DICTIONNAIRE X -1 T La ville de Londres compte actuellement plus de quatre millions d'habitants. Elle compté plus de juifs que la Palestine plus d'Ecossais qu'Edimbourg plus d'Irlandais que Dublin, plus de catholiques que Rome. H ft'dl dans cette ville un enfant toutes les cinq minu tes cl toutes les huit minutes on y coustatc un décès. On lit dans VEloile Fiers dit Dufrvsnoy le trop fameux fabricant de faux billets de la Banque Nationale vient de mourir l'hôpital S* Pierre où comme nous l'avons annoncé, il avait été transporté il y a quelques jours. Il devait comparaître dans le courant du mois prochain avec ses complices, devant la cour d'assises du Brabant. Par suite de Ia mort du principal accusé, l'affaire sera Irès- probabletnent renvoyée une autre session. Uq crime d'empoisonnementencore plus abominable que celui que Moreau vient d'expier sur l'échafaud, a mis en émoi, il y a quelques jours la paisible population de Cassagutjs Com- taux, petite tonalité de l'arrondissement de Koder (Aveyronj. Le 15 septembre dernier, deux vieillards, demeurant chez leur fille, dans ledit village étaient subitement atteints de douleurs atroces le père succombait dans le couraut de la nuit la uière ne résistait au mal que grâce sa forte complexion. Les choses en restèrent Jà lorsque mardi dernier le bruit qu'uu double empoisonnement avait été commis sur la personne de ces deux vieillards parvint jusqu'au parquet de Rodez, qui se transporta aussitôt sur les lieux On a exhumé le corps du vieillard et les premières constata tions n'ont laissé aucun doute sur les causes qui avaient occa sionné sa mort. La fille de la victime, que la rumeur publique indiquait com me étant l'auteur de ce double empoisonnement a été aussitôt mise «n état d'arrestation. Les premiers ré uitats de l'enquête paraissant établir de la façon la plus irrécusable que cette malheureuse a empoisonné ses vieux parents au moyeu du vitriolqu'elle mélangeait avec <lu vin et circonstance vraiment triste ,cest la propre fille de la prévenue qui l'accuse d'avoir commis ce crime horrible. Maman mettait du sel verdâtre daus la bouteille de vin que bu vaient grand pere et grand'mère et elle ne voulait jamais me laisser boire de ce vin. Telle a été la réponse de cette enfant aux questions qu'on lui a adressées. Malgré le refroidissement subit de la température, il y a «uroie des chiens enragés Paris. L'un même a causé hier une bien dramatique a ventrue Un jeune homme, M Philippe Goiu, débouchait achevai de la rue Blanche et traversait la place <u même nom, lorsque s'élança tout coup sur le cheval uu gros bull-dog, otliant tous les symp tômes de l'hydrophobie, et poursuivi par plusieurs personnes. Mordu au jarret, le cheval fit un bond terrible, s'élauça en avant alïôlé et partit d'un galop furieux. Le chien se précipita sa suite, et cheval et bul!-dog enfilèrent le bou'evard extérieur. Tout le monde ss rangeait terrifié. Le cavalier, après avoir essayé, dans le premier moment, d'arrêter son cheval emporté, avait réfléchi qu'il valait mieux d'abord fuir le chien hydrophobe et avait enfoncé les éperons daiH le ventre de sa moulure. Mais le terrible dogue la gueule écumante, les yeux brillants comme des escarboucles, le poil hérissé gagnait toujours du terrain. A la hauteur de la rue de Rome il était déj sur les jarrets cîu cheval. Devaut lé théâtre des Baliguolles il fit un bond prodi gieux, s'élança sur la orpupe, et réussit s'y maintenir en s'aro- Loutant et en enfonçant ses erocs dans tes pans de la redingote du cavalier. Le cheval allait toujours. Heureusement le ohien se ciaraponnant de loçte le force de ses dents la redingote ne pouvait mordre M. Goiu. Devant le parc Monceaux le cheval fit tout coup un violent ccart, M. Goin, lancé eu avant tomba sur le trottoir, laissant les pans de son vêtument l'animal enragé. Celui-ci après avoir perdu un instant L'équilibre l'avait recouvré en enfonçant ses crocs dans l'encolure du oheval. Cent pas plus loin celui-ci tomba, toujours teuu par le chien. Tous deux ont été tués coups de sabre, par un gardien de la piix. M. Goin a été transporté chez lui avec une jambe cassée. Vol la station de Groenendael. Desvoleurs, restés inconnus jusqu'aujourd'huise sont introduits pendant l'avant deruiere nuit) dans les bureaux de la station. Ils se 6ont emparés du coffre- fort et l'ont transporté 300 mètres, dans le bois. Là, ils l'ont forcé l'aide d'un coutre de charrueMais les voleurs en fureut pour leurs frais d'audace il n'y avait paS un rouge liard dans le meuble. C'est, paratt-il, la secoude fois que pareille tentative de vol se commet cette année dans la station de Groenendael. Là Crémation. Le correspondant berlinois du Times écrit en date de mardi corps de lady Dilke, la jeune femme de sir Charles Dilke, [anglais, a été brûlé le 10 coûtant Dresde. La oérémonie b m plie dans la fournaise inventée répemmeut pour i par M. Siemens, et comme les pafljpts de la morte isistance des étrangers, un etle expérience éijl'iuj. ireseals, nombre de H e M. Siemens té dans la fencore cinq ndre (sic) *St enfin Itrolo |eaH\foi,r" .et eni son ÎIL ûaus u Van l*ux, Le malheureux aliéné était fort pâle et on Ici avait revêlu la comisole de force. Le obef d'une petite gare de la ligne de X..1 souffrant d'une maUdie de larynx, avait été mis, par son méfleqjn, au régime du lait de chèvre j chaque matin sa femme allait traire un de ces animaux qu'elle avait acheté et lui faisait prendre, son breuvage dans du café. Dernièrement, la femme du chef de gare fui obligée d'aban- donner sa maison pour un ou deux jours. J'en serai quitte pour me procurer moi-même mon lait, se dit 'e chef de gare. Effectivement, le lendemain matin il se rendit auprès de sa chèvre, tenant un bol la main. Dès que la bête eut aperçu celui qui venait pour 1a trai.ie, elle se recula dans le ooin de son écurie et, baissant uue tête ornée d'une menaçante paire de cornes, elle fit comprendre l'homme que vouloir du lait et en traire faisaient deux. En vain l'infortuné chef de gare essaya-1 il détourner la situation, la capricieuse personne lui moutre deux ou trois ruades qui l'édifièrent complètement. Parbleu se dit-il je suis bien sot elle ne bougeait p »s avec ma femme, le tout est de me faire passer.pom elle. Aussitôt il remonte dans sa chambre, passe la jupe, endosse le citiâle, coiffe le bonnet de sa femme et redescend. Ce qu'il avait prévu arriva la chèvre, trompée par les appa rences se laisse traire comme de cou»uuie. Le chef de gare enchanté de son stratagème se croyait au bout de ses peiues et remontait victorieux avec sa tasse de luit fumant. Tout coup la sonnerie électrique tinle vivement un train vient d'arriver et il n'est pas là. Pour comble de malheur ou frappe sou carreau et que voitûl l'inspecteur de la ligne qui le regardait avec i'étounement que l'on comprend. Il fallut bien s'expliquer. L'inspecteur rit beaucoup de l'aventure le chef de gare un peu moins et tout se termina pour le mieux. On chassait chez M. D.../le châtelain de S1 Germain-lez- Coibeil avait invité douze bons tireurs, parmi lesquels uue dame qui n'est pas la moins habile. Les amateurs étaient disposés en éventail un perdreau passe et M. de R..., qui a dans les veines autant de salpêtre que daus son fusil tire au hasard. Un cri se fait entendre M. Le C. est touché dans... la partie de son indi vidu la plus fondamentale. Chacun s'empresse pour le secourir ou le déshabille, pas le moindre plomb ses vêtements de velours ont tout gardé mais la belle chasseresse aooourt aussi. Proh pudor M. Le C se précipiteemportant ses vêtements, dans un fourré j mais oe sout des acacias épineux le vêtement indis pensable y reste accroché, et ce que le plomb meurtrier n'avait pas atteint est déchiré par les épines. Ce que M. Le C. voulait dissimuler appaiait alors dans toute sa splendeur. Tableau On eu rira longtemps S1 Germaiu-lez-Corbeil. Deux messieurs se prennent de querelle dans un wagon de chemin de fer. Le plus âgé des deux y met assez de modération. Le plus jeune est provocant, et parle même de renooutre.,. Soit, dit le premier, mais je me considère comme l'offensé de plus je n'ai pas l'habitude de me battre et je veux au moins me servir d'une arme dont j'aie l'habitude. Soit, dit le jeune homme, cela m'est fort égal Et il jette sa carte. Le mousieur lui remet poliment la sienne, Elle portait ces simples mots MRoch, L'affaire n'a pas eu de suites. Echanger un paletot ou un chapeau neuf contre un vieux dans uu café est un procédé commun chez les voleurs. Mais en voici un qui a poussé l'audace plus loin Se trouvant dans un café il avait accroché une patère son chapeau presque usé. En partant il prit sans façon le chapeau tout neuf et s'en alla avec. Quand le propriétaire du couvre chef voléqui est précisé ment uu fabrioant de chapellerie voulut sortir son tour, il ne trouva qu'un vieux chapeau qui d'ailleurs lui était beauooup trop petit. Ne pouvant s'en coiffer il le laissa en pensant que l'on rap porterait le sien dont évidemment l'autre ne pouvait se servir non plus. L'individu revint en effettête nue aussi. Monsieurdit-il au limonadier je m»suis trompé de cha peau tout l'heure ,je suis employé en face donnez-moi mon chapeau je vais vous rapporter l'autre. Le limonadier sans défiance donna le chapeau l'individu qu'on n'a plus revu depuis. État-civil u'ïpbei du 25 Octobre au 31 -t Naissances. Sexe masculin 3, idem f( total 4. Mariages. Van Damme gion et Van Eeckhout Ron^ Hessel, Achille, domestique, et boutiquiè^y^ DumoleinPiei naert. R'^^^domesiique. Lottlié, Emmaiiutj sioncélibataire, rue au Beurre ans dentellière célibataire! 1oolaeghe Nalalie 3t ans etite Place. Hfaertens, n épouse de Constantin! tcolas. CoUvreur Isabelj use de Séraphin Barrize dooghe Florence, 29 as' je rue de l'Étoile. De |<lat au 1' régiment de lié <idou Pierre 59 ans ,j tmont Cathéflne ienri Soctaert, S1 Jac^ Enfants au-desso unin 0, tol^l 2. ^nclus. iuin 1 lofes- mie, 3eer- Marché d'Iprei. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 31 Octobre 1874. Ls- IS' f ltba- ans NATURE .u GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS vknd0ks. kilogrammes. PniZ MOYEN par cent kilogrammes. POIDS H* 01 l'hectolitre Froment 80,800 fr. 24 75 80 3 800 20 00 73 Avoine 300 23 50 44 400 26 50 80 Féveroles. 700 27 00 80 Pommesile terre. 1,100 6 25 o 350 00 Approuvé pur le Gouvernement. VIENT DE PARAITRE dans LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE FLAMANDE, PORTATIF FRANÇAIS - FLAMAND ET FLAMAND - FRANÇAIS. (néerlandais-français et français-néerlandais). DE SLEECKX ET VAN DE VELDE, Revu d'après la nouvelle orthographe flamande, augmenté de tous les termes de géographie, termes qui ne se tronveut daus aucuu dictionnaire flainaud. •par G. Dodd, traducteur du Bulletin des lois, J.-W. Salié et Jetit, littérateurs. 2 vol. in-32, a deux col., rel. pleine toile angl. Les deux volumes, reliés en unfr. 2-50 Les deux volumes, reliés séparément. 2-80 C'est lediclionnnire reconnu le plus complet dans les deux langues. Les deux volumes forment ensemble près de 1300 pages deux colonnes. Prière d'envoyer votre commande C -J.-A. GREUSE, éditeur, rue du Progrès, 54, Bruxelles. LE DICTIONNAIRE EST EN VENTE CHEZ TOUS LES LIBRAIRES.- REMISE AUX INSTITUTEURS. Pilules d? flolloway. Le Grand Secret. Avec la tempéra ture variable de ce pays, il est essentiel pour se préserve eu bonne santé que le sang soit purifié de temps autre et que les matières nuisibles soient expulsées du corps. Ponr cela, le pu blic peut être son propre médecin et un prix insignifique. Des instructions pour leur emploi sont fournies avec les Pilules et la moindre attention, peu de restrictions près, entre dans la santé quelles que soient les circonstances et les épreuves. Les Pilules sont altératives, toniques et apéritives. La Médecine Holloway doit être sous la main, afin qu'elle soit administrée aussitôt que le premier symptôme avertit de l'approche d'une maladie. 11» Eu vente: Pilules et Onyuent, oliez Frtsou-Vabi Ornai vs, «ue de Dixniude, 35, Ypi*es. CR IITÉ h TRIIC rend"e sans médecine, sans purges et Oftll I L A I U U O sans frais, par la délicieuse farine de Santé de Du Barry de Loudres, dite REViLEITA ARABICA. Yingt-six ans d'invariable succès. 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Voos, de Liege, aban donné par les médecins qui déclaraient qu'à son âge (55 ans, toute guérison ptpiit impossible, a été totalement guéri des dar tres par l'usage de la Revalenta, N° 49,842 Mmo Marie Joly, de cinquante ans de oonstipation, indigestion, nervosité, insomnies, asthme, toux, flatus, spasmea et nausées. N° 46,270 M. Roberts, d'une consomption pul monaire, avec toux, vomissements, coustipatiou et surdité de 25 années.N® 46,210; M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir 15 18 fois par jour pendant huit ans. N® 46,218 le colonel Watson, de la goutte, névralgie et constipation opiniâtre. N° 18,744 le docteur-médecin Shorland, d'une hydropisie et constipation. jf N® 49,522 M. Baidwin, de l'épuisement le phjs complet, para lysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunesse. Cure N° 62,913. Valgorge (ArdèohejV 19 octobre 1863. La Revalenta est un remède que j'appellerai presque divin. Elle a fait un bien immense notre bonne sœur Julie, atteinte depuisi quatre aus d'une névralgie la têie, qui la faisait souffrir cruel lement et ne lui laissait presque aucun repos. Grâce votre! pécifiqne, elle est aujourd'hui guérie. Monassikr, cu»é. Plus nourrissante que la viande, elle économise encoret&O foil son prix eu médecines. En bnîles 1J4 kil., 2 fr. 25 4 fr. -, 1 kil 7 fr. 12 kil 60 fr. Les Biscuits de Retq eu boîtes de 4, 7 et 16 fianos. La Revalenta chocolq boi|es de 2 fr. 25 c. de 576 tasses, 60 fr. Envoi coutrj les boîtes* de 32 et 60 fr .franco. Dépôt chc wb£ pharm., rire du Verge^ H Frysou, phardl taude, Yprks. Du »nret G°. 19, Hoci et \d, Bruxelles. I A fé r]

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3