1 fl° 3,499. - Jeudi, 34e 12 Novembre 1874. 6 FRANCS PAR iIV. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARIONDISSEMENT. Inférieur. A PIN ÉE» LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT EtJNDO ABONNEMENT l'A H AN: Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. B-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce <jui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annoscrs la Hriio ordinaire fr. 0-15 Uéclanss la ligue fr. 0-50 Les anniitces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lacuam et PictnD, (5, Montagne des Aveugles, A Rrdzbli.bs. KouvpIIpm de l'étranger. Des bruits dépourvus de toute apparence d'authen ticité défraient seuls aujourd'hui, la polémique des journaux français Le plus gros a trait A une entrevue qu'aurait eue avec le maréchal de Mac-Malion le général Fleury, l'un des chefs les plus en vue du bona partisme, fort avant dan. la faveur de l'e^-Impératrice, et même, s'il faut en croire des on dit récents, le compétiteur de M. Boulier (tour la direction suprême du parti. Il n'est pas bien certain que le général ait été reçu par le maréchal, mais il suffit que cette entrevue ait été annoncée, A tort raison, pour que dans cer taines sidières on s'empresse d'y voir un événement politique d'une liante portée, quelque chose comme la conclusion d'une alliance formelle entre le septennal et l'empire. D'après une dépêche anglaise le Pape aurait éprouvé, ecs jours-ci, une défaillance au moment de recevoir une députatiou. Son état, toutefois, n'inspire rait pas d'inquiétudes sérieuses. La loi sur le landsturm, d'après ce que l'on nous écrit de Berlin, sera adoptée par le Parlement A une grande majorité. Les députés progressistes eux-mêmes, dans la discussion publique, en première lecluie, en ont approuvé les dispositions principales. Il m'en paraît pas devoir être de même de la loi sur les banques. Les derniers avis de Bayonne annoncent que le bombardement d'Irun a cessé le 6 au soir, après avoir allumé plusieurs incendies qui ont été rapidement étouffés. Les feux, ajoute la dépêche, sont bien ralentis des deux cêtés. Hierou a tiré 640 coups, dont les deux tiers ou moins par 1rs carlistes. Le géné ral Loma a fait, vers quatre heurrs, une apparition A Irun. Il en est reparti en annonçant qu'il allait ramener des renforts. Cette nuit, on n'a pas entendu uii seul coup de canon ce matin non plus. On assure que don Carlos était hier avec le général Élio dans la batterie de San Martial. Lrs carlistes annoncent qu'ils tenteront une attaque la baïoniiétto liés que le canon aura «^ivbrt des brèches suffisantes. Le nombre des morts et des blessés de part et sfaulre paraît, jusqu'ici, très- restreint. On croit que les carlistes sciont obligés de lever le siège. Vpbbs, le 11 Novembre. Le Iflonilet/r du 9 Novembre 1874, publie un arrêté royal du 2 du même mois qui mérite de fixer l'attention des personnes qui onteu s'occuper de la «célèbre affaire dite des Lamotles d'Ypres En 1841, un sieur Danneels avait légué au de bienfaisanced'Erpe, sa maiso'jD avec jdeux parcelles de lerrç et un cajii- la charge queJ/jprédite mai- tole pSur lïnslruc- neures1 sous la nseigner il dejt fondé une école laïque et avait formellement stipulé qu'elle ne pourrait être tenue par des religieuses. Que fait cependant l'arrêté royal du 2 Novembre dr Il remet sauf le* droits des tiers la ges tion de la fondation Danneels l'administra- lion communale d'Ei pe. Par qui est contresigné cet arrêté de spoliationet de vol?» par les très-catholiques et très-orthodoxes MM. Delcour et de Lants- heere, et pour faire cette remise, ces bons amis du Journal d'Ypres se servent des termes même dont un ministre libérâtre avait fait usage pour remettre la ville d Ypres la fondation Lamolle Que pense de cet arrêté et notre pieux confrère et Monseigneur de Bruges Faut-il refuser les sacrements de l'église M. Delcour et M. de Lantsheere, comme on les a refusés, et, comme on les refuse encore d'autres, qui n'ont fait cgi'exécuter les prescriptions de l'arrêté identique, con cernant la fondation Lamotle. Et si l'on ne chasse pas du giroo de l'église ces deux mi nistres catholiques, en faut-il conclure que l'église a deux poids et deux mesures que ce qui est orthodoxe dans le diocèse de Ma- lines, ne l'est pas dans celui de Bruges Non, certes, mais ce qu'on en doit conclure, c'est que le clergé flamand a méconnu le sens de la loi sur les bourses, qu'il a voulu, l'occasion de la fondation Lamotte, provoquer une agitation populaire contre les libéraux et qu'il a eu recours l'intimidation religieuse pour conserver, malgré la loi, la gestion et la jouissance de biens terrestres. Tous ceux qui ont contribué exécuter l'arrêté relatif la fondation Lamotte peuvent donc avoir la conscience bien tranquille, s'ils ont rendre compte un jour au souverain juge des actes posés par eux en ce'ji occur rence. ils auront pour défenseur ler de Lantsheere et trouveront gr bon Dieu, en même temps qui n'aura certes pas coul 2 Novembre sans avoir pris' la pei mission de théologiens, autrement com pétents -',5ue les rédacteurs du Journal d'Ypres. La Société des Chœurs donnera Dimanche prochain son premier grand concert de la saison. M"u De Pâture, cantMrice, et M. A. Ligy, lat, si>at dû Conservatoir?roya| de Gand, meUeq,"j^'ce°iéreusemeut leuimbeau talent au servieeerait le organisateurs d^^Btle brillante fête, rf^t delà composili^^^M-ogramine (|UC Que rie mi'rt aura toijAt^^^Huoiorjion.s d unfremefe rc,1lé music.iJ^R^^^^WaW<i oe e quu lesfenn manteiles préteu.d alttrejr1 je- nous avons bonne eux M. evant le elcour té du btenu fesseur Ifolloway ^ns; aucune eivUj offert par le chef de la garde, aux membres du bataillon et de la demi-batterie d'artillerie, aura lieu Dimanche 15 courant,deux heures de relevée. De magnifiques prix sont affectés ce tir. Ils seront distribués immédiatement après le concours, ainsi que ceux destinés par le gouvernement pour les deux séries de tirs de 1872 et 1873. D Il paraît que si le gouvernement ne nomme pas des cléricaux Toutes le» fonctions publi ques c'est qu'on lui présente des candidats impossibles et qu'il craint de se rendre la risée du pays. Parfois cependant, poussé l'épée dans les reins il fait le sacrifice de ses scru pules. C'est ainsi que M. De Lantsheere vient de nommer greffier la justice.de^paix du canton d'Élalle, un ancien cocher de vigilante Pari», cocher qui a été également garçon de café et aide-maçon. L'Écho de Luxembourg en publiant ces détails, ajoute que le compé titeur de cet étrange candidat était clerc dans l'élude- d'un notaire libéral, motif d élimina-' tion suffisant Une nomination qui ne fait pas moins de bruit est celle de M. Raedts aux fonctions de juge de paix Hérenthals, M. Raedts s'est distingué récemment dans les luttes électo rales du canton de Maeseyk et le journal libéral de la localité cite de lui cette parole mémorable Je ne sais si je suis un ultramon- tain pur sang, ce qui est certain c'est que ma plus grande ambition est de l'être. Voilà une parole qui vaut tous les titres possibles l'avancement. Ce sont les fervents de cette trempe que le Bien public voudrait voir occuper le» emplois II ne suffit pas d'être ultramontain, il faut être convaincu qu'ou ne l'est jamais assez j Namur est une des localités du pays où ffe mouvement libéral s'accentue le plus, où l'on fait le plus d'efforts pour secouer le joug et lutter avec succès aux élections législatives de 1876. L'établissement d'un secrétariat permanent, chargé notamment de la révision des listes électorales a été décidé dans une réunion extraordinaire des libéraux de l'arrondisse ment, tenue récemment Namur. Une commission spéciale de délégués des associations des cantons de Namur Fosses Gembloux, Andenue et Eghezée, recueille les fond» nécessaires et déjà les souscriptions abondent. j A La distribution gratuite de journaux libé raux dans les campagnes est aussi une exe lente mesure déjà adoptée ailleurs. Qui rait de s'éclairer quand le luminaire ne rien. D'un autre côté la discorde est a j ajl'Agramaiit Les oltfarooolains ^méfient de M. LelièvreL Ils disent al

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1