ÉCHANTILLON DU STYLE CLÉRICAL. LISTE ÉLECTORALES. AVIS. possèdent dans chaque commune, un agent actif et entreprenant qui veille atout et s'occupe de tout ce qui peut être avantageux son parti. Si nous les laissons faire sans agir de notre côté, évidemment la situation générale du pays ne s'améliorera pas tout au contraire. Nous ne pouvons triompher qu'avec beaucoup d'activité et le concours de tous. ~~ga» Y aura-t-il lutte Hasselt, le 17 courant Nous ne le croyons pas. Nous entendons lutte entre clé ricaux, entre M. Henri de Pitteurs et M. Cornesse. Il paraît que celui-ci n'a pas renoncé complète ment l'espoir de voir poser sa candidature dans l'arrondissement que représentait feu M. le comte de Theux de Meylandt. Au nom de son parrain, M. l'évêque de Liège, on a, paraîl-ilsondé M. de Pitteurs sur ses inten tions, et tenté de lui faire croire qu'il serait de bon goût de céder la place l'ancien ministre de la justice. Mais l'entreprise a échoué, et M. Henri de Pit teurs est décidé jouer le premier rôle en cette occurrence. Nous avons eu l'occasion de voir ce candidat aux funérailles de M. de Theux, et rien n'indique en lui qu'il soit disposé s'effacer pour laisser passer M. Cornesse. Du reste, il n'est bruit Hasselt que de ses intentions bien arrêtées de succéder M. de Theux et personne ne met sa réussite en doute du moment que l'opinion libérale lui laisse le champ libre. Or jusqu'ici rien ne nous fait prévoir que nos amis s'apprêtent lutter. Indépendance Un arrêté royal du lr septembre porte qu'il sera publié par les soins de la commission centrale de statistique un exposé de la situation du royaume pendant la période de 1861 1870. 11 est certain que dans beaucoup d'arrondisse ments le chiffre de la population a dû s'élever de telle sorte que plusieurs d'entre eux auraient droit un plus grand nombre de députés sur la base d'un député par 40,000 habitants. Mais si l'on attend la publication annoncée pour modifier l'article de la loi électorale qui fixe le nombre des députés d'après la population des années s'écouleront en core avant qu'on ne puisse se livrer àcette révision, car il faudra du temps la commission de statisti que pour nous dire quel était le chiffre de la popu lation il y a quatre ans. Il est vrai que le droit n'est pas absolu pour les arrondissements d'avoir un député par 40,000 ha bitants la Constitution portant seulement que le nombre des députés ne peut excéder cette propor tion. La Patrie tient rendre M. Anspach respon sable de l'élévation du chiffre des naissances illé gitimes Bruxelles. Ce sont là dit ce journal, les conséquences du libéralisme dévergondé qui règne daus la capitale. Pour ceux qui vont au fond des choses, la cause principale de cette majoration est dûe aux parti sans de l'augmentation incessante des charges militaires. Elle revient donc en propre aux cléri caux. L'armée, cette grande agglomération de céliba taires forcés et involontaires a été augmentée. On a prolongé le temps que chaque militaire doit passer sous les drapeaux. La conséquence de ces actes, dontles cléricaux sont les auteurs, ont rendu les unions légitimes plus rares et, comme le diable ne perd jamais ses droits, les conséquences que signale la Patrie se sont produites, non par la faute des libéraux, mais par celle de ses patrons et de ses amis. Suum cuique. de Bruges.) Nous signalons la police l'entrefilet suivant du Courrier de l'Escaut de samedi Vendredi au soir est arrivé en celte ville le rév père Michel-Ange Nascimboul, de l'ordre de 1« S'" Vierge pour le rachat des esclaves. H est accompagné d'un nègre racheté par lui. Nous apprenons que le rév, père se propose de faire une collecte en cette ville pour l'œuvre de la rédemption des esclaves. Inutile de re commander celte œuvre si éminemment charitable, par laquelle ces pauvres êtres sont non-seulement rachetés i!c l'esclavage, mais en même temps élevés dans la vraie religion. Nous désirerions savoir de quel droit ce mon sieur Vient drainer les poches en notre ville. Pendant qu'on interdira de pauvres diables de mendier un morceau de pain, sera-t-il permis un individu que personne ne connaît, de venir de porte en porte recueillir de l'argent dont il n'aura pas rendre compte Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que les bonne âmes sont dupes d'adroits filous, les feuilles recommandant toujours ceux qui se présentent elles avec la soutane et la tonsure traditionnelles. On se rappelle les exploits de l'illustre évêque de Smyrne, si chaudement appuyé par toutes les sacristiesVérité. Les libéraux d'Anvers attendent la réponse des associations libérales du pays la communication qui leur a été faite par le comité anversois. Le libéralisme dit ce sujet le Précurseur suit une progression constante depuis des siècles sa force, devenue irrésistible s'est constituée par une série d'impulsions il en attend une de nous, ne mentons pas au passé, ne trompons pas l'avenir. Ce flot grossissant du libéralisme qui finira par couvrir la terre entière peut reculer quelquefois, mais c'est pour rebondir avec plus de force. Il a reculé en Belgique et l'heure semble venue où il faut qu'il se prépare regagner le temps perdu Sommes-nous des citoyens aptes diriger le flot avons-nous du cœur et de la volonté, ou bien reste rons-nous croupir dans une molle et coupable in différence, ou végéter misérablement au milieu de querelles byzantines Telle est la question résolu ment posée par Y Association libérale de notre ville, et nous sommes curieux d'apprendre ce que répon dront les Associations libérales du pays. Il y a quelques semaines toute la presse a signalé un arrêté royal par lequel le ministre de la justice annulait une disposition testamentaire de M. de Pénéranda faisant un legs une institution privée pour l'éducation des sourds et muets. Cet arrêté était basé sur ce point que l'établis sement était d'après la loi frappé d'incapacité. On a, ce propos, dans la presse libérale, adressé des félicitations au ministre de la justice, alors qu'au fond il n'y avait dans cette affaire qu'un petit truc de messieurs les jésuites pour empêcher la ville de Bruges de recevoir ce legs, les héritiers ayant sans doute promis de passer au directeur de l'institution le legs qui leur faisait retour. Aujourd'hui le Moniteur publie contresigné par M. de Lantsheere un arrêté royal diamétralement opposé au précédent M. Donner, propriétaire Bruxelles, ayant légué l'hospice protestant de la rue Haute et l'hospice des Ursulines une somme de 4,000 francs, le ministre de la justice loin d'annuler le legs comme il l'a fait précédemment,^ institue comme héritier le conseil général d'admi nistration des hospices et secours de la ville de Bruxelles. Cette fois le ministre de la justice appliqué la jurisprudence de ses prédécesseurs. La Patrie n'aime pas les emprunts primes qui sont, dit-elle, un encouragement la manie dépensière des administrateurs de la plupart de nos grandes villes. Les préférences financières de la Patrie sont pour les placements en fonds christianisés par le Pape. On sait que ceux là n'ont pas l'inconvénient de favoriser la manie dépensière des administra teurs. Le même journalqui s'abstient de publier les suicides cause de la contagion de l'exemplè, enregistre aujourd'hui dans sa chronique judici aire un jugementdu tribunal correctionnel de Bruges, qui condamne le curé de C six mois de prison pour outrages aux mœurs, commis sur de tout jeunes enfants, et deux mois de la même peine, pour tentative de corruption de fonction naire. Serait-ce que pour des délits de ce genre, le danger dq, la contagion paraît moins grave aux yeux des R. P. rédacteurs de.la pieuse feuille Ils auraient tort, car, généralement, on se sui cide peu dans le clergé. On lit dans le Bien public a La. ville de Philippeville aura avant très-peu de temps son cercle catholique. Un de mes amis qui habite cette localité, m'en a donné hier l'as surance. Il est donc permis d'espérer que, grâce ces deux cercles et l'organisation dont ils vont devenir le pivotles catholiques ne l'arrondisse ment de Philippeville entreronten lutte, dans deux ans, avec des chances sérieuses de succès. II y a là deux sièges parlementaires conquérir un barbon doctrinaire, M. le comte de Baillet, et un gros libé- roufie M. S. Mineur, mettre au rancart politi que. D On croirait qu'en présence de la mer, cette grande puissanceégalitaire, qui nereconnait aucun privilège qui respecte la coquille de noix qu'elle roule dans ses vagues, et brise le trois-mâts solide et le vapeur l'orgueilleux panache devant cet Océan qui fouette également de ses ondes tonifian tes, l'épiderme de .tous les baigneurs quels que soient leur rang ou leur nationalité, on croirait disons-nous, que les vanités humaines doivent s'hu milier. Il n'en est pas ainsi cependant, et les alle mands séjournant Ostende ont tenu prouver que l'orgueil national est sans pitié alors même qu'il s'agit de célébrer de sanglants anniversaires. C'est ainsi qu'ils ont fêté en un banquet le sou venir de la victoire de Sedan. Le repas a eu lieu l'Hôtel dïi Rhin. Une harmonie imitative qui si mulait les coups de canon, égayait, dit un journal, les convives. C'est charmant au point de vue allemand. Mais quand on pense que parmi les nombreux français réunis Ostende, il y en a qui pleurent, part l'humiliation de leur patrie qui un père, qui un frère un fils un époux on doit se dire qu'il y a quelque chose de cruel célébrer ainsi devant eux, une des grandes hécatombes du siècle Qu'on fasse cela dans son pays, entre soi mais sur une terre neutre c'est de mauvais goût. On l'a apprécié ainsi Ostende. de Bruges.) Nous ne le lui fesons pas dire. Un journal cléricalen annonçant la constitution Bruxelles d'un cercle catholique, ajoute Le cercle catholique ne répudie personne. Pas regardant, le nouveau cercle. Pourvu qu'on s'engage travailler pour la bonne cause cela lui suffit. Le reste lui importe peu. Il ne demande que de a la bonne volonté. On n'est pas plus accommodant. L'armée va être définitivement partagée en deux grands commandements militaires. Le lieutenant- général baron Chazal commandera le premier corps d'armée état-major, Bruxelles et aura sous ses ordres toutes les troupes situées ou cantonnées dans les provinces du Brabant du Ilainaut du Limbourg, du Luxembourg, de Liège et de Namur. Le 2" corps sera placé sous le commandement du lieutenant-général baron Goethals dont l'état- major sera établi Anvers. Les provinces des deux Flandres et celle d'Anvers seront placées sous son commandement général. On annonce que le colonel Dupré de l'état- major, etgouverneurde l'école de guerre, sera chef de l'état-major général du lr corps. M. le colonel Liagre directeur de l'école mili taire dans ce trimestre, sera promu au grade de général de brigade et restera commandant de l'école militaire. Le général Brialmont visite en. ce moment les environs d'Anvers et les forts que l'on considère comme insuffisants maintenant .contre le tir de l'artilierie actuelle. 11 s'agirait d'établir une ligne de défense sur le^ dèiix.Nèthes et le Ruppel. On prépare l'état-major des projets et des plan» très-sérieux que l'on, soumettra aux Chambres. Les Listes électorales pour les Chambres légis latives, le Conseil provincial et le Conseil commu nal, ont été définitivement clôturées jeudi, ensuite de l'article 23 du Code électoral, et en vertu de l'article 25 du même code les noms dés citoyens rayés ou inscrits lors de la clôture définitive seront affichés dans le vestibule de l'Hôt partir du 4 Septembre courant jusqu'à! Conformément aux prescriptions dej et 32 du susdit code, les réclamatic listes révisées, soit pq^ç inscf sion ou radiation, doi^eé pièces l'appui la "ifej Conseil .provincial,'- peine 25 Septembre courant.

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2