spécialités que possède ce personnage et pour lesquelles il se recommande tout particulière ment, c'est la prière au chevet des mourants. C'est l'occasion de la maladie d'une parente des femmes llacncn que celles-ci firent la connaissance de cet homme cl cntrèrcnl en relations avec lui. Au moment de leur arrestation, -.il était charge par ellrs de prier pour la réussite d'un journal financier quelles allaient fonder 4 Paris. Mais ce ne sont probablement pas les seules prières dont il était chargé, car on a trouvé en se pos- siou un télégramme lui adressé de Paris, par l'une des femmes llacncn et l'informant de la réussite de l'affaire pour laquelle il avait prié. C<- télégramme est daté de la veille du jour où les femmes llacncn se sont présentées chez le changeur Carpcnticr pour vendre les lots portant lu fausse estampille de libéra tion. L'anccdolc qu'on va lire n'est peut-être plus complè tement neuve mais elle est bien amusante tout de même. La voici telle que la raconte le Charivari. Calino ayant reçu une lettre de sa connaissance, et ne pouvant la déchiffrer par la raison majeure qu'il ne sait pas lire, il la porte son sergent que celui-ci lui en révèle le contenu. Le sergent entonne aussitôt la lecture de sa plus belle voix. C'est 4 merveille pour commencer. Mais la lettre arrive bientôt des détails tellement... intimes que notre troupier voudrait bien ne plus mettre personne dans sa confidence. Cependant, il tient fort 4 savoir jusqu'au bout le con tenu de la lettre. Dans une pareille alternative, que faire Mon Dieu, c'est bien simple. Il applique ses deux mains sur les oreilles du sergent et dès lors, tranquille Vous pouvez continuer de lire présent. A cette question posée par le ministre du commerce de France Les familles deviennent-elfes moins nombreuses Voici ce qu'a répondu le cominicc agricole d'Orthcz Au milieu de nos populations rurales, comme cela malheureusement arrive aillcur le désir de faire un riche n'a point encore, du moins notre connaissance, introduit la fraude jusque dans le lit conjugal. F.st-ce que Henri Meunier ne ferait pas partie de ce comice agricole Avant-hier, dans le bureau de poste de San-Fran- cisco, une petite difficulté s'est élevée entre MM. Charles de Young, éditeur du Chronicle, et Naphtaly, éditeur du Sun. Les pistolets ont été tirés des poches et huit coups de feu échangés, mais aucnn des belligé rants n'a été touché Ce sont des gens bien élevés et sachant les égards qu'on se doit entre journalistes. Malheureusement pour lui, un tiers n'appartenant pas la même profession se trouvait côté des combat tants. C'était un jeune homme, employé d'une compa gnie télégraphique et nommé Henry Mitchcll. Les duellistes, tout en feignant de tirer l'un sur l'autre, prenaient sournoisement pour cible la jambe de Mit chcll, et 4 eux deux ils ont réussi lui colloquer une balle dans le mollet. Le jeune homme s'est mis 4 pousser des cris de paon et les rédacteurs ont déclaré l'honneur sètisfait. On lit dans le Petit Marseillais La police de sûreté a mis 4 la disposition de M. le procureur de la République un garçon attaché 4 bord d'un paquebot qui fait le service du Brésil. Cet individu se livrait, paraît-il, 4 un trafic des plus honteux. 11 conseillait des mères de famille de lui confier leur fille, qu'il s'engageait par écrit 4 placer dans les meilleures maisons de commerce de ces pays lointains. Arrivé 14-bas, il vendait ces malheureuses. On rapporte qu'il en aurait vendu trois au prix de six mille francs. Un joli mouvement oratoire. Un prédicateur tonne en chaire contre la déprava- lion du siècle. N'cst-il pas monstrueux de voir des enfants qui ne peuvent ni parler, ni marcher, courir les ruesi en blasphémant le saint nom du Seigneur 11 aimait trop la pèche 4 la ligne c'est cc qui l'a tué. Hier matin, 4 Paris, exposé aux 45 degrés de chaleur dont nous gratifiait le soleil, un homme tète-nue, vêtu d'un pantalon de drap noir, d'un tricot rouge, chaussé d'espadrilles, agaçait ablettes et goujons. X... est allé visiter le Pèrc-Lachnisc. Il disait le soir: Décidément, je ne me marierai jamais. Pourquoi ça Pourquoi parce que toutes les tombes du Père- Lachaisc cl des autrcscimclièrcs, que j'ai visitées, ren ferment tant d'épouses si fidèles, si douces et si ver tueuses, que cela me décourage. Il n'y a plus que les mauvaises qui restent. Marché d'Ypixks. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles, vendus le 11 Juillet 1874. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VKKSUKS. kilogrammes. PRIX MOYEN ru cent kilogrammes. POIDS M" DR l'hectolitre Froment 21,400 fr. 37 37 80 5 300 27 25 73 100 31 50 44 Pois 800 29 00 80 Féveroles. 2,000 28 87 80 Pommes de terre. 3,000 9 50 1» 290 00 Ètat-ci vu. b'ïpiii:», du 5 Juillet au 11 inclus. Naissances. Sexe masculin 5 idem féminin 2, total 7. Mamages. Dumelie, Jacques, blanchisseur de. cire, et VienneEugénie sans profession. Roclcns, Pierre, journalier, et Hoorelbeke, Amélie, journalière. Callens, Pierre, cultivateur, et Uen Turck, Marie, cultivatrice. Décès. Leroy, Ivcs, 74 ans, sans profession, veuf de Marie Vcrbeke, rue de Menin. Versavel, Léonic, 17 ans, sans profession, rue.de Dixmudc. Lebbe, 72 ans, cultivateur, veuf de Barbe Dclcu, S' Jacqucs-lnz- Ypres. ffullaert, 74 ans, sans profession, épouse de Pierre Van Petcghcm, rue des Récollcts. Al- brecht90 ans sans profession veuve île Pierre Pailiiacrt, rue de la Bouche. Enfants au-dessous de 7 ans, sexe masculin 1idem féminin t, total 2. Pilules (VUollowuxj La Mortalité provenant de Dîarrée. et (te maladies d'intestins est aujourd'hui alarmante A un haut degré. ï.es fameuses Pilules lt,)llo wa y prises par doses appro priées guérissent ces maladies ainsi que l'attesteuf.(les inilli.-is de personnes dont l'existence a été sauvée au nurpeu de cet excellent remède. Que le relâchement soit causé par- une sup pression de transpiialinu, 1111 froid subit, un aliment indigeste ou des fruits acides, ces Pilules oilrent un autidute elficace; elles feront disparaître l'irritation des intestins calmeront 1rs trt chécs, feront oesser les flatuosités désagréables et détruiront les germes mêmes de maladie. Les Pilules d'ilollcmay, autant qu possible, devront être prises au début des désordres, car ell procureront un adoucissement immédiat et empêcheront diarrhée de se convertir en dissenlerie ou choléra. Eu vente: Pilules et Onguentohet Ertsou-Var Ootbtvb, de Dixmude, 35, Ypres. ;r

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3