BARBARIES DES CARLISTES
Liste des jurés apparte
judiciaire d'Ypres^
i
Il est évidemment plus rationel que celui qui
.emplit les fonctions de bourgmestre par déléga
tion de la loi en exerce aussi bien cette préroga
tive que toutes les autres qui ne lui sont pas
contestées.
Le ministre de l'intérieur étant appelé se pro
noncer, nous publierons sa décision.
Nous espérons qu'il ne se laissera guider par
aucune considération politique ou de personne
et qu'il n'aura en vue qu'une interprétation équi
table de la loi.
Nous apprenons l'instant que M. Léon Gor-
rissen de Huyélève du Collège communal
d'Ypres, vient d'être admis l'École normale de
sciences pour l'enseignement moyen du degré
supérieur, Gand.
L'on savait hier déjà que la Dëputation perma
nente avait donné son approbation l'emprunt de
60 millions contracté par la ville.
S'imaginerait-on jamais comment la presse clé
ricale a annoncé ce fait ses lecteurs Voici ce
qu'elle imprime
Nous apprenons que la Députation permanente
a rejeté, comme préjudiciable aux intérêts de la
caisse communale, le dernier article du contrat
d'emprunt intervenu entre la ville et MM. Errera
et Cassel.
N'est-ce pas incroyable et caractéristique tout
la fois Les lecteurs des feuilles cléricales doivent
être bien au courant des faits les plus élémentaires
Et c'est pourtant ainsi qu'on leur apprend l'his
toire même tout-à-fait actuelle.
La Députation permanente est appelée émettre
son avis sur un projet de la plus haute importance
elle approuve ce projet. Vous croyez que c'est là le
point essentiel de la séance. Pas du tout ce n'est
qu'un détail insignifiant noter la chose essen
tielle, capitale, c'est qu'une critique a été formulée
contre le dernier paragraphe.
Le fanatisme pousse nos adversaires non-seule
ment au mensonge, mais l'absurdité. Ce qui le
prouve plus encorec'est que la presse cléricale,
toute joyeuse de sa trouvaille, a évidemment parlé
de ce dernier article sans même savoir en quoi il
consistait car sinon comment expliquer la colos
sale sottise d'annoncer comme un triomphe cette
circonstance accessoire que la Députation perma
nente a critiqué le droit que se réservent les ban
quiers contractants de résilier le contract si le
gouvernement ne l'a pas ratifié la date du 15
octobre.
Décidément en finances comme en politique la
presse cléricale voit les choses par le petit bout de
la lorgnette, et elle n'est pas arrivée la fin de ses
bévues.
Ni la fin des camouflets non plus qui menacent
son parti de la part de ses propres amis, car nous
avons la conviction que le ministère, plus prompt
et moins mesquin que la Députation permanente
ne tardera pas ratifier sans ambages le contrat
fait par notre administration communale.
Précurseur
Section normale de l'euscigueuient,
Brnges.
Les articles 4 et 5 de l'arrêté royal du 20 août
1869 sont modifiés dans les termes ci-après
a Art. 4. Pourront être admis aux cours de la
première année, après avoir subi un examen dont
les conditions seront déterminées par hotreministre
de l'intérieur, les jeunes gens munis du diplôme
d'instituteur, quel que soit l'établissement où ils
auront fait leurs études.
Pourront également être admis après le
même examen, aux cours normaux d'enseignement
moyen institués Brugesles jeunes gens qui auront
terminé les études de la troisième professionnelle,
telles qu'elles se font dans les établissements où
l'on se conforme au programme général publié par
^ouvernement.
5. Le nombre des élèves admettre aux
Nivelles et de Bruges sera déterminé,
gainée, par notre ministre de l'intérieur.
faàzetle de Liège reproche son cou-
'l de pénétrer dans la sphère des
'iels de Vèx-mhnStre Jacobs, en re-
mnuviitÉktt ne a s'être faufilé,
s affaires importantes.
C'est sans doute parce que les intérêts maté
riels de M. Jacobs sont très-ronds, que fa Gazette
des jésuites liégeois trouve mauvais qu'on entre
dans leur sphère
Voici un extrait d'une loi importante adoptée
dans le duché de Saxe-Weimar. Cet extrait con
cerne les traitements des instituteurs et les encou-
rf^ements pécuniaires qu'on leur accorde après des
aunées de loyaux services. Il fera venir l'eau la
bouche de nos instituteurs.
Le minimum de traitement des directeurs
d'école qui fonctionnent dans les localités de 1"
classe a été fixé 2,937 fr. 50 c. celui des direc
teurs dans les localités de 2e classe àfr.2,571-50c.
celui des directeurs dans les localités de 3e classe
2,187 fr. 50 c. enfin celui des directeurs qui fonc
tionnent dans les localités non classifiées, 1,812
fr. 50 c. par an.
Le minimum de traitement des instituteurs
agrégés fonctionnant dans les localités de 1" classe
a été fixé 1,862 fr. 50 c. celui des instituteurs
agrégés dans les localités de 2e classe 1,200 fr.
celui des instituteurs agrégés dans les localités de
3" classe 1,125 fr. celui des mêmes instituteurs
dans les localités non classifiées 1,062 fr. 50 y
compris 62 fr. 50 c. qui sont alloués comme équi
valent pour le logement officiel.
Aux instituteurs qui se sont toujours distin
gués, par leur conduite et leur zèle remplir leurs
fonctions il est accordé des suppléments d'âge
assez considérables.
Ce supplément pourra semonter jusqu'à francs
1,175 pour les instituteurs qui auront fonctionné
pendant plus de cinq ans dans les localités non
classifiées et jusqu'au double de leur traitement,
pour les instituteurs qui auront enseigné pendant
le même laps de temps dans une localité de pre
mière classe.
Au bout de quinze années de services, ce sup
plément pourra être de 1,312 fr. 50 c. pour les in
stituteurs dans les localités non classifiées de
1,575 fr. pour les instituteurs dans les localités de
3e classe de 1,762 fr. 50 c. pour les instituteurs
dans les localités de 2e classe enfin de 1,93^ fr.
50 pour les instituteurs dans les localités de 1*
classe. Ces suppléments sont donnés en dehors du
traitement annuel et en sus de ce traitement.
Un écho du pèlerinage Hal. On sait que la
statue du célèbre violoncelliste Servais orne depuis
un an la place de l'Église. Quelques mauvais
plaisants il y en a partout s'avisèrent de faire
des génuflexions devant ce monument profane
aussitôt nombre de pèlerins, croyant sans doute
avoir devant les yeux l'image de quelque prélat ou
de quelque saint récemment canonisé, suivirent ce
pieux exemple et vinrent s'agenouiller avec com
ponction devant notre regretté compatriote. Le
père Servais, qui pourtant aimait rire, ne s'est
sans doute jamais attendu cette plaisanterie-là.
Le Moniteur publie les résultats des différents
concours de la catégorie des armes de guerre du
tir national. Les résultats des autres catégories
seront oubliés successivement. Les réclamations
pourront être faites dimanche prochain 11 octo
bre, au local du Tir national, de 9 heures midi.
A
Lè Times publie d'après le El Eco de Cartegena
le texte espagnol d'un ordre d'un chef de brigade car
liste qu'il traduit comme suit
Dieu, Patrie, Roi.
Armée royale du centre, G« brigade.
Toute personne employée au chemin de fer comme
celles1 quiappartiennent aux stations et qui seront
surprises une heure de marche de la ligne seront
l'avenir fusillées après avoir reçu les S" Sacrements.
/Le matériel de la stalion.et autres objets seront détruits
si 1rs trains Circulent.
Dieu vous garde de longues années.
Aspera, 17 septembre 1874. Le chef de brigade
Sliguel'Logano, au chef de station, eapitaiue Pio IIcr-
naudez.
Mais nous ne sommes pas sans inquiétude quand
nous voyons des journaux fanatiques, tels que le
Bien public et le Courrier de Bruxellespousser
de toutes leurs forces cette réorganisation.
Et nous soupçonnons fort que le beau zèle de ces
feuilles pieuses poursuit tout simplement la mise
des fonctionaires de l'administration
en
disgrâce
qui ont le tort grave de ne pas offrir la calotte»
des gages suffisants d'orthodoxie.
M. d'Arnim est arrêté et mis en prison. Per
sonne ne sait au juste pourquoi. Mais M. d'Arnim
passe pour être très-sympathique aux évêques qui
s'insurgent contre la politique résolue de M. de
Bismark.
Il n'en faut pas davantage la presse cléricale
pour poser M. d'Arnim en martyr et po# vouer
l'exécration publique la justice prussienne, qui a
ordonné l'arrestation de ce haut personnage.
Après cela, il est très-possible, que M. d'Arnim
ait fait trois fois ce qu'il faut pour mériter d'être
emprisonné. Mais qu'importe M. d'Arnim est
clérical, et, pour peu que cela puisse lui plaire, la
presse cléricale en fera un saint.
Un arrêté royal du 3 octobre, que publie au
jourd'hui le Moniteur apporte une modification
aux articles 4 et 5 de l'arrêté royal du 20 août
1869 portant réorganisation des cours normaux
d'enseignement moyen du degré inférieur établis
Nivelles et Bruges.
En vertu de cet arrêté, les jeunes gens qui au
ront terminé les études de la troisième latine ou
de la troisième professionnelle telles qu'elles se
font dans les établissements où Ton se conforme
au programme officielpourront être admis aux
examens d'entrée de la section normale de l'en
seignement Bruges au même titre que les in
stituteurs diplômés.
Cette modification a déjà été décrétée provisoi
rement.
Le gouvernement croit devoir lui donner un
caractère définitif pour assurer en nombre suffi
sant, le recrutement des professeurs agrégés de
l'enseignement moyen du degré inférieur desti
nés aux localités flamandes.
On écrit d'Argenteau Le projet d'ériger, dans
le cimetière de Harmalle un monument la
mémoire des malheureuses victimes de la catas
trophe du 29 septembre dernier fait beaucoup de
progrès Argenteau.
M. le comte de Mercy-Argenteau, M. Corbe-
sier bourgmestre M. "Lekeu juge de paix du
canton de Dalhem et M. Philips tous habitant
Argenteauont non-seulement prodigué aux familles
en deuil leurs consolations et les marques les plus
vives de la part qu'ils prenaient au malheur qui les
a frappées mais ils ont couvert les frais considé
rables des obsèques que la jeunesse avait pris sa
charge, et ils se montrent on ne peut plus disposés
accorder les concours l'exécution de cette idée
généreuse.
Un dit M. Beernaert fort sérieusement occupé
de réorganiser l'administration des. chemins de ft|r.
Nous souhaitons très-sincèrement que le nouveau
ministre des travaux publics mène son entreprir
bonne fip.
Un vol important a été commis la nuit du 3 au
4, l'aide de fausses clefs, Verviers.
Des malfaiteurs se sont introduits chez l'hono
rable directeur de l'école industrielle et littéraire
de cette ville, et y ont dérobé 3 obligations Namur
Liège émises en 1855 10 actions belges 4 1/2 -,
p. c. de 100 fr., 5 actions belges 4 1/2 p. c. \de
200, fr. 2 actions belges4 1/2 p. c. de 1,000 fr.>,
2 obligations Nord belge d'environ 300 fr.2 gran-.
des épingles en or avec brillant, 3 bagues de dame
en or avec pierre, 1,bague de fiançailles en or a^g
pierre formant une pensée 1 bague en or^
pierres ,- une montre savonnette ejr are
chaîne, etc.
Cour d'assises de la llanj
Ie série du 4" fry
le Lundi2j
dence de M
d'appel de
t. lUibau, Fig