MARDI, 4 AOUT. MERCREDI, 5 AOUT. DIMANCHE, 9 AOUT. MORT DE L'HOMME VOLANT. MM. LES PHARMACIENS ET DROGUISTES DE LA BELGIQUE. Le spectacle commencera deux heures el demie de l'après-midi. Jeux populaires. Ces jeux auront lieu au Zaalhof, trois heures de l'après-midi. Des prix seront décernes aux vain queurs. Grand concours de pêche la ligne Organisé par la société établie l'auberge la Fon taineau Bassin de Commerce. Grand Concert donné par les musiques duV de ligne et des Sapeurs-Pompiers réunis, sous la direction de MM. Ch. Simar et Ch. Otto. 1° PARTIE DIRIGÉE PAR M. Cil. SIMAR. 1" Festival, ouverture par Lculiicr. 2° Conjuration et Bénédiction des poignards. (Meycrbcer.) 5° La Magicienne, valse. (Labitsky.) 2' PARTIE DIRIGER PAR M. Cil. OTTO 4° Introduction et Chœur de l'opéra llamlet, (Amhroisc Thomas.) 3° Pot-pourri sur Guillaume Tell, arrangé par D. Goflin. f,-> Pot-pourri national. (Van Calck.) Ce Concert commencera six heures et demie du soir il aura lieu sur l'estrade dressée, cette fin, sur la Grand'Placc. De midi une heure la MUSIQUE DES SAPEURS- POMPIERS exécutera plusieurs morceaux de sou répertoire sur la Grand'Placc. Jeux populaires. Divers jeux seront organisés la plaine du Zaalhof. Des prix seront décernés, aux vainqueurs, au nom de la ville. Fête champêtre au local d'été de la Société de la Concorde. Cette fête commencera sept heures du soir. Les personpes étrangères la Ville seront admises sur la présentation d'un membre de la société. De midi une heure, CONCERT donné au Parc, par la MUSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS. Distribution de prix aux élèves du Collège communal et de l'Ecole moyenne de l'état. Cette cérémonie aura lieu trois heures de relevée, dans la Grande Salle des Halles. Festival international d'harmonie et de fanfares. Des programmes, réglant tout ce qui concerne cette solennité musicale, seront envoyés aux sociétés du pays et de l'étranger. Concours du jeu de boules Organisé, avec l'intervention de la Ville, par la Société établie l'auberge des Trois Lys. La série des fêtes se terminera, le so r par un Brillant Concert donné par la Société royale des Chœurs de Gand Dans la Grande Salle des Halles éclairée h giorno. Le public sera admis gratuitement, toutefois des places payantes seront réservées. Le programme de celte fête musicale sera ultérieure ment affiché. DISPOSITIONS GÉNÉRALES. Des circulaires cl des programmes spéciaux indique ront les conditions des Fêtes, Concours el Jeux, ainsi que le nombre et la nature des prix décerner. Pendant In durée de la kermesse, le Musée sera ouvert au public, tous les jours, le malin de onze heures midi, et l'après-midi de trois» cinq heures. L'antique Salle du Magistrat nouvellement restau rée et décorée de peintures murales par MM. GulTcns et Swertz sera également visible. Les étrangers devront, celle fin, s'adresser au Secrétariat de la Ville. La commission" directrice du Tir communal de Gand a l'honneur de porter la connaissance des tireurs que contrairement son règlement arrêté le 12 Juin dernier, le Tir sera ouvert l'après-midi, de 2 heures 7 heures du soir. Tout est disposé, l'hôtel du ministère des affai res étrangères, pour la réunion du congrès inter national militaire. Les séances se tiendront dans le grand salon du rez-de-chaussée, où est dressée une longue table recouverte du tapis vert traditionnel et autour de laquelle sont rangés quarante-deux fauteuils dorés en vou^t capitonnés de soie rouge. moins d-ôu^s diverses puissances sont atten- loyauté Le lendemain, le ministre des affaires questio%s' M. le comte d'Aspremont-Lynden, mais y#-£rm<1 dîner' dufol^l A Rébellion la maison de correction de Viivorde. On écrit de Viivorde endated'hier Dimanche après-midi le lieutenant Soleille a été hué, insulté dans les rues de Viivorde. Trois des insulteurs ont été arrêtés. Le chef de la station a également été insulté. Les cris de e A bas la correction Vive la liberté ont été poussés dans la gare par des individus qui ont été mis en état d'arrestation. La prison est presque calme. Des précautions sé vères ont été prises. Voici, d'après Indépendance, quel était le plan des révoltés Il était convenu, pendant l'exercice, qu'un si gnal serait donné par un des chefs du complot, de l'une des fenêtres de l'étage donnant sur la cour, et qu'à ce signal les autres organisateurs du com plot, dans chaque compagnie, sortiraient des rangs, désarmeraient les chefs et tenteraient d'arriver dans le jardin du colonel (dont le logement est situé sur une des ailes de la maison de détention.) Là, ils comptaient escalader les murs, moins élevés que ceux de la prison, et trouver l'extérieur du renfort chez les ouvriers employés au canal qui les aideraient dans leur évasion. Ce qui leur avait donné tant d'audace, c'était la persuasion que les chefs ne tireraient pas ceux- ci, il faut le dire, ont surtout fait feu pour intimi der les mutins, car les quatre détenus blessés ne l'ont été que par ricochet. Pour décider les indécis, les fauteurs avaient dit qu'un grand nombre d'ouvriers venaient de Brux elles pour les délivrer et qu'un bataillon de 500 carabiniers envoyé contre ces ouvriers n'avait pu les arrêter. Rarement les grains, les froments et les seigles, ont été aussi beaux que cette année. Quant aux avoines, elles sont en épis la paille en paraît courte. Les pommes de terre sont partout en fleurs et promettent une magnifique récolte. Depuis un moispeu près on expérimente sur la ligne de Liège, un nouveau frein pour che mins de fer. C'est un système air comprimé qui donne dit-on de très-bons résultats. Les trains sont arrêtés quatre fois plus vite qu'avec les autres freins connus et les gens compétens assurent qu'avec l'emploi de ce nouveau frein on espère éviter 50 pour cent des accidents. Seulement cela coûte très-cher.Et c'est ce qui ennuie un peu, l'État. Il fera sagementcependant, de calculer que les accidents aussi lui coûtent cher et que la vie des voyageurs a bien son prix. Les journaux anglais annoncent la fin tragique de M. de Groofconnu sous le nom de l'homme volant, s Voici comment il vient de périr dans une expérience dont toutes les feuilles de Londres con tiennent le récit. Une foule immense s'était réunie jeudi dans les jardins de Crémorn pour assister au spectacle de l'ascension et de la descente de l'homme volant. Il devait s'élever la hauteur de 5,000 pieds au moyen d'une paire d'ailes confectionnées sur le modèle des ailes de chauve-souris. Elles étaient fixées ses épaules et mises en mouvement au moyen des bras. A sept heures et demie il s'est présenté dans l'équipage que nous venons de mentionner, et s'est placé sur une planchette triangulaire suspendue un cordage environ 20 pieds au-dessus de la nacelle du ballon. Il paraissait parfaitement ras- .suré. Il ôta sa pipe de sa bouche, la mit dans sa poche et envoya un salut amical des personnes qui assistaient l'expérience. Le ballon s'éleva tranquillement et se Wlança pendant une demi heure, une grande hauteur au-dessus des jardins. Arrivés au-dessus de Robert-street Chelsea, de niveau avec la tour de l'église Saint-Luc De Groofet son appareil dérivèrent. La machine parut n'offrir aucune résistance l'action de l'air et s'abima avec un grand francs sur le soltombant de la hauteur de 100 pieds. Le malheureux avait heurté le sol de sa tête avec une extrême violence. Des centaines de spectateurs ont couru son secours. Ils l'ont trouvé rendant le sang par le nez et par les oreilles et ne donnant plus signe de vie. On l'a transporté immédiatement la nouvelle infirmerie, qui n'est éloignée que de 50 mètres. Un médecin, appelé immédiatement, n'a pu que constater le décès, d'après les blessures du crâne il a déclaré que la mort a eû être instantanée. Aux Fumeurs. Il fallait résoudre le problême de donner bon marché 10 centimes un cigare réunissant les qualités d'un arôme énergique et délicat la fois, brûlant blanc, ne fatiguant pas le fumeur et rafraîchissant la bouche. Ce problême vient d'être résolu la grande satisfaction des fumeurs bruxellois,par M. Hoogen aîné, Chaussée d'Anvers, 110, lez-Bruxelles, Le fabricant voulant assurer ce nouveau cigare, une vogue méritée, lui adonné le nom du tribun populaire M. Bochart, et il a placé, comme marque, sur une des faces des boîtes, un magnifique portrait, portrait, boites et cigares qui font, en ce moment l'ornement des étalages des principaux marchands de cigares de la capitale. Nouvelle.? «Il verses. Nous n'avons jaunis assisté un spectacle plus dé chirant, dit une feuille parisienne dimanche deux heures de l'après-midi, Jacques,maladcdcpuisquelqurs jours déjà, donnait tous les symptômes d'une fin pro chaine. Le docteur S1 Yves Ménard prodiguait au mo ribond ses soins, hélas inutiles, tandis que Jeannette épluréc, tenait éiroilcmcnl serré dans les bras celui qui fut son mari. A trois heures, Jacques n'clait pius. Jeannette en mourra de douleur. Jacques et Jeannette sont les deux orangs-outangs dont nous avons annoncé récemment l'arrivée au Jar din d'acclimatation de Paris. Le matelot du Simili, qui a élevé les deux orangs-outangs est dans la désolation il pleurait comme un enfant, et il a fallu enlever de vive force Jeannette, qui tenait le corps de Jacques étroitement enlacé. Malgré les soins ingénieux qui leur sont prodigués au Jardin, les chimpanzés, hommes des bois, orangs- outangs n'ont jamais pu résister aux variations de température, si fréquentes sous notre climat, et les essais d'acclimataiion tentés sur ces animaux sont tous restes jusqu'ici infructueux en Europe. M. CROMMEL1NCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies vniNAiRES Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia- tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Vrai TuÉson de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, écrit par les gens du monde, 12° édit. 1t>5 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur BRUXELLES 18 rue Notre-Darac-aux-Neigcs et chez M. Laubin, fils, rue au Beurre, Yprcs. Consultations tous les jours, de 9 h. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours deféte, moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatanesque. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. Il ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique en son genre. Pilules (VUolloway. Le Grand Secret. 1 Avec la tempéra ture variable de ce pays, il est essentiel pour se préserve en bonne santé que le sang soit purifié de temps autre et que les matières nuisibles soient expulsées du corps. Pour cela, je pu blic peut être son propre médecin et un prix iusignifique. Des instructions pour leur emploi sont fournies avec les Pilules el la moindre attention, peu de restrictions près entre la santé quelles que soient les circonstances et les épreuves Les Pilules sont alléralives, toniques et apéritives. La Médeolue Holloway doit être sons la main, afiu qu'elle soit administrée aussitôt que le premier symptôme avertit de l'approche d une maladie. A/essieurs, Dans les journaux "de la Belgique, je donne depuis des années une publicité générale mes mé cines (les Pilules et l'Onguent Hollowny), et mon int tion est non-seulement de la continuermais l'augmenter. En même temps je crois qu'il est de mon devoir notifier tous ceux qui tiennent mes inédeci Belgique que je suis disposé faire insérer leur ad au bas de mes annonces dans les journaux de localités respectives, dès qu'ils m'en auront expri désir. Agréez, Messieurs, l'assurance de ma parfaite toi dération. THOMAS UOLLOWAY. tr Janvier 1874. Londres, 533, Oxford Street, W. C. F»'.''' -fa. r - I-

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3