LE CAPITALISTE H.-J. PETIT nouvelles diverses. SANTÉ FABRIQUE DE MACHINES A COUDRE 14, RUE DES CROISADES, 14, BRUXELLES. GARANTIE 2 ANS CONTRE TOUS VICES DE CONSTRUCTION. Dans une lettre du 24 septembre 1870, le père Thenier attribde la suprématie gagnée par les jésuites, suprématie qui a été si funeste pour l'Église, leur supériorité intellectuelle sur un épiscopat d'une ignorance jnconrênable sur un Pape qui toute connaissance en histoire profane et sacrée, en théologie et gn droit canon manque totalement ou qu'il ne possède que fort superficiel lement. y Le Pape, dit lé père 'Bhenier, se distingue et se rend souvent ridicule parsa crédulité de vieille femme et aucun de ses prédécesseurs n'a été un instrument aussi docile des jésuites. Dépeignant ces derniers comme des vantards etdes charlatants, il déplore la résurrection de la puissance de leur ordre comme désastreuse la fois pour l'Église et pour l'État. Jadis ils travaillaient dominer les princes en vue de supprimer avec l'aide de ceux-ci tout libre mouvement, toute impulsion donnée au pro grès dans la société et dans la science aujourd' hui ils s'allient aux évêques dans le but de dominer le clergé et les professeurs de théologie, quitte imposer ensuite leur autorité ces mêmes évêques. En vue de contrebalancer leur influence néfaste, l'écrivain dit que les gouvernements ne devraient pas permettre aux jésuites de demeurer sur leurs territoires respectifs, et feraient bien de refuser les deniers de l'Etat tous ecclésiastiques affiliés directement ou indirectement ces intrigants. Une fois les disciples de Loyola expulsés de l'Allemagne, on verrait refleurir dans ce pays une ère nouvelle, des évêques instruits et patriotiques apparaîtraient de nouveau, le clergé aurait plus de dignité et de vertu, et Rome reviendrait peut-être des idées plus saines. Catastrophe épouvantable. Depuis dimanche, Ar- genlcnii était en fête, et la soirée d'hier, devait termi ner par une réjouissance plus brillante encore que toutes les autres la suite de ses festoicments. C'est cette réjouissance qui s'est terminée par une affreuse catastrophe. Suivant l'usage un bateau brillamment éclairé et pavoisé partait 8 heures du rivage de Chcratle et descendant la Meuse, devait arriver jusqu'à l'extrémité de la commune, en répandant autour de la musique et chants joyeux joyeuses acclamations et feux de toutes sortes. Le bateau destiné accomplir ce voyage Bvait été recouvert de madriers qui le transformaient en une estrade flottante, et dont les extrémités dépassaient de cinquante centimètres peut-être les flancs méuic de l'embarcation. Sur cette estrade avait pris place un corps de musi ciens, les jeunes gens du village et les jeunes filles dans leurs plus splendides toilettes. Le départ s'effectua dans les meilleures conditions un ciel clément, un courant sans impétuosité, la gailé des passagers, l'affluenoe des spectateurs qui, des deux rives saluaient de leurs vivat l'expédition joyeuse tout faisait présager une descente magnifique. Déjà le bateau avait pénétré dans l'écluse de Her- quand pendant qu'on opérait le changement de niveau de l'eau, quelques planches de l'estrade qui faisaient saillie vers la rive, vinrent butter contre les marches de l'escalier de l'intérieur de l'écluse. Il en résulta un mouvement qui fit tout coup incli» ncr vers la droite tout cc.plançlicr flottant. Les femmes prirent peur, et jetant des cris d'effroi, se précipitèrent toutes avec impétuosité dans la direc tion du pallier d'abordagp. Le garde-corps qui protégeait l'embarcation se rom pit sous cette pression l'estrade entière perdit équili bre et en un instant se pencha se pencha si terri blement que bientôt trente malheureuses étaient dé versées l'une sur l'autre dans les eaux du bassin. Ce fut un spectacle horrible une confusion épou vantable Le mélange de centaines de clameurs de les efforts de toutes ces pauvres jeunes filll! débattaient dans les flots et dont lotir tour, ges effrayés, bras tendus, toilcties brillantes, apparais- saient sous les eaux l'épouvante des spectateurs et leurs vaines tentatives pour porter la fois secours tant de victimes, tout cela formait une scène lugubre impossible décrire. Du service de sauvetage fut organisé aussi promp- tement qu'il était possible et les dévouements se multiplièrent ardents, infatigables. Vingt des victimes furent retirées temps des eaux dix autres neuf demoiselles et une enfant de 7 8 ans n'en devaient sortir qu'à l'état de cadavre. Voici les noms de ces malheureuses saisies par une mort si atroce, ce sont Mlles Rion, Malchair, Robert, Ryka Rykir S1 Remy Lieutenant deux sœurs, les demoiselles Wathclet et M. Pauchcnne. Gazelle de Liège.) êtat-cavit D Ïrnea du 27 Sept, au 3 Octobre inclus Naissances. Sexe masculin 6 idepi féminin 9, total 15. Mariages. Delfosse Julien marchand, et Van- dermarliere, Emma, sans profession. Leleu, Charles, écangucur, cl Sauctorum, Marie, dentellière. Ver- minck, Jean, journalier, et Dezittcr, Marie, dentellière. Décès Vermon, Sophie, 61 ans, meunière, veuve de Jean Deconinck S1 Pierre lez Yprcs. Bras Cécile 53 ans sans profession célibataire rue des Chiens. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 5, total 8. Marché d'Tpncs. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 3 Octobre 1874. NATURE quantités prix moyen poids m" >18 vkkduks. par db grains et denrées. kilogrammes. cent kilognniauaes. i'heciolitii Froment 93,900 fr. 25 50 80 Seigle 14,600 19 75 73 Avoine 100 22 50 44 Pois 500 26 00 80 Féveroles. 1,500 24 50 80 Pommesde terre. 1,100 6 75 350 00 JOURNAL FINANCIER HEBDOMADAIRE paraissant a bruxelles, publie l'avis suivant En vertu d'un acte notarié, la propriété du journal le CAPITALISTE a été reprise par les soussignés, qui s'efforceront de se rendre dignes, grâce un travail consciencieux, de la confiance de leurs lecteurs. Ils tiennent déclarer de la façon la plus formelle que jusqu'à la fin du mois d'août 1874 ils n'ont pris aucune part la rédaction du CAPITALISTE. Pas une ligne n'émane d'eux. La responsabilité de tout ce qui a paru antér ment au numéro du 6 septembre 1874 ne peut leur incomber en aucune façon. Leur responsabilité commence qu'à partir du numéro daté du 6 septembre 1874. ÉMILE LHOEST, avocat, rédacteur en chef; frédéric COPPÉNS, directeur-gérant. Le CAPITALISTE publie la liste de tous les tirages. Il donne la revue complète de la Bourse de Bruxelles et l'élude des principales affaires belges et étrangères, des bulletins de la Bourse des métaux et charbons, et de la Bourse des grains. Il contiendra des renseignements industriels importants et de nouvelles correspondances financières. Bureaux du journal, rue de la Montagne, 77, Bru xelles. Prix de l'abonnement d'un an 5 francs. Les abonnés reçoivent une PRIME GRATUITE. Pilules H ollowayLa Mortalité provenant de Diarrée, et de maladies d'intestins est aujourd'hui alarmante a un haut degré. Les fameuses Pilules Holloway prises par doses approa priées guérissent ces maladies ainsi que l'attestent des millier- de personues dont l'existence a été sauvée au moyen de cet .excellent remède. Que le relâchement soit causé par une sup pression de transpiration, un froid subit, un aliment indigeste ou des fruits acides, ces Pilules offrent un antidote efficace; elles feront disparaître l'irritation des intestins calmeront les trans chées, feront oesser les (latnosités désagréables et détruiront les germes mêmes de maladie. Les Pilules d'Hollo—ay, autant que possible, devront être prises au début des désordres, car ellel procureront un adoucissement immédiat et empêcheront sa diarrhée de se convertir en dissenlerie ou choléra. 17. En vente: Pilules et Onyuent, oliet Parsou-V«» OuTaivs, rue de Dixinude, 35. Yprea. ATflllC ren<h,e sans médecine, sans purges et I UUo sans frais, par la délioieuse farine de Sanlé de Du Barry de Loudres, dite REVALESTA ARABICA. Vingt-six ans d'invariable succès. Elle combat avee succès les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, même en grossesse, constipa tion, diarrhée, dyssenterie, coliques, phthisie, toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppression, cougestioo, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleiue, voies des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, oerveau et sang. 75,000 cures, y compris celles de Madame la Duchesse de Casilestuart, le duc de Pluskow, Madame la marquise de. Bréhan, Lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, etc., etc. Dysprpsir M. J.-J. Noël, de Thuillies (Hainaut), de vingt années de dspepsie. Dartres M. Gr. Yoos, de Liège, aban donné par les médecins qui déclaraient qu'à son âge (55 ans, toute guérison était impossible, a été totalement guéri des dar tres par l'usage de la Revalenta, N° 49,842 M®0 Marie Joly, de cinquante ans de constipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. N° 46,270 M. Roherts, d'une consomption pul monaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années.-h n® 46,210: M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir 15 18 fois par jour pendant huit ans. N® 46,218 le colonel Watson, de la goutte, névralgie et constipation opiniâtre. N° 18,744 le docteur-médecin Shorland, d'une bydropisie et constipation. N° 49,522 M. Baldwiu, de l'épuisement le plus complet, para lysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunesse. Cure N® 62,915. Valgorge (Ardèche), 19 octobre 1865. La Revalenta est un remède que j'appellerai presque divin. Elle a fait un bien immense notre bonne sœur Julie, atteinte depuis quatre ans d'une névralgie la têie, qui la faisait souffrir cruel lement et ne lui laissait presque aucun repos. Grâce voire péciûqne, elle est aujourd'hui guérie. Monassier, enré. Plus nourrissante que la viande, elle économise encore 50 foi, son prix en médecines. En boîtes î|4 kil.« 2 fr. 25 1/2 kil.f 4 fr. 1 kil., 7 fr. 12 kil., 60 fr. Les Biscuits de Revalenta en boîtes de 4, 7 et 16 franos. La Revalenta chocolatéeen boîtes de 2 fr. 25 c. de 576 tasses, 60 fr. Envoi contre bon de poste, les boîtes de 52 et 60 fr. franco. Dépôt chez MM. C. Bkcuwb, pharra., rue du Verger; H. Frysoo, pharm rue de Dixmude, Y près. Du Barry et C°. 19, Boulevard du Nord, Bruxelles. (Aboutissant la place des Nations, près de la station du Nord.) NOUVEAUX MODÈLES PARUS A L'EXPOSITION DE VIENNE. GROS. DÉTAIL. EXPORTATION. La Machine A coudre étant devenue un objet de première nécessité, et, pour certaines classes, un bienfait humanitaire, j'ai attendu, pour en mettre le prix la portée de toutes les bourses, que ma production eût atteint un chiffre assez impprtant, Actuellement ce chiffre est de deux mille machines par mois, dont je réserve cinq cents machines pour la Belgique. Ces circonstances exceptionnelles et me» nouveaux moyens de fabrication me permettent d'en établir les prix comme suit, y compris tous les accessoires Machine n' 1, 165 fr., nouveau modèle n° 2, 175 fr., id. n° 3, 185 fr., id. Machine bras pour renouveler les élastiques et pour faire les Heurs, 225 fr., apprentissage compiis. Pour les per- I sonnes qui peuvent se passer d'apprentissage, il sera fait une réduction importante sur ces prix. moi, fabricant, ou chez mes agents, a une double valeur, Ruelles sont .faites par le constructeur même de la machiné orra prouver qu'il existe une machine coudre exé- £ure que celles sortanj mfi mes ateliers dans lesquels de plus je m'eo^Çe échanger ou rembourser celles qui ne seraient pas dans ces conditions. La preuve de la supériorité est que, tous les ans, je fais annoncer dans tous les journaux le paragraphes.,*^ Toute personne qui possède des machines sorties de ma fab'iqoe depuis de tant mou nom incrusté sur le bras, peut m'envoyer ses machines franco pem partir du lr japvier 1874 j si des réparations sont nécessaires, elles aucuns frais.'

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3