A PROPOS DE LA COMÈtE. a Lambremont, secrétaire-général au ministère des affaires étrangères. Le baron et non le général Jomini, sous-secré taire d'Etat au départementdes affaires étrangères - S1 Pétersbourg, est désigné comme devant pré sider le congrès international. Ainsi que nous l'avons annoncé déjà, le congrès, après quelques formalités de procédure, nommera une commission chargée de l'examen des proposi tions soumises, puis se séparera. Le Timesdans un article sur la conférence in ternationale de Bruxelles, conclut en disant que l'Allemagne agit sagement en suivant l'exemple de l'Angleterre et en envoyant seulement un délégué non muni des pouvoirs d'un plénipotentiaire. La Suède suit le même exemple. Il est toujours incertain si l'Angleterre participera aux conféren ces, ses réserves n'étant encore acceptées par au cune puissance. ""UP-» Nous trouvons dans un journal allemand qui ne manque pas d'autorité, la Gazette de Voss, une curieuse invitation. Ce journal est d'avis que le prochain Congrès de Bruxelles devrait s'occuper de l'insurrection des -- carlistes en Espagne et flétrir officiellement les actes de ces.bandits. S'il y a quelque chance de voir une pareille idée se produire au Coflgrès, nous verrions avec plaisir la figure des représentants de notre ministère catholique. D'Espagne on écrit que des décrets déclarent toute d'Espagne en état de siège autorisent le sé questre des biens des individus appartenant aux bandes carlistes ou servant le carlisme ordonnent de prendre sur les revenus de ces biens une indemnité de cent mille pesetas pour la famille de chaque officier supérieur fusillé, 50,000 pour cha que famille d'officier subalterne, 25,000 pour les familles des soldats ou volontaires. Toute transmission de propriétés par les car listes, postérieurement ce décret, est déclarée nulle. D'autres décrets dissolvent toutes les sociétés non autorisées interdisant de publier des nouvelles de l'insurrection carliste autres que celles publiées par la Gazeta créant 80 bataillons de réserve ex traordinaire, formant 125,000 hommes.de 22 35 ans, célibataires ou veufs sans enfants." L'incorporation est fixée dû 23 au 30 août. Un dernier décret permet de s'exonérer pour 1,250 pesetas. N - L'enquête sur la mort de Vincent De Groof a été reprise jeudi dernier Londres, sous la présidence du coroner, M. Diploek- D'après le compte-rendu du Times, M. Joint Baum, propriétaire du jardin de Crcinorue, a déclaré entre autres qu'on lui avait montré des journaux belges qui parlaient avec les plus grands éloges du défunt comme aéronaute. D'après le 'conlratsignéavecl'aduiiuistralion du jardin. De Groof devait avoir 58 p. c. de la recette jusqu'à 9 heures du soir. M. Baum a dit .en outre que, lors de la première expérience, De Groof s'éiait détaché du ballon "une hauteur de 800 pieds et était descendu saiu et sauf Brandon, dans Je comté tlEsscx. Le Times ajoute que le coroner a ajourné l'enquête i jeudi prochain, afin de constater la hauteur exacte laquelle le défunt a été détaché du ballon Brandon, dans l'Essex, le 29 juin dernier. Le Daily Telegrapli attribue au coroner le langage- suivant: M. Diploek dit qu'il serait désirable d'entendre des témoins au sujet delà descente du ballon et de I appareil Brandon, comté d'Essex. Mais le départe ment de 1 intérieur n'allouant que 2 sli. .d'indemnité aux témoins, il est peu probable qu'on ..trouvera des gens disposés se rendre dans le comté,d'Esscx et en reveufr, pour une semblable réiuunératfoii.. La comète qui vient d'apparaître notre horizon excite vivementlacuriosité du public c'estf psage dans tous les temps et chez tous les peuples, les astres errants et chevelus auxquels on a donné le nom de comètes, ont eu le don d'attirer l'attention, de préoccuper les savants qui n'ont que rarement l'occasiokjje les étudier et d'effrayer çà.et là quel ques bma^s gens pour qui l'apparition d'une étoile £WeKBj^tm sigue ^contestable de prochaines et [calamités. 'S» - Au temps jadis, et jusqu'à Newton, l'arrivée d'une comète provoquait une terreur universelle il y a moins de deux siècles encore, elle était con sidérée comme le présage certain d'effroyables malheurs publics. Etcomme, sur la machine ronde, les malheurs publics sont ce qui manque le moins comme la guerre, la peste, la famine, ont de tout temps désolé les pauvres humains des intervalles rapprochés, les superstitions populaires avaient beau jeu et les comètes avaient bon dos. Pour Homère, une comète est un de ces astres que Jupiter aux pensées profondes envoie en pré sage, soit aux expéditions maritimes, soit aux grandes armées de terre. Tous les écrivains de l'antiquité qui s'occupent des comètes brodent sur le même thème. Un seul échappe la règle générale, Sénèque le Philosophe, qui parle de ces astres en véritable homme de génie et écrit ces lignés, admirables de bon sens, de perspicacité et de confiance illimitée dans l'avenir de la science On ne peut encore connaître le cours des comètes parce que leurs apparitions sont trop rares mais leur marche n'est point vague et désordonnée non plus que celle des planètes. Elles ont leur route elles s'éloignent mais elles ne cessent d'exister. Qui peut assigner des bornes aux ouvrages divins Le ciel n'est-il pas libre de tous les côtés Un jour viendra où par l'étude de plusieurs siècles, les choses qui sont cachées actuel lement paraîtront au grand jour. On démontrera dans quelle région vont errer les comètes, pourquoi elles s'éloignent tant des autres astres, quels sont leur nombre et leur grandeur. Gare vous, M. de Lantsheere La Patrie vous disait hier de dures vérités. Il paraît, Mon sieur, c'est du moins l'avis de la Patrie que vous faites trop de m'amours aux libéraux de la gauche. Libre vous, si cela vous convient, mais sachez bienmonsieur, c'esttoujours M. Neut qui parle que la droite n'est pas d'humeur supporter plus longtemps vos petites trahisons, etc., etc. J'ignore quels m'amours la Patrie veut faire allusion mais je ne serais pas étonné d'ap prendre que M. Neut a en ce moment un parent ou un ami qui sollicite une place de quelque chose quelque part en concurrence avec un candidat libéral. Un abonné VEcho du Parlement écrit de Dus- seldorf, le 14 juillet Les journaux allemands de ce matin vous auront appris l'attentat commis hier Kissinge'n contre la personne du chancelier de l'empire. Mais ils ne vous auront rien dit d'un petit événement dans lequel le fils de M. de Bismark a joué un des principaux rôles. Ce dernier est étudiant Bonn et avait eu différentes reprises des discussions assez vives avec un des officiers de lagarnison. Cet officier, lieutenant d'infanterie, était venu en der nier lieu en garnison ici même Dusseldorf Com ment cette querelle a-t-elle continué C'est ce que j'ignore. Toujours est-il que hier matin, six heu res, une rencontre aupistoleta eu lieu entre le fils de M. de Bismark et M. Zarekow. Le duel dix pas ne devait cesser qu'après l'échange de trois balles. A la première, l'officier a été atteint dans l'abdomen. Transporté au lazaret (hôpital militaire), il y a succombé deux heures après une violente hémorragie. Son adversaire ainsi que ses deux té moins sont repartis par un des premiers trains pour Bonn. Peu d'heures après le chancelier de l'empire était légèrement blessé la main par une balle qui avait une tout autre destination. Voilà quoi tiennent les destinées d'un pays VILLE ll'VPRFJ.COXHF.il, COMMOMAL. Séance publique, Samedi 25 Juillet 1874, 11 quatre heures de relevée. ÔllDHB DU JOUI! I» Communication de pièces. 2° Vente des lier» bages autour des ét angs de Dickebuscb et de Zillebcke, et sur. propriétés dites Quatorze-mesures et Bat-nt- landen.; 5".. Arrêter définitivement le rôle de l'imjlemuité payer par les propriétaires ppur le renou vellement des trottoirs des rues de la Bouche et Notre- Dame. r 4" Rapport de la 2" commission concernant quelques demandes de concession. 5" Compte >873 et budget 1875 du bataillon de la Garde civique et de la demi-batleriç d'artillerie. 6° Arrêter provisoire ment' le rôle' supplétif de la taxe communale sur les ebiens. Nouvelles «llvcr&cg. On écrit de Cbarlcroi L'individu assasiné, hier matin, chemin près la pince du Manteau, Dampremy, est un nommé Fran çois Luytcn, âgé de 60 ans, ouvrier bouilleur. Pour commettre ce crime, le meurtrier ne se serait servi d'aucune arme il aurait fracassé la tête de sa victime sur uiic pierre. De graves soupçons pèsent sur le fils Armand Luyten, qui a été vu toute la soirée en com pagnie de son père. Armand Luyten a été arrêté hier, il a comparu ce matin devant M. le juge d'instruction. Hier soir, une jeune fille de Montigny-sur-Sambre se promenant au bras de sou prétendu, sentit tout coup quelque chose s'abattre sur sa tête nue. C'était une grosse chauve-souris. Le compagnon de la jeune fille voulut aussitôt s'en emparer et la jeter, mais la chauve-souris s'était accrochée dans les cheveux avec ses dents, ses pattes cl ses ailes, et elle tenait si fort qu'il n'y avait pas moyen de la détacher ou il fallait arracher la chevelure.. Il fallut entrer dans une maison où on tua la bête avec de grands ciseaux ce n'est que par ce moyen qu'on put eu débarrasser la jolie campagnarde dont la téle présentait après le plus douloureux spectacle. On écrit de Vilvorde VIndépendance que six cents détenus seront transférés la maison de force de Lou- vain. Un premier convoi a quitté hier uotre commune accompagné d'une brigade de gendarmerie. r État-ci vu, u'Vpiie», du (2 Juillet au 18 inclus. Naissances. Sexe masculin 4 idem féminin 5, total 9. Mariages. Dechièvre Eugène clerc d'église et Ferrand, Octavie, repasseuse. Décès. Vermeulen, Rosalie, 73 ans, sans profes sion, veuve de Charles Gumcz, Marché au Bois. Wydoodt, Barbe, 67 ans, sans profession, veuve de F rail çois Boudcn, Place S1 Pierre. Vandettberyhe, Adèle, 62 ans, dentellière, célibataire, rue de la Boule. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2, idem féminin 3, total 5. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies ukinaikes Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia- tiou du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Viiai Trésor de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, éerit par les gens du monde, 12° édit165 fig. Prix 12 (r. chez l'auteur BRUXELLES 18 rue Notre-Dame-aux-Neiges ot chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Yprès. Consultations tous les jours, de 9 h. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fêle, à'moins de con vention spéciale préalable. JV. B. Il est souverainement imprudent de confier sa sauté uii médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatantisqite. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. Il ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique en son genre. Onguent et Pilules cC Hollowny. Aide Efficace Daus le» coins ennuyeux d'une maladie,il est agréable d'apprendre qu'il existe un reuiëderertaiu et qu'un peut se le procure bas prix. I.es Pilules d'Holloway sont précieuses pour soulager les peines diminuer les inflammatious et rétablir la marche des fonctions dérangées. Elles ne peuvent jamais être employées tort, et daus aucun cas, elles uc peuvent nuire. Prises en doses appro priées, elles sout un bienfait pour le riche qui soutire d'une iudigestion, de la goutte.de maladies de peau, ele el la sauve garde du pauvre atteint d'une maladie La médecine d'Holloway devrait être en la possessiun des soldais, des marius, et des émigrants qui seraient ainsi A même de soulager eux-mêmes leurs douleurs et de su guérir, lorsque Passislauoe médicale leur fait défaut. 16. Eu vente: Pilules si Onguent, cher Fsrsou-Vra OuTatvl, >ue de Dixmude, 55. Ypres. M H Pi -«! m t. 45 13 Z a 45 ri ^3 .2 l> 03 M C es 34 m g o 03 03 03 O g a g g O "a s* o *4 ctS Ph 3 a S .2 «s 3« S. 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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3