A. HYNDERICK. Nouvelles diverses. Le Nouvelliste de Verviers est indigné contre les électeurs limbourgeois il voudrait les voir venir se jeter aux genoux de M. Cornesse pour le supplier d'accepter une candidature Hasselt, Or, ces électeurs n'y paraissent nullement disposés c'est ce qui rend le Nouvelliste si furieux. Verviers notamment, s'éc.rie-t-il, retrouverait en M. Cornesse un député dévoué, mais au-dessus de l'intérêt de Verviers il y a l'intérêt du parti catholique. Nous ignorons si, oui ou non, une partie des catholiques de Hasselt patronnent la candidature de M. Cornesse, mais nous considérerons commé un malheur pour notre opinion que M. Cornesse ne rentrât pas dans le Parlement par la porte qui i> est ouverte et par un arrondissement qui n'aura pas certes se repentir d'avoir.choisi un homme éminent, influent, énergique et digne de succéder l'illustre homme d'Etat que le pays vient de perdre. Tout cela est parfait. Mais si Verviers a besoin d'un représentant catholique dévoué, si M. Cor nesse est un homme d'État aussi éminent que le proclame le Nouvelliste, pourquoi donc les cléri caux verviétois et le Nouvelliste lui-même, quand ils auraient pu récemment faire rentrer M. Cor nesse la-Chambre, lui ont-ils préféré le muet M. Simonis C'est ce que ne manqueront pas de se dire les électeurs de Hasselt. Si la présence de M. Cornesse est nécessaire la Chambre, que M. Si monis donne sa démission et alors les catholiques de Verviers pourront réparer l'acte de noire ingra titude qu'ils ont commis envers leur ancien député. On lit dans XOrgane de Namur Les nombreux promeneurs qui circulaient hier dans les rues de notre ville, ont bien ri du cortège que formaient, leur retour de Hal les pèlerins sous la conduite des pasteurs de S' Loup et de Notre Dame. Le curé de cette dernière paroisse s'est particulièrement dévoué au maintien de l'or dre. Il en était grand besoin car bon nombre de pè lerins festonnaienten marchantd'une façon scandaleuse. Beaucoup de bossus dans le cortège. Etaient- ils partis dans l'espoir de revenir guéris Ils se seraient fait singulièrement illusion. Le désordre le plus complet régnait dans les rangs, M. Picard était touten nage et nous l'avons entendu invectiver fort aigrement ses ouailles. Marchez donc convenablement, leur criait-il, l'entrée de la rue Bas de la Place. C'est dégoûtant vous ressemblez un troupeau. C'était vrai mais nous mécréants n'aurions pas osé le dire. Au moment où le cortège s'engouffrait dans l'église Notre-Dame un incident imprévu vint y jeter le trouble et disperser les rangs des pèlerins. Une vigilante bourrée de pèlerins s'apprêtait descendre la rue S* Nicolas quand tout coup le cheval pris d'une espèce de vertige se précipita dans le cabaret du coin la voiture s'arrêta sur le seuilet la bête empêtrée dans son harnais s'a battit genoux pendant que les Voyageurs pous saient des hurlements de désespoir. Leè pèlerins du cortège se sauvèrent dans tous les sens en entendant ce vacarme et il fallut quel que teittps avant qu'il fût possible de constater que cheval et voyageurs en avaient été quittes pour la peur. N. D. de Hal n'a pas voulu que la voiture dépas sât la porte d'ailleurs trop étroite pour laisser passer. On nous assure que toutes les personnes qui ont pris part au pèlerinage n'ont pas obtenu les faveurs qu'elles espéraient, au contraire. Madame Tra été saisie d'une attaque en route et, ramenée malade un pèlerin, M. J. F...., on veut raide mort en route. Enfin un enfant a essentiete convulsions sur le seuil de l'église de N. irésenté une foule d'autres incidents du Verviers, 7 septembre. On défait par ordre du collège échevinal l'estrade qui avait été dressée, qu'on venait d'ache ver, sur le parvis de l'église Notre-Dame et du haut de laquelle l'évêque devait donner demain la bénédiction la foule assemblée sur la place. L'animation est assez grande en ville. Indép Garde civique d'lT|ires. Le Chef de la Garde a l'honneur d'informer MM. les officiers, sous-oificiers, caporaux, brigadiers et gardes qui désirent se rendre au Tir national de Septembre, qu'ils peuvent recevoir leur carte chez l'adjudant sous-officier tous les jours de midi une heure, ou au local du tir la cible, les lundis de 5 7 heures du soir jusqu'au 25 Septembre inclusivement. Il a également l'honneur de les informer que la liste de souscription nationale pour l'érection d'un monument la mémoire de Sylvain Vande Weyer, l'un des fondateurs de la Nationalité Belge, est déposée chez M. Maurau, rue du Quai, n° 8. - Yprcs, le 4 Septembre 1874. VII,LE B'VPRF-S. CONSF.il. COMtlBNAI.. Séance publique, Samedi, 12 Septembre 1874, quatre heures de relevée. obdrb du jour 1° Communication de pièces. 2° Demande de la commission administrative des Hospices l'effet de vendre, au cours du jour, 20 obligations au capital de mille francs, de l'emprunt Belge, 4 p. appartenant au fonds d'assurance, pour être affectées au paiement des premières dépenses pour réparer le désastre survenu sur la propriété occu pée autrefois par le sr Vermeulen.- 3° Demande du Bureau de bienfaisance l'effet d'être autorisé opérer le transfert de l'excédant sur le crédit porté au budget de 1874, pour frais de drainage l'allocation votée pour réparations aux bâtiments. 4° Arrêter défiinitivement le rôle supplétif de la taxe sur les chiens. 5° Délibérer concernant l'usage accordé par le département de la guerre d'un local la grande caserne, comme magasin d'armes pour la Garde civique. 6° Budget des quatre fabriques d'églises. 7° Rapport de la 3e commission sur la création d'un bassin de nata tion. 8° Budget 1875 de l'atelier modèle. 9° Arrêter l'inscription des jetons de présence pour 1873. 10" Budget 1875 du Collège communal. Don Carlos s'est empressé de répondre In lettre de M. le comte de Cliambord, publiée dans le journal officiel des carlistes Mon cher oncle, Vous devez solidement vous ennuyer J FrolisdorfT... Pourquoi ne viendriez-vous pas faire avec nous l'ouver ture de la chasse dans les montagnes de la Navarre Nous avons ici de fort beaux parcs réservés. Le gibier pullule cette année, et nous abattons en moyenne par jour une cinquantaine d'Espagnols républicains, sans compter les femmes et les enfants... Lorsque nous sommes fatigués de la chasse courre, nous arrêtons les diligences, nous faisons dérailler les trains et nous inondons les villes et les villages sans défense de fusées incendiaires et d'obus au pétrole... Vous m'écrivez que ma tanto sera contente lorsqu'elle apprendra que j'ai définitivement triomphé en Espagne. Dites ma tante que je suis très louché de ses sentiments mon égard... Mais, je vous en prie, ne jetez pas plus longtemps votre poudre aux moineaux sur les bords du Danube... Nous avons ici la chasseà l'homme qui vous attend, et, s'il plaît Dieu, nous aurons vous offrir une curée, qui, j'ose le dire, ne sera pas indigne de vous. Votre neveu adoré, EvénementCarlos. Terrible coup de grisou, Dour. Mercredi, vers 9 heures du matin, au moment même où le .trait venait de.descendre, un effroyable coup de grisou a éclaté 4 la fosse n° 7 du charbonnage de Belle-Vue, Dour, non loin de la station du chemin de fer de Dour Quiévrain. La détonation a été épouvantable. Des secours ont été immédiatement organisés les médecins, la police et les autorités de la commune, sont accourues sur les lieux, et presque-toute la popu lation de Dour en proie 4 la plus vive émotion est venue entourer la fosse n ".S. Iîicn'ôt on a ramené au jour sept cadavres carbonisés et une vingtaine de bouilleurs plus ou moins blessés. Parmi ces derniers quatre ont des blessures graves qui font craindre pour leur vie. Parmi les morts il y a une jeune fille de 18 ans et cinq pères de famille. On craint que par suite des éboulcments qui se sont produits, il n'y ail encore des ouvriers ensevelis. Inutile de dépeindre la désolation'qui régnait parmi les familles atteintes c'étaient des cris de désespoir 4 fendre le cœur le plus dur. Nous ne pouvons encore assigner de cause 4 la catastrophe qui vient de se produire de nouveau au liorinage une enquête ne lardera pas sans doute nous instruire ce sujet. Quand trouvrra-t-on le moyen de pallier enfin d'une façon véritablement efficace d'aussi navrantes cala mités Les instituteurs du canton de Cti-irleroi viennent de prendre une résolution qui nous paraît mériter l'a tien lion. Afin de perfectionner les méthodes d'enseignement ces houorables fonctionnaires ont fondé, le 13 août dernier, une corporation sous le titre de Cercle pédagogique du canton de Char le roi. Sur trente-trois instituteurs présents, trente-un ont adhéré au programma qui peut se résumer en quelques mots Fxten- sion et perfectionnement de J'éducatiou et de rinalruotion du peuple. Le Figaro publie la lettre suivante adressée par l'aéronaute Duruof sa mère Paris Grimsby,4 septembre 1874. Ma chère mère, Quoique les journaux se soient plu répandre des nouvelles sur mon oomple au sujet de mou ascension de Calais, de nature te contrarier et te faire de la peine, je viens aujourd'hui t'exprirner le regret que j'ai de ne pouvoir me trouver a Paris l'occasion de ta féte, non pas parce que je suis malade, mais parce que j'ai besoin d'un peu de repos ainsi que Caroline, et surtout parce que j'ai besoin de me vêtir un peu plus propre ment. Je suis actuellement.habillé en costume de pêcheur anglais, très~gras et tres-crasaèux, j'ai écris Calais, j'attends de l'argent le consul de France veut aussi me venir eu aide, je ne suis donc pas malheureux et tu ne dois plus avoir d'inquiétude mou sujet, et passer ta fête avec gaîté, comme si j'étais auprès de toi et de la famille. Le 31 août, j'étais parvenu gonfler mon ballon malgré un vent des plus forts... Le vent soufflait vers la mer, le public criait et me croyait un lâche ou un peureux. L'heure du départ était aqssi dépassée, car au lieu de cinq heures, il était sept heures, A ce moment, le vent soufflait eu plein sur l'Angleterre, et les autorités qui s'étaient opposées mou départ, étant dîner, le maire ne voulant pas faire publier daus la foule que c'était lui qui s'oppo- sait mon départ, par suite de précautions humaines, comme je devais finir des asoensious captives, j'organisai tout pour eu faire, et, un certaiu moment, je partis avec ma femme. Je fus en effet emporté vers l'Angleterre mais pendant cinq minutes tout au plus, car le vent changea.et nous dirigea vers la mer du Nord, Mon ballon était excellent, j'avais huit sacs de lest, je n'avais craindre que la nuit. Mais en faisant bien atteutiou et surtout économisant mon lest je parvins atteindre cinq heures du matin., n'ayant encore usé que trois sacs de l'est. Je vis alors que la mer était parsemée de pécheurs. A huit heures du matin je descendis vers un bateau qui, plus que les autres, me barrait là route, et après avoir pris un bon bain, nous fûmes reçus bord d'un bateau de pêche anglais. Seulement jlai dû ahandonuer le ballon, qui manqua de faire chavirer la chaloupe. Nousétions alors 40 lieues de la Norwége et 165 lieues de Calais J'avais encore cinq sacs de lest. La soif est ce qui nous a fait le plus souffrir. Du mardi malin jusqu'à aujourd'hui, vendredi malin, j'ai été ballotté par le bateau et le mal de mer est ce qui m'a fait le plus souffrir. Tu vois, ma bonne mère, qu'en somme j'ai été assex heureux, mais je dois te déclarer que, pour le moment, j'ai un crâne dégoût de la mer, et que je laisserai désormais d'autres le 6oiu d'aller étudier au-dessus d'elles ses courants aériens. Je te prie de présenter mes respects toute la famille et aux personnes qui me connaissent, je vous embrasse tous de tout mon cœur ainsi que ma femme, et nous te souhaitons bonne fêle e t bonne sauté. Jules Duruof. M. Duruof est arrivé Calais par le paquebot du service postal. Les autorités de la ville, musique en tête, ont été au-devant de lui - toute la ville de Calais voulant prouver sa sympathie au courageux aéronaute. Le maire a envoyé M™8 Duruof mère des billets de chemin de fer gratuits, pour elle et les siens, afin qu'ils pussent assister cette ovation. (1 lui a annoncé en même temps que la souscrip tion ouverte Calais en faveur des deux voyageurs montait déjà 3,000 fr. Pilules d'TIollowayPas d'Excuse. Lorsque des milliers de personnes certifient volontairement que cette médecine les a débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient'leur santé ou menaçaient leur existence, il n'y aucune excuse pour les patients qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Holloway sont particulièrement destinées remédier toutes les défec tuosités du oerveâu, des poumons, du cœur, de l'estomac, de foie, de la région des reins et des intestins. Ces admirables Pilules produisent unieffct fortifiant et constringent sur la fibre animale, aiguisent l'appétit, améliorent la digestion, donnent de la vigueur aux neifs, règlent l'action du fois, des poumons du cœur et engendrent la bonne humeur. Des avantages auss étendus n'oiit jamais jusqu'ici été conuus commet découlant d'une seule source, mais le Professeur Uolloway prie l'invalide, quelqu'affligé qu'il soit, de oouaentir un essai et déjuger p lui même. 15. Eu veute: Pilules et Ohguent% oîiei Faisou-^â* OutIiyb, de DixÉ)«de^35, Yprés. utjâmais plus fertile en miracles Verviers le télégramme sui- spondant particuliers

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3