«ne fois de plus la vitalité d'une institution qui
honore notre libre Belgique.
Voici le résultat des différents concours
Dons du gouvernement: 1872. Infanterie. lr
prix Vergracbt Étnile, 2" Dumon Auguste, 3'
Vergracht Louis, 4° Lombaert Charles. Artil
lerie. Prix unique Deweerdt Charles.
1873. Infanterie. lr prix Vergracht Louis,
2" Cardinael Léon, 3e Dumon Auguste. Artille
rie. Prix Deweerdt Charles.
Dons du chef de la Garde, 15 Novembre 1874.
Aux plus hauts points. lr Prix Vanaerde A.,
sous-lieutenant2e Vandermarliere L., artilleur,
3e Renier H., sergent, 4e Candaele J., garde, 5"
Vantholl H., s'major, 6« Poot H., garde, 7e Van-
daele J., sous-lieutenant, 8e Deraedt E., artilleur,
9' Ligy A., sergent.
Aux plus beaux blancs. lr prix Costeur H.,
garde, 2* Dumon G., fourrier, 3e Vergracht L.,
garde.
Par arrêté royal du 15 Novembre les nomina
tions suivantes ont eu lieu dans les différents
services de l'armée, savoir
DANS L'INPANTKRIR
Major. Le capitaine de 1* classe Fabra, du lr
de ligne.
Lieutenants. Les sous-lieutenants Leloup et
Majois, du lr de ligne.
DANS LA CAVALERIE.
Lieutenant. Le sous-lieutenant Depiere du
F chasseurs chevaldétaché provisoirement
l'école d'équitation.
M. "Van Hollebeke professeur de rhétorique
françaisel'athénée royal de Liège est nommé
chevalier de l'ordre de Léopold.
Nos cléricaux vont bien il n'est qu'un seul
des budgets pour 11175 qui ne soit pas aug
mente celui de»la justice est augmenté de
■454,000 fr. du chef de dépenses dont les
principales se rapportent aux subsi les k don
ner aux fabriques d'églises et aux établisse
ments de bienfaisance.
Le budget des affaires étrangères est aug
menté de 16,550 fr. pour augmentation cJu
personnel des bureaux et la rétribution de
drogmans et interprètes eu Orient.
Le budget de la guerre est augmenté de
257,405 francs, dont 200,000 pour le maté
riel du génie et le reste pour augmentation
de la solde de certains sergents d infanterie et
le personnel de l'Académie militaire et des
établissements d'artillerie.
Le budget de la dette publique est aug
menté de 397,992 fr.
Le budget des finances est augmenté de
77.100 fia lies qui se rapportent aux traite
ments du personnel. Pour ce qui concerne
les petits traitements, un projet de loi géné
ral sera présenté prochainement la législa
ture.
Le budget de l'intérieur est augmenté de
430,396 francs. Les accroissements sont ré-
paitis sur de nombeur articles du budget.
Le gouvernement propose d'établir un bud-
get spécial et distinct pour la gendarmerie
Ce budget est fixé fr 2,745,000 pour 1875.
Enfin le budget des travaux publics est
fixé 83.670,567 francs, ce qui fait une di-
linuiion de 1,136,249 francs sur celui de
1874.
Le budget des voies et moyens qui doit
pourvoir ces augmentations est po.r,té
12 17.752.600 fr. ce qui fait une augmenta
tion de 7,102,500 fr. sur les prévisions pri-
fntltives.
I^ous recevons de Freliut
la lettre suivante
^itisi que je vous l'avais]
jirs, les républicains
aie majorité de[ 20,00<j
3as bien votA En
ii la prCVsio
en date du
itir, il y a
"Vis le
sm-
loup
lm-
me de granl poids (on peut en faire l'expérience sur
la bascule) qui a fait pencher la balance en faveur
du candidat clérical. Il n'a pas craintlui ultra
libéral en 48, d'appeler communeux ceux qui
voulaient v>ter pour M. Parsy. Il faut que l'on
sache que les vrais les seuls conservateurs en
France en général, et Frelinghien en particulier,
sont ceux qui soutiennent le gouvernement actuel,
qui est la république que ceux qui veulent sup
planter le maréchal de Mac-Mahon pour y
substituer un roi ou un empereur, sont des révolu
tionnaires et des factieux des gens qui veulent
amener la guerre civile, il faut qu'on se rappelle
que les Bonaparte attirent l'invasion et le démem-
brementde ta France, comme l'aimant attire le fer,
que le gouvernement républicain seul est économi
que et permettra peu 'peu de diminuer nos
dépenses, etc.
Je suis heureux de trouver dans votre estimable
journal un organe pour faire connaître ces vérités
mes concitoyens. {Communiqué.)
IMPUISSANCE.
A défaut de discours du trône dit YEcho
du Parlementnous avons aujourd'hui un
article du Journal de Bruxelles qui semble
demander grâce pour des ministres sans prin
cipes une majorité qui voudrait essayer d'en
avoir.
Les cléricaux lorsqu'ils étaient dans l'op
position, n'ont cessé de proclamer qu'ils abro
geraient la loi sur les bourses d'étude la loi
sur la mise la retraite des magistrats. Ils
n'ont cessé de promettre satisfaction ceux de
leurs amis qui réclameraient l'établissement
de cimetières confessionnels.
.Depuis qu'ils sont au pouvoir nos adver
saires, sur ce terrain comme sur beaucoup
d'autres, ont chanté la palinodie.
Le Journal de Bruxelles explique aujour
d'hui ses amis par quelles excellentes rai
sons le gouvernement clérical persévérera
dans la négation de tout ce que ses membres
et alliés ont exalté quand ils avaient pour
unique préoccupation le renversement' du
cabinet libéral.
La loi sur les bourses d'études cette fa
meuse loi du vol et de la spoliation, n'est pas
précisément parfaite mais en dépit de ses
vices, et grâce aux hommes qui l'exécutent
elle ne fonctionne pas trop^mal il faut donc
la conserver. La modifier serait impossible>et
insensé
La loi sur la mise la retraite des magis
trats est inconstitutionnellemais il serait
imprudent d'y loucher. Les résultats n'ont
pas été trop mauvais car si elle a eii pour
conséquence de faire descendre de leurs
sièges MM. de Gerlacheel Du Bus, elle a, par
contre, fait sortir de la magistrature M. Tie-
lemans.
Reste la question des cimetières. On sait
combien, il y a cinq ans, la solution de cette
questionnait pressante indispensable. Les
libérauHlaient cloués au pilori parce qu'ils
maintenaunt un étal de choses qui criait
vengeance i L> catholiques sont au pouvoir
ils ont la dans les deux chambres
ils se déel^® r i nvincibles inébranlables
mais \eJourlz\de Bh 'telles leur apprend
qu'il est p i quement et politiquement
impossible de loucher la question des sé
pultures
Tout au plus pourrait-on éfneltre^^vœu
en faveur d'une solution trafcsACtW H
Quant au gouverneme»l les
l'obligent a^je renfermer dans"
te/Jojirnal de Bruxelles ne Cô|
nu'onjlui en fa^e tu grief.
EsLûl po'ssibjHÉnaginer un pli
aplatiskemenj^^^^HÉM' un parti]
ToxÀ ce gn
ce qu'il avait promis de ne paskfaire, comme
en ee qui concerne les charges de la milice
qu'il a notablement augmentées après avoir
juré de les réduire.
Que|le belle inscription pour le monument
qu'on, érigera M. le comte de Theux
11 Fut le chef d'un grand parti dans l'op-
position il lutta pendant treize ans.pour
faire prévaloir ses principes et qiraTid il
eut enfin l'occasion de les inscrire dans les
lois il s'en abstint avec un soin religieux.
Cest ainsi que les hommes d'Etal ac-
quièient des titres la reconnaissance de
leur parli.
La députation permanente du Hainaut a
repoussé la réclamation faite contre l'élection
au Sénat de M. Baliseaux mais le réclamant
a interjeté appel et la cause est pendante de
vant la cour de Bruxelles.
MM. les ministres out tellement insisté sur
la priorité qui revient de droit aux budgets
dans les discussions de la Chambre, qu'il faut
les croire fort embarrassés l'endroit du
ressort notarial. Peut-être voudraieril-ils bien
remettre aux calendes grecques la solution de
celtequesliou épineuseel délicate. Si, comme
on dit qu'il en a fait le serment, M. IMehaye
fait son delenda Carthago de la question du
notariat, les occasions ne lui manqueront pas
pour forcer le gouvernement s'expliquer
catégoriquement et déclarer s'il veut oui ou
non modifierlescirconscriptions notariales. Ils
y a si longtemps que M. le ministre de la
justice étudie cette question qu'il doit être
même de se prononcer.
Nous avons signalé dit YEcho du Parle
ment l'article-manifeste publié le jour de
l'ouverture de la session législative et dans
lequel le Journal de Bruxelles signifiait ses
amis de la droite-qu'ils pouvaient se dispenser
de réclamer une* loi sur les cimetières.
Nous avons dit que jamais gouvernement
ne fit un plus complet aveu d'impuissance.
Le Journal de Brjuxelles nous répond que
la modération du cabinet irrite*£e* adversai
res et que c'est pour cçla qu'ils cherchent, par,
tous les moyens, l'en faire sortir.
Ce reproche vient point et retombe de
tout son poids sur les amis du cabinet Le
Bien public prend la parole et dit Nous
plaignons le ministère et ses défenseurs
d'être obligés d'avouer qu'il leur est praù-
quement et politiquement impossible
«justes.»
Puis, faisant succéder la menace la dolq-
ance il ajoute C'est mal connaître l'épis-
copat belge que de le croire càpable de
ratifier de pareilles abdications.
On ne dit pas plus clairement que r si c est
le ministère qui règnece sont les évêques
qui gouvernent. 7
L'impuissance dUiCabinet lui est donc re
prochée non par ses adversairesmais par ses
patrons qui lui font entendre qu'ils pour
raient bien un de ces jours le forcer de pyen -
dre son rôle au sérieux.
LES PEU
On se rappelle
V Verviers il a*
- -OIS
I f in i