iC(izetu'] nouvelles «Ilverses. EMPRUNT D'ANVERS. HMW salaire d'une faiseuse de point l'niguile est de deux et trois francs par jour quelques ouvriè res hors ligne gagnent de cinq six francs niais elles sont très-rares Bruxelles et il n'y en a aucune en province. I.cs striqueuses gagnent un franc par jour parfois mais rarement, un franc cinquante centimes eu cas de presse exceptionnellement fr. 1-75. Les platteuscssoixante-quinze centimes deux fiancs par jour. Les fonneuses soixante-quinze centimes deux francs par jour. La statistique esl généralement d'accord pour éva luer cinquante millions de francs le produit annuc' de l'induslrie dentellière en Belgique celle production suivit évidemment des oscillations plus ou moins vio lentes suivant les cireonstances, ainsi que nous l'avons montré par noire résumé des rapports des chambres de commerce du Brahant mais ce chiffre de cinquante millions de francs est une normale que nous sommes obligés d'admcUrccii l'absence de renseignements plus explicites de la part des statisticiens officiels. Tel quel ce chiffre est précieux parce qu'il permet de déterminer approximativement Je salaire moyen d'une ouvrière dentellière. En effet la statistique officielle nous apprend que la moitié de la valeur pro duite est répartie eu salaires il ne reste donc plus rechercher que le chiffre de la population ouvrière. Les renseignements ne concordent pas sur ce point. Taudis que la commission centrale de statistique n'é value la population dentellière qu'à cent trente mille ouvrières au maximum .M Benoit Vandcrdiissen qui nous semble mieux renseigné, lu porte cent cinquante nulle. Cette dernière estimation ne semble pas exagé rée si l'on se rappelle que pour les seuls arrondisse ments de Bruxelles et d'Ypres les rapports spéciaux, fixent le chiffre des ouvrières dentellières plus de soixante nulle. Dans l'arrondissement d'Ainsi, la fabri- ra'iot» <les dentelles noires de Gr.iinmonl occupe égale ment dus milliers d'ouvrières tant dans le canton de Crammout que dans les cantons voisins. La fabrication des dentelles occupe Bruges au-delà de neuf mille ouvrières. Il en est de même Louvain Nivelles, S1 Trond S1 Nicolas etc. etc. Ajoutez cela que les écoles dentellièreselles seules comptent de trente quarante mille jeunes apprenties et que les ouvrières qui travaillent domicile exploitent leur tour des milliers d'enfants de sept douze ans géné ralement raison de quinze quarante centimes par semaine. Mais en ne faisant porter le calcul^que sur le chiffre officiel comme minimum d'ouvrières, ce qui nous don nera évidemment comme résultat un salaire moyen maximum, on constate que répartis entre les cent trente mille ouvrières en question les vingt-cinq millions de francs de salaires donnent chacune d'elles en moyenne cent nnnanle-deux francs et trente cen times par an ou cinquante-deux cinquante-trois centimes par jour. Quand on songe après cela que sur ces cent trente mille ouvrières, trente raille peut-être, plus ou moins, reçoivent des salaires qui varient de quatre un franc, ou peut se faire une idée de la part réservée aux cent mille autres. Journal de Bruges.) La finance envahit de plus en plus le catholi cisme. Elle lui prête aujourd'hui son langage, qui va remplacer prochainement l'ancien mysticisme. Une circulaire, que les sommités cléricales de Gand viennent d'envoyer aux gens bien pensants et qui réclame une aumône pour les Petites Sœurs des Pauvres, s'exprime ainsi Fous leur donnerez donc largement ce concours quileur permettra de payer leurs dettes et d'agran dir leurslocaux. La Providence, dont vous serez les banquiersvous remboursera largement capital et ^intérêts Hein Est-ce assez édifiant Capital et intérêts, i cigale ne s'exprimait pas mieux, quoi qu'elle parant avec plus de modestie de sa foi... Je vous paierailui dit-elle, Avant l'oùt, foi d'animal, et principal... Je ôrt 1 F véMÙI/ a aPPnS fiue Par arrete e ce mois, M. Léon Solvyns ire du gouvernement près de la Société anonyme la Société du Sud d'Anvers établie Anvers. M. Léon Solvyns est ce consul général des États pontificaux qui le ministère clérical a refusé Y exequatur Mi Solvyns a renoncé se plaindre et comme un service en vaut un autre, on l'a nommé commis saire royal près d'une importante société anonyme. [Echo du Parlement Il paraît certain que la publication par un jour nal de Vienne, la Nouvelle Presse libre, d'une dé pêche du prince de Bismarck relative l'affaire romaine, sera comprise dans les faits d'accusation dans le procès intenté au comte d'Arnim. Une dé pêche de Vienne nous annonce que le rédacteur responsable et l'éditeur de ce journal sont assignés comme témoins pour déposer dans le procès. Le Moniteur publie le tableau de comparaison du commerce de 1874 avec celui de 1873. Pour l'ensemble du mouvement commercial, en ce qui concerne les marchandises dénommées au tableau officiel, on remarque A l'importation Pour le mois de mai 1874 une diminution de 11p. c. sur le mois de mai 1873 pour les cinq premiers mois de 1874, une diminution de 1 p. c. sur les cinq premiers mois de 1873. A l'exportation Pour le mois de mai 1874, une diminution de 11p. c. sur le mois de mai 1873 pour les cinq premiers mois de 1874, une diminution de 1 p. c. sur les cinq premiers mois de 1873. On écrit de Frameries, sous la-date du 17 octo bre Un accident est arrivé ce matin sur le chemin de fer de la société dè l'Agrappe. Un indi vidu inconnu jusqu'icivêtu pauvrement et pa raissant âgé d'environ 34 35 ans a été coupé en divers morceaux par un train de plusieurs waggons chargés de charbon refoulés par une locomotive. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi22 Octobre 1874 7 heures du soirT la Société de la Concorde par la musique du lrrègimentde ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Grande marche, composée pour la fête anniversaire du célèbre poète Schiller. \Meyeibeer.) 2. Roitelet, polka pour flûte. (Letellier.) 3. Souveni de l'opéra Faust (de Gounod.) arr. Ch. Simar. 4. Fackel Tans n° 1. (Meyerbeer.l 5. Le beau Danube bleu, valse- arr. Ed. Simar Un événement grave a mis en émoi vendredi midi, le marché du Vendredi, Gand. A la suite de discussions assez Violentes qui avaient lieu depuis quelques jours entre la veuve Huberte, journalière, et le nommé De Craene, journalier, âgé de 49 ans, ce dernier se précipita tout coup dans une c^ve estaminet où la première travaillait en journée, et lui porta, au moyen d'un petit couteau lame effilée un coup qui la blessa au poignet gauche. La fille Huberte, âgée de 18 ans, qui travaillait avec sa mère, se jeta sur De Craene et voulut lui enlever son couteau qu'elle parvint saisir par la lame, mais De Craene retirant violemment l'armelui fit une pro fonde blessure la main gauche. La cnbarctière, venue au secours des deux femmes reçut également plusieurs coups de couteau, dont un lui fit une blessure dans la cuisse. DeOaene retournant ensuite'l'arme contre lui-même, s'enfonça la lame jusqu'au manche dans le ventre et l'y laissa jusqu'à l'arrivée d'un agent de police, qui l'arracha de' la plaie. De Craçnc fut transporté l'bôpital où il arriva pres que mourant, et les femmes, dont les blessures sont heureusement sans gravité, reçurent les soins que réclament leur état. Déjà De Craene, étant entré le malin, vers 9 heures, dans la cave-cstaininet et voyant qu'il y avait trop de monde, était sorti en disant la veuve Huberte C'est aujourd'hui votre deruicr jour. On lit dans la Patrie Voici de uoovcaux détails sur le départ de l'Oréno- que. Nous n'avons pas besoin de dire qu'ils sont puisés bonne source et quepar conséquentnous en garantissons la complète authenticité Contrairement ce qu'ont annoncé plusieurs de nos confié es, les canons du fort de Civita-Vccchia n'on( liréjucune salve pour sahicr le départ de ce bâtiment. Il est d'usage en effet, dans la marine, de ne faire cet honneur qu'aux navires pourvus de huit canons au moins. Or, l'Orénoque n'en possède que quatre. Le consul do France Civita-Vecchia assistait au départ, entouré de tous ses attachés et d'un grand nom bre de nos compatriotes. La foule des Italiens accourus sur le quai était con sidérable. Par ses paroles et par son attitude, elle a montré que l'équipage de VOrénoque avait su gagner les sympathies par son irréprochable conduite et par ses relations avec le public, relations qui ont toujours été empreintes de la plus grande bienveillance. Dès que l'Orénoque aura rallié Toulon des ordres ont été donnés pour qu'il sou procédé son désarme ment immédiat. Historique. Un commerçant se présente ces jours derniers au eonsulat fiançais Bruxelles, et demande communication des armes actuelles de la France pour les faire graver sur ses factures. 11 obtient cette curieuse réponse Ma foi, monsieur, nous ne savons pas encore [Nouvelles. Le bruit désagréable que font les voilures eu roulant sur les pavés a suggéré l'idée de remplacer lu ferrure des roues par des bandes de caoutchouc. Le nouveau système fait beaucoup plus d'usage que le fer et il empêche le cahotement qui brise les voi tures les plus solidement construites. A Berlin la plupart des voitures de maître ont les roues revêtues d'un Lia n il âge en caoutchouc. Les obambres correcliounelles du tribunal de BruxelMes en reprennut le coins régulier de leurs tiavaux, se sont trouvées eu présence d'ua assez jo i chiffre d'affaires 560 affaires sou inscrites au rôle pour être jugées avant le 31 décembre de cett année On le voit les magistrats qui siégeut Ci» chambres oue de la besogne sur la planche. ON SOUSCRIT SANS FRAIS CHEZ M. A. VONCK-CLEMENT, A YPRES. Onguent et Pilules (TI/olloway. Aide Efficace. Dans les cours ennuyeux d'une maladie,il est agréable d'apprendre qu'il existe un remède certain et qu'on peut se le procure bas prix. Les Pilules d'Holloway sont précieuses pour soulager les peines diminuer les inflammations cl rétablir la marche ries fouet ions dérangées. Elles ne peuvent jamais être employées tort, et daus aucun cas, elles ne peuvent nuire. Prises en doses appro priées, elles sont un bienfait pour le riche qui souffre d'une iudigestiou, de la goutte, de maladies de peau, etc et la sauve- garde du pauvre atteint d'une maladie La médecine d'Holloway devra!t être eu la possession des soldats, des marius, et des cmigranls qui seraient ainsi niéûie de soulager eux-mêmes leurs douleurs et de se guérir, lorsqqe. l'assistance médicale leur fait défaut. 16. Eu vente: Pilules et Onguentoliez Fatsoo-V m Outr»vk, ue de Dixmude, 35, Ypres. Cil |L|TÉ 1 THIIC rend"e sans médecine, sans purges et oAll I L A I UUo sans frais, par la délioiease farine d# Santé de Du Barry de Loudres, dite REVALENTA ARABICA. Yingt-six ans d'invariable succès. 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Voos, de Liege, aban donné par les médecins qui déclaraient qu'à son âge (55 ans, toute guérison était impossible, a été totalement guéri des dar tres par l'usage de la Revalenta, N° 49,84^: JI™10 Marie Joly, dé cinquante ans de oonsljpation, indigestionl nervosité, insomnies, asthme, toux, flatus, spasmes ét nausées. lï0 46,270 M. Roherts, d'une consomption puV monaire', avec toux, vomissements, cbiistipalion et surdité de 2 années. -« Na46;2IO: M. le docteur-médecin Martin, d'ui gastralgie et irrilaliou d'estomac qui Je faisait vomir 15 18 fois par jour pendant huit ans, N° 46,218 le colonel Watso'.i, de la goutte, névralgie et constipation opiniâtre. N° 1£ docteur-médefciu Rhorland, d'une N° 49,t>22 :*M. B*Jdwin, de l'é.p lysie de la vessie et des mémbres. 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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2