Nouvelles diverses.
elle restera. Il y sera adjoint 60 hommes du génie,
cheval, pour conduire le matériel de cette com
pagnie qui en temps de guerre devrait pouvoir am-
buler rapidement.
S'il faut en croire des bruits, qui viennent du
Palais, la date du mariage de la princesse Louise-
Marie avec le duc de Saxe ne serait pas arrêtée
avant un certain temps.
La Reine, dit-on, aurait exprimé le désir qu'au
cune décision ne fut prise cet égard avant que la
princesse n'eût accompli sa dix-septième année.
Née le 18 février 1858, la princesse aura dix-
sept ans dans cinqmoiset demi, le 18 février 1875.
Les voyageurs qui se trouvaient dans le train de
Nantes, arrivant Paris 3 h. 15, étaient hier
passablement surpris de faire route avec une petite
fille de sept ans que personne n'accompagnait et
au bonnet de laquelle une adresse était consue.
Plusieurs personnes firentpendant le trajet
des questions l'enfant, mais sans pouvoir obte
nir d'elle la moindre explication.
Sais pas. répondait-elle uniformément toutes
les demandes.
A l'arrivée du train, un employé de la gare fût
chargé de conduire la petite voyageuse au domicile
indiqué sur sa pancarte. Elle se laissa mener doci
lement et sans rien dire.
Mais voici où l'aventure devient sérieuse. La
personne désignée comme destinataire était incon
nue l'adresse que portait l'enfant. Toutes les
informations prises dans le voisinage demeurèrent
sans résultat et la pauvre gamine fut conduite au
dépôt.
Sans doute la justice ne tardera pas éclaircir
ce mystère et découvrir de coupable auteur de
cet abandon d'un nouveau genre.
U ex-maréchal Razaine, Bruxelles. Nous l'avons
annoncé M. Bazainc esta Bruxelles. L'installation
dans notre ville de cet ex-maréchal de France ne
nous surprend point. Bile était prévue depuis son
évasion. Il y aura en effetbientôt deux mois que
Mm" Bazainc louait rue de Luxembourg, un hôtel, qui
servit autrefois de résidence la princesse Matbibie.
Loin de nous la pensée de donner entendre par ce
rapprochement, que M""" Bazaine avait dès cette épo
que, la certitude de faire évader son mari. Nous nous
bornons simplement constater un fait.
Nous eussions désiré garder le silence sur les allées
et venues de l'ancien commandant en chef de l'armée
du Rhin il nous semblait d'ailleurs, que M. Bazaine
aurait également évité les occasions de faire parler de
lui. Nous nous trompons, 3 heures de l'après-midi
il montait en voiture découverte la rue de l'Ecuyer
accompagné do sa femme et d'une jeune fille qui nous
est inconnue,
M. Bazainc, en venant demander l'hospitalité la
Belgique, avait un devoir qui primait tous les autres
celui de s'y faire oublier. Non-seulement il n'a pas
mis en pratique cette règle si facile et si sage mais
encore a-t-il affecté de se poser en victime innocente
de la jalousie haineuse de ses compagnons d'ar
mes.
Nous n'avons certes pas le droit de donner des con
seils l'cx-maréchal tiiais il nous semble qu'un peu
plus de pudeur de retenue si l'on veutcadrerait
mieux avec sa situation.
Ce sentiment nous est. surtout inspiré par la lecture
d'une lettre qu'il vient de publier dans un journal
allemand curieuse pièce qui tendrait faire accroire
qu'il ne s'est évadé que par ciainted'êtrèempoisonné
M. Bazaine mieux,que tout autre, sait pourquoi et
comment il a pu sléchapper de l'île Sainfc-Marguerite.
Qu'il né veuille point désigner, ses complices ni dé
voiler des actes lion tenir dont la courd'assises de Nice
fera prochainement justice cela se comprend. Mais
qu'il ose accuser le maréchal, de Mac-Mahon, d'avoir
voulu se débarrasser de sa triste personne, par'des
moyens, équivoques voilà qui dépasse les Jjortics dù
sens commun. y
On pourrait dire M. Bazaine, qui si le maréchal^
Président de la République avait absolument tenu
se défaire de lui, il lui était facile, au lieu de commuer
sa peine, de l'envoyer mourir légalement au plateau de
bon discuter ces choses La prose de
^semblable ses paroles personne n'y
c par le gouvernement français d'in-
'toute publication revêîue de la
personne privée .de ses droits civils et
veulent affecté lé condamné du premier
--■rre.
nt, en effet, nflpta notification de cette dé
lit iauUt^ÉJournal officiel, M. Bazatue
travaillait un document justificatif qu'il se flattait de
faire insérer dans les feuilles bonapartistes de Paris en
réponse au rapport du général Levval. Cette satisfaction
lui est enlevée, mais il lui reste les colotinês du Times
et il en usera.
Nos renseignements nous font supposer que l'cx-ma
réchal ne séjournera Bruxelles qu'un laps de temps
fort court. 11 partirait pour La Ilaye dans le courant du
mois prochain et irait, ensuite, fixer Londres sa rési
dence définitive. Presse Belge.)
Méfiez-vous, bonnes gens qui mariez vos filles, mé
fiez-vous d'un certain monsieur plu'ôt grand que petit,
plutôt hl... Au fait, non, je ne puis pas vous donner
son signalement, car tous ceux qui lui ressemblent
réclameraient et ils auraient raison, je ne peux que
vous narrer ses exploits.
Ce monsieur, qui n'a pas dit son nom et qu'on n'a
point revu, assistait mardi dernier un bal de noces
dans un des restaurants du Palais Royal confortable
ment installé mi buffet et tout en dégustant une glace
la française, il tenait M. L..., un négociant très-
connu du quartier Mont-martre, un discours où le
cynisme se mariait agréaiilemenl l'impudence.
Non, je ne connais pas le mari, disait-il, la mariée
pas davantage, et leurs familles respectives encore
moins alors, vous vous demandez ce que je fais là
cb bien, j'attends la soupe.
M. L... était atterré.
Moi, voyez-vous, continuait l'antre, j'adore le souper
et nies moyens me permettent difficilement celte dis
traction éminemment hygiénique 61» bien comme je
demeure tout près d'ici, quand la nuit sur la terre
étend son voile immense et que la fringale me prend,
j'arrive, je montre pattes blanches et cravate idem, le
marié uie prend pour un invité de sa femme, la femme
pour un ami de son mari je dansotc un peu s'il y a
des petites femmes pas trop mal seulement il n'y en a
pas aujourd'hui, et, quand vient l'heure bénie où l'on
se met table...
Ah mais, dites donc, interrompt M. L. suffoqué
par l'indignation, savez-vous qui vous parlez Je
suis le père de lu mariée
Il n'eut pas le temps d'en dire davantage, l'autre
était déjà parti sans attendre le moment béni où l'on
se met table.
En police correctionnelle
Le président. Mais, malheureux, voilà la ving
tième fois que vous vous faites condamner pour ivro
gnerie.
L'accusé. Si je pouvais prendre un abonnement,
mon juge, l'amende me reviendrait moins cher
Orteig, le bon marcheur, doit, au mois d'octobre
prochain, faire une course pied de trois mois dans le
nord de l'Europe, en rivalité avec le comte de David,
un noble Hollandais qui dernièrement est venu
d'Amsterdam Paris, pied, eu peu de jours.
A Arcaclion, ce même Orteig vient de lutter de vi
gueur avec un étudiant de médecine qui avait vaincu
aux arènes de Bordeaux.
Les huîtres sont très—hâtives celte année on a
vendu hier aux balles de Paris les premières de la
saison.
Très-bonne lettre de maire découverte par le Gau-
.lois,
Monsieur le préfet,
Je m'empresse de vous prévenir que nous avons eu
une comète hier soir dans notre village. Grâce ma
fermeté, l'ordre n'a pas été troublé un seul instant.
Le maire,
X. I>
Ou écrit d'Anvers Un sienr Valider Vekcu, peintre décora-
leur, ocoupant une mansarde dans la rue Grein, n'ayant plus
£té vu peudaut un mois, on avertit le commissaire de police qui
se rendit la maison accompagné d'ull serrurier qui ouvrit la
porte.
En pénétrant dans la pauvre mansarde, tous les assistants fu
rent frappés d'épouvante. Sur un misérable g-abat, gisait le
malheureux Valider Vekeu. donnant encore quelque signe de
vie,, mais tellement amaigri, tellement épuisé et-dpliguré qu'un
eut pu se croire eu piéseuoe d'nu .squelette. Non loin du lit on
trouva un vase rempli de sang.
Le docteur est d'avis que le sang tronvé dans ce vase doit pro
venir d'nu craeliemeni, la suilé duquel le malade se sera jeté
sur son lit d'où il n'aura plus eu la force de sortir pour deman
der du secours. Il a déclaré, eu outre, que malgré l'extrême fai-
blesse du malade, tout espoir n'était pas encore perdu pour le
conserver la vie. Ou se perd en conjecturés sur ce fait étrange.
"'"Tout fait présumer que le malheureux Valider Veken est
resté plus d'un mois sans prendre aucune nourriture, comme il
est resté saus secours de personne.
Après les premiers soins donnés, comme nous 1 avons dit, par
le Dr Staiug; le malade a été transporté l'iiôpital.
Quel drame affreux que celui qui s'est passé, hier, boulevard
des BaligcolKs, 108, Bâtis.
Dans cette maison, habitait au rez-de-chaussée une vieille
femme paralytique et muette, qui vivait avec sa fiRe et le lils
de celle-ci, uu petit garçon de six ans qu'elle adorait: L'enfant
était gai et indiscipliné comme un déinoD, et il savait si bien
que sa pauvre grand'mère était incapable de le gronder sérieu
sement, qu'il n'obéissait jamais ses signes.
Hier, la paralytique s'était fait rouler dans la cour, et le petit
garçon était entré dans l'écurie, où il jouait.
Tiens, s'écria-t-il tout conp, il y a un nid d'hirondelle
derrièrela grosse solive!
Et, malgré un signe désespéré de sa grand'mère, il appliqua
vivement uue échelle la solive et grimpa. L'échelle glissa.
Mais l'enfant ne tomba pas. Il avait la tcle p< ise dans ou trou
où il l'avait imprudemment fourrée, et ses petits bras orrspés le
retenaient en outre, la poutre.
Il s'agita faiblement pendant une demi-minute peut être en
poussant des cris étouffés. Sa grand'mère, dans un paroxysme de
douleur et d'effroi, essayait vainement de tirer dessous de sa
gorge et levait ses maius, seule pai lie de sou corps qu'elle put
remuer I
Quand les voisins do premier, voyant celte horrible panto
mime qu'il se passait quelque chose d'anormal, arrivèrent, l'en
fant ne bougeait plus...
il y avait plusieurs minutes qu'il était mort.
Quant la vieille grand'mère, tons les nerfs de sa face étaient
immobilisés dans une épouvantable contraction. La paralysie
avait gagné la figure.
Un affreux malheur vientencore de se produire au Quartier-
Louise. Mais cette fois ce n'est pas sur le territoire de la com
mune de S1'Gilles, qui a depuis quelque temps le triste privilège
des événements du genre de oelui dont nous parlons. Rue de
Florence, sur le territoire d'Ixelles, dix pas de la Limite qui sé
pare cette commune de sa voisine dé S1 Gilles, les hospices de
Bruxelles font construire uu égoôt. Hier, un peu aprè3 uuè heure
alors que les ouvriers terrassiers travaillant dans la tranchée
venaient de reprendre leur travail, uu ébuulemeut s'est produit,
et trois ouvriers furent ensevelis sous le sable. Aux cris poussés
par l'on d'eux, dont le haut du corps était demeuré libre, on
accourut et il put être promptemeut dégagé. Malheureusement,
il u'eu fut pas de même des deux autres.
Malgré toute l'activité déployée il était près de 4 heures lors
qu'on parvint retirer le deuxième, il n'était plus qu'un ca
davre.
Quant au troisième, il n'est pas retiré au moment où nous
mettons sous presse. Ce malheureux s'était employé au creuse
ment de cet égoût depuis une heure seulement et c'est quelques
mimitos après qu'il a été enseveli.
Ou ignore quelles causes il faut attribuer ce malheur, d'au-
tant plus extraordinaire que la tranchée n'avait qu'un mètre
de largeur.
Il parait qu'il y a en ce moment, Bordeaux, un individu qui
a trouvé uu singulier muyeu de vivre il essaie de se suioider.
Cet ingénieux iuventeur, passe ses journées au pied des prin
cipaux monuments et des églises Aussitôt qu'il aperçoit des
personnes prêtes grimper dans l'édifice, il se hâte d'arriver
avant elles. Buis, il se met bâiller, les coudes appuyés sur la
balustrade.
Dès qu'il Voit apparaître son monde, il se débarrasse de sa
rediugote et se dispose s'élancer dans l'espace. Son mouvemeut
n'est pas assez rapide pour qu'on ne faire te point. Il raconte
alors, avec des larmes dans la voix, uue histoire qui est lamen
table. Il parvient toujours émouvoir son auditoire et en tirer
quelque aigent, souvent d'importants secours.
dialogué militaire.
Le sergent Grabuge. Fusilier Pitou, qu'est-ce qu'un sub
stantif
Pitou. Un sustonpif, sergent, o'est quelque chose qu'on peut
toucher.
Grabuge. Dans la phrase le feu brûle,» ous-qu'est le sub
stantif
Pilou. Le sustonpif, sergent, y ro'semble que c'est feu.
Grabuge. 1 mhécile, est-ce que tu peux toucher le feu, toi
Pitou. Non, sergent; mais alorses c'est brûlé
Grabuge. Tes aussi ignorant qu'eu pékin, lu ne sauras jamais
ce que o'est i'honueur militaire. Apprends, triple animal, «pie
dans u le feu brûle, u le substantif o'est pincettes paroe qu'il
n'y a que les pincettes qui puissent toucher le feu.
M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro
niques réputées incurables des Voies urinaîres
Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia-
tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du
Vrai Trésor de la santé ou Traité des maladies des
voies urinaires, écrit par les gens du monde, 12"
édit. Ifi5 fig. Prix 12 fr. citez l'auteur,
BRUXELLES18rite Notre-Dame-aux-Neiges et
chez M. Lambin, fils, rué àu Beurre, Yprcs.
Consultations tous les jours, de h. 1 h. Il ne reçoit
ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con
vention spéciale préalable.
jy. B. Il est souverainement im|tVudcnl de confier
sa santé un médecin que l'on ne connaît que par
une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es
pèce est d'avance taxée de charlalanesque. Le docteur
Crommclinck engage vivement quiconque se propost^
de le consulter lire d'abord son ouvrage. Il osc^
flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est.
Ouvrage unique en son genre.
Pilules d'llolloway. Le Grand Secret. Avec la te
ture vaiiable rte ce pays, il est essentiel pour se prése
bonne sauté que le sang soit purifié de temps ariire <T
matières uuisfibles soient expulsées du corps. Pour celi
blic peut être sou propre 'médecin et un prix insf
Des instructions pour leur emploi sont fournies avec
et la moindre attention, A peu rte restrictions près
I a sauté quelles que soient les circonstances et les Ci
Pilule.- sont al.ératives, ludiques et apéritives.
Holloway doit être sous la rnliu, afin qu'elle soj
aussitôt que le premier symptôme avertit de 1
ma ladie. yi
En vente: Pilules et Onyutnt, ôbefc L'arsou-V
de DiaiuudvySS, Y|>rea, - ,!'-
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