SANTE 1 TOUS DICTIONNAIRE FRANÇAIS-FLAMAND ET FLAMAND-FRANÇAIS. I fc s Nous avons salué, de nos plus vives sympathies, l'apparition de I'Illustration Européenne. Qu'a- tre années sont écoulées depuis et nous voyons avec la plus grande satisfaction que cette publica tion essentiellement morale et nationale, continue, avec le plus grand succès sa carrière dans le monde. -L'Administration s'impose de véritables sacrifices nous devons en convenirpour recon naît^ ce succès. Elle donne, cette année, en pri- me^atuiteaux abonnés d'un an, une reproduc tion en 22 couleurs du chef-d'œuvre de P. P. - Rubens, la descente de Croix. Une autre grande attraction c'est le roman il lustré elle commence sa 5e année par la publica tion des Templiers de Visé, qui paraîtra simulta nément avec le Trésor de Vabimegrand roman qui, par son vif intérêt, sera digne de ses aînés. Le prix minime de son abonnement annuel (10 francs) rend cette charmante publication acces sible aux bourses les plus modestes. Sommaire de ^'illustration européenne, 5' année, n" 1. 14 Novembre 1874. Gravures: S. A. R. la Princesse Louise- Marie-Amélie. Le Château d'Anvaing. Viglius d'Aytta et la veuve <in comte d'Egmont. Les Templiers de Visé. La rencontre. Texte Nos gravures. Chronique de Partout. Le Trésor de l'ahime (roman.) Les écritures se crètes et les documents diplomatiques. Une leçon de peinture. Les aventures d'un miroir. Les prodi ges de la mécanique. Un voyageur assuré contre le brigandage. Les Templiers de Visé, (légende.) Nouvelles dlvertiCN. Les cannibales de Paris. Une scène digne des jgpays les plus barbares s'est passée samedi entre deux 'garçons bouchers. A plusieurs reprises ces deux hommes s'étaient déjà battus, et bien que devant le public ils se ser rassent h main* le personnel des abattoirs n'ignorait pas leur rivalité, pour ne pas dire leur haine. Quel était le mobile de cette rivalité Nul ne le connaît Mais très-certainement il doit y avoir une femme sous jeu. Déjà huit ou dix fois ils s'étaient rencontrés non pas devant témoins, maisseuls seuls entre quatre Murs le corps demi-nu et les blessures qu'ils s'é taient faites mutuellement étaient horribles voir. Celte fois la lut te a atteint'un dé'gré de sauvagerie épouvantable. Un de leurs camarades était mort et les deux rivaux assistaient l'enterrement lorsqu'en revenant de Pantin ils se prirent de querelle et des cendirent dans les fossés des fortifications pour se battre. Alors se passa une scène hideuse les deux combat tants après s'être pris corps corps se mangèrent littéralement la figure l'un d'eux a les deux lèvres arrachées, et l'aûtre a le nez coupé d'un coup de dents. Ce ne fut qu'à grand'peine qu'on parvint séparer ces deux chiens enragés qui ont juré de recommencer la première occasion. Tous deux resteront défigurés. Vraiment les voleurs ont trop beau jeu. Il n'est, >.ur ainsi dire pas une de leurs inventions qui ne réussisse, si informe qu'elle soit., Nous prendrons aujourd'hui notre exemple Gand. La victime est un ittfyjiissier, et voici comment il a été dupé. B Jeudi dernier, un étranger, notez bien, un étranger, se présente son magasin, lits des appartements garnir, il lui faut des étoffes et il en choisit pour envi ron quatre mille francs, qu'il fera prendre, dit-il, le lendemain. Voilà l'amorce. Le marchand est dans l'enchantement. Au moment de «sortir, l'acheteur paraît contrarié, il vient de s'apercevoir que sa chaîne de montre est brisée; il a des visites faire, cela va le retarder. Et le marchand d'offeir la sienne, qui est acceptée avec force façons des excuses des remcrci- ments de toutes sortes. Qn se sépare. Le filou emportait chaîne d'or et laissait les tronçons d'une chaiue en loublé. jit sa femme se trouvent bord du fl en touchant Lisbonne. M. pena. m aJa oublie de sa plus belle voix toutes les chansons de al) répertoire au grand plaisir des voisins qui l'entendaient line grande dis tance. La besogne finie, il réclame 18 francs poilr salaire et sur l'obse» vatioù du curé que cette somme lui semblait exagéiée Comment exagérée Remarquez, monsieur le curé, que je vous ai donné un ramonage chantéJe ne poèvaig faire moins pour oompenser la messe que vousavez chantée pou r ma défunte. Nous no-.is payons a irw sans bourse délier ei sans quittance car entre gens comme il faut, la parole suffit. Ou voit d'ici la^tête du ouré de Berehem écoutant ce discours Une avanture récente qui nous semble assez jolie. Le doctenr Gen... nous avons giaude envie de le nommer est éveillé au^beau milieu de la nuit. Docteur docteur Mro« Ja baroque X. a immédiatement besoin de vos services. M G. se lève en toute bâte, et, les yeux encore midi-clos, se rend chez la cliente. Il tàte le pouls, consulte la langue et euûu approche l'oreille de la malade. t -t Cinq minutes se passent, sept minutes, dix minutes i L'auscul* fation durait toujours. Tout coup la baronne murmure Mais, docteur, vous dormez. M. G. se lève en sursaut, frotte les yeux et s'excuse de son mieux. Il s'était, eu etletassoupi la tète nàtr le galbe de sa cliente. Je vous laisse penser *i l'histoire a fait son tour des salons. Hé hé racontait en souriant le harou ses amis, il faut croire qu'il s'y trouvait bien. Chapitrefdes horreurs de la guerre Un petit port espagnol, au pouvoir des carlistes, était canoiiné depuis une heure par uu navire serraniste. Le canon ne faisait aucun mal Cependant le oommandant de place jugea sa dignité engagée et ordonna de riposter. Les artilleurs courent leiys pièces, ou plutôt leur pièce, car il n'^ en avait qu'une sur la jetée et puisant uu tas d'obus qui se trouvait a coté, ils font vaillamment feu. Ils regardent... les coups portent juste... mais, surprise Qu'est-ce qu'ils aperçoivent Les marins ennemis qui s'élançant sur des bouées et sur des échelles de corde, nageaient vers le port au milieu des flots Les obus étaient des obus de sauvetage appartenant une société philanthropique de ces piojectiles qui apportent aux équipages des bâtiments en détresse tout ce qu'il faut pour ga gner le rivage. État-ci vu, yi'itcm du 8 Novembre au 14 inclus. Naissances. Sexe masculin 2 idem féminin 5 total 5. Mariages. Demey Jules commissionnaire, et Baratto, Virginie, dentellière. Carlier, Théophile, tailleur de pierres, et Vandamme, Marie, journalière. Décès. Tavenier Pharaïlde, 47 ans, dentellière, veuve de Liévin Carpentier, rue de Menjn. Murent, Charles 39 ans cultivateur, célibataire, rue Longue de Thourout. Noé Albin 21 mis soldat au 1' régiment de ligne, rue d"s Bouchers. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1idem féminin total 1. iiari'he ll'l piidn. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et antres produits agricoles, vendus le I ^Novembre 1874. NATCRE dus grains et denrées. quantités VENDUES. kilogrammes. prix moybn par cent kilogrammes. poids M" DR l'hectolitre Froment 31,400 fr. 25 00 80 Seigle. 10,100 20 25 73 Avoine 500 23 50 44 600 25 75 80 Féveroles. 1,100 26 25 80 Pommes de terre. 8,000 6 25^ Beurre. 350 0M Patte de qnant de Patte de Velonpl -y de Velours tel est.''»y'^rf^s,..$eieiix et pi la nouvelle valse de )j"ol,fgifî Toutes les qualités de l'auteur de fraises ÊuHdhampagne sont réunies dans celte œuvre mélodieuse, dont le succès est immense Paris. D'ailleurs la vogue de l'éminent maësiro s'augmente chaque jour et rien n'est plus Rgré4^^UTii^dJPciieiHir dans son parterre les fleurs aimé^^^l^^E Amore,Livres de Feu valses Cœur ude Salin, polkas sans oublier une c Soupir et kaiser .qui est avec ia élaurs 4e pfs gra>*i succède l'é- ait CliarîpagUe, IciCliant. I r-s Klein,] krites valses ^nt aussi qiaj lés kne 2 >70 c Fe,94,1 i lires-po fclodfe)J lion Approuvé par le Oonverneineot. VIENT DÉ PARAITRE DANS LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE Ff.AMANOE, PORTATIF (néerlandais-français et français-nésnlandais). DE SLEECKX ET VAN DE VELDE, Revu d'après la nouvelle orthographe flamande, augmenté de tous les termes de géographie, termes qui ne se tronveut dans aucuu dictionnaire flamand. par G. Dodd, traducteur du Bulletin des lois, J.-W. Salie ei Petit, littérateurs. 2 vol. in-32, a deux col., rel. pleine toile angl. Les deux volumes, reliés en un fr. 2-50 Les deux volumes, reliés séparément. 2-80 C'est le dictionnaire reconnu le plus complet dans les deux langues. Les deux volumes forment ensemble près de 1300 pages deux colonnes. Prière (Venvoyer votre commande C -J -A. GREUSE, éditeur, rue du Progrès, 54, Bruxelles. LE DICTIONNAIRE EST EN VENTE CHEZ TOUS LES LIBRAIRES - REMISE AUX INSTITUTEURS. Pilules cT/Iolloway. La Mortalité provenant de Diarrée, et de maladies d'intestins est aujourd'hui alarmante un haut deeré. f«s fameuses Pilules Hullovray prises par doses appro priées guérissent ces maladies ainsi que l'attesteut des milliers de personnes dont l'existence a élè sauvée au moyen de cet excellent remède. Que le relâchement soit causé par une sup pression de transpiration, un froid subit, un aliment indigeste ou des fruits acides, ces Pilules offrent un antidote efficace; elles feront disparaître l'irritation des intestins, calmeront les trans chées, feront cesser les flatuosités désagréables et détruiront les germes mêmes de maladie. Les Pilules d'Hollojray, autant oue possible, devront être prises au début des désordres, car el'el procureront un adoucissement immédiat et empêcheront sa diarrhée de se couverlir en dissenterie ou choléra. 17. Kii vente: Pilules el Omjueut, uliet L'*»fsou-Vah Oiiiimk, Mie de Pixmude, 55. Ypres. rendue sans médecine, sans purges et sans frais, par la délicieuse fariue de Santé de Du Barry de Londres, dite lu Barry de Loi REVALENTA. ARABICA. Vind-six ans d'iuva<iable succès. Elle combat avec succès, sans médeciue, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidi tés pituite^, nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques, toux, asthme, étouffemeuts, éluurdissements, oppressions, congestion, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleiue, voie des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang. 75,000 cures, y compris celles de Madame la Duchesse de Cas- testluart, le duc de Pluskow, Madame la marquise de Bréban, Lord Stuart de Decies, pair d Angleterre, etc., eto. Cure N" 65,811M. le curé A. Brunelière d'une Dyspepsie de huit ans et après que les médecins ne lui donnaient plus que quelques mois vivre. Cure N» 48,614- M"" la marquise de Bréban. de 7 ans de Maladie du foie, if estomac, amaigrissementbattement nerveux sur le corps, agitation nerveuse et tristesse mortelle. Cure N° 75,124. M. et Mmï Léger .d'une maladie de foie, avec vomissements et'diarrhées horribles qui avaient résisté a tout traitement pendant 16 ans. Cure N°79,721. M™ Chauvet-Pizzala, d ANÉMiE, rl'épui- SEMENT et d'ÉTOUFFEMENT. Cure N° 62,476. S"1 Romaine-des-Ile» (Saône-et Loire). Monsieur. Dieu soit béni la Revaleuta Du Barry a mis fin mes dix-hnit années de souffrances de l'estomao et des nerfs de faiblesses et de sueurs nocturnes. J Compibet, ouré. Certificat N°69,719. IIidropisik, rbtrntior Trois en sont radicalement guéris. Pour les toux gagnées par nu refroidisse ment, cela les arrête la minute pour les rétentions d'urine et les maux d'estomac, cela produit le meilleur effet et chasse U mélancolie. Laitgrvin, curé. Plus nourrissante que la viaDde, elle économise encore 50 foij son' prix en médecines. En bot tes 1|4 kii., 2 fr. 25 1/2 kil., 4 fr. 1 kil., 7 fr. 12 kil., 60 fr. Les Biscuits de Revalenta, eu boites de 4, 7 et16ftanos. La Revalenta chocolatée, en boitesde 2 fr. 25 c. de 576 tasses, 60 fr. Envoi contre bon de poste, les boîtes de 32 et 60 fr. franco. Dépôt chez MM C. Iîrccwe, pharm., rue du Verger; H. Farsou, pbarra., rue de Dixmude, i Ypsrs. Do Babrt et C». 19, Boulevard do Nord, Bruxelles. 6. B5 H -4 CS O 55 w Q 55 Z W H a a t X o -4-3 C C- O o T3 Sm cm O o o o -c T3 I 2 rs o tac -Q o to O -o a O w "O tû d' o o -o o JE -TT g I SC o ca o 5 Q c - «i r- oo b A w v v. Q a io

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3