îT 3.502. Dimanche, 34e ANNÉE. 22 Novembre 1874 6 FRANCS! PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INSER TIONS Annoncks la ligue ordinaire fr. 0-15 Rrci.avrs lu ligne fr. 0.50 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lbciibin et Picaiid, 15, Montagne des Aveugles, A IIiiuxbllrs. NoiivpIIpm «le l'étranger. LE PROGRÈS PARAISSAIT LE IEDD1 ET LE DIMANCHE. VIRES àCQCIRIT EfJNfVO ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondi* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. ti-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. Le maréchal de M»c-Mahon adressera-t-il un Mes sage a l'Assemblée nationale A l'occasion de la reprise de ses travaux et quel sera le caractère de ce Message Les avis sont très-partagés là-dessus Paris. Un correspondant du Timesqui se dit bien informé, a répondu affirmativement la question, mais eu ajoutant que le Message serait purement un Message d'affaires. La Pairie, aujourd'hui, dément ces assertions et affirme que le maréchal demandera expressément et formelle ment l'Assemblée qu'elle veuille bien organiser ses pouvoirs sans plus de retard. L'Osservature romano du 16 novembre se dit auto risé déclarer que la dépënbedu Daily News, résumant un discours que le Pape aurait adressé le 10 novembre quelques catholiques anglais contre la dernière pu blication de M. Gladstone, esl complètement fausse. Le Pape n'a pas Annoncé le discours que lui attribue le Daily News. W Le gouvernement prussien, en même temps qu'il soutient avec énergie et persistance la lutte contre l'épiscopat indigène, se trouve aussi aux prisesavec un prélat étranger dont le diocèse s'étend sur line partie «lu territoire prussein. Le prince-archevêque d'OII- mutz, sans se soucier des lois de mai,, a continué nommer des titulaires aux bénéfices devenus vacants dans la partie prussienne de son diocèse, fcitédece chef devant le ti'ibuual de Ratibor, l'arthdVêque a refusé de comparaître et a été condamné, par contumace une forte amende. Eu même temps son extradition a été demandée au gouvernement autrichien lequel l'a refusée. Sur ccTefus, l'autorité judiciaire a lancé un mandai d'amener contre le prélat contomax el mis saisie-arrêt entre les mains des fermiers sur (es revenus des propriétés appartenant l'archevêque d'Ollmutz. Une dépêche de Paris signale une lettre de M. Chrislophle, l'un des chefs du centre gauche, qui éta blit que cette fraction est encore'disposée piéter la main la conjonction des centres, sur la hase de 4 l'organisation républaine (tes pouvoirs du maréchal ^^c-Mahon. Ce n'est que si cette organisation était 1^°'! nouveau vrepoussée, que le centre gauche deman derait la dissolution de l'Assemblée, tjne entente entre les groupes modérés de la CliAmbrc, pour la conslitu- -j >n d'un gouvernement défini, stable, et garantissant pr< sécurité de l'avenir, est donc encore possible si elle joie se réalise pas, ce ne sera point en tout cas la faute du centre gauche, ou tout au moins de cette portion du centre gauche, dont les tendances viennent de se manifester dans là lettre très-sage de M. Christophle. Un incident grave et inattendu a marqué la séance du Parlement allemand. Le président de cette Assem blée, la suite d'un vote sur une question de règle ment, tranchée en sens opposé son opinion, a donné sa démission. Cette détermination de l'honorable M. Forkcnbeck a causé une vive sensation. .Lf. proposition Lasker, propos de laquelle cet produit, a été* repoussce et le renvoi pur mission a été décidé par 158 voix 12 r. jSiovembEï. îuyck sera de toutes les horreurs el de toutes les révolu tions, est devçnu aujourd'hui un partisan décidét de cette- souveraineté. Comment secrie-t-il, les catholiques sont'air pouvoir depuis quatre ans.: ils l'ont emporté dans deux ou trois élections successives ils ont terrassé l'hydre du libéralisme. Lçur victoire signifiait renversement des lois libérales solution catholique de la question des cime tières, rétablissement des immunités dti clergé en matière de milice en un mot, redresse ment de tous lesgriefs cléricaux. Et cependant, depuis quatre ans, rien u'esl redressé, la Couronne et le ministère se croisent les bras, et le peuple souverain et clérical en est pour ses frais. Ces journaux sont vraiment délicieux. Quand la majorité des électeurs est libérale il n'y a rien de plus détestable que la souve raineté populaire. Mais aussitôt'que le veut tourne, leurs opinions tournent avec le vent. Les cléricaux ont la majorité dès lors, la souvefaioelé du peuple est tout ce qu'il y a de pHrt excellent el toat doit céder devant elle. Pourquoi n'en est-il pas ainsi Nous allons le dire au Courrier de Bruxelles. C'est que sa majorité est une majorité toute factice, qui ne représente en aucune façon la majorité des électeur®. Comment, en effet, les cléricaux r.ônUils remporté en 1870 Comment rem portent-ils encore dans tant d'arrondisse ments C'est en- cachant leurs principes poliliques, en mettant honteusement leur drapeau en poche, en spéculant sur les sottes divisions des libéraux, sur des iutéréls locaux, sur une foule de petites questions de ce genre. Il suffit qu'une élection approche pour qu'on voie aussitôt toutes le» feuilles ultra- raontaines mettre une sourdine leurs objur gations quotidiennes contre les libertés mo dernes Eucyclique et Syliabus sont jetés au panier pour quelques semaines",HL./«'y a rien de plus dévoué nos in'slitutidi* que ces journaux. Ils jurent bien ha^Ailu'ils n'ont jamais songé les détruire. LeX, testions de principe cèdent la place à^les Attestions d'im pôt. de taxes, de travaux puljhcl; on cherche flatter des contribuables/ en se posant en défenseurs de, leur bourse Puis, quand le tour est j-js benets, qui ont cru ces jB de lire dans les Jy^^ÊLe triompher le H ce parti. il engager \l syr le - Ynous 'le r&*\ Mais* l'ont honteuses, qui n'expriment nullement la vé ritable opinion du pays. C'est ce que le ministère comprend parfai tement el voilà pourquoi il u'essaye même pas de renverser les lois que les cléricaux ont si violemment attaquées quand ils étaient dans l'opposition. Mais si le ministère ne fait rien qui donc empêche la majorité d'agir Tous les membres de cette majorité savent très-bien que si les évêques et le clêrgé ne les soutenaient pas dans les élections ils n'y en aurait peut-être pas dix d'entre eux qui rentreraient la.Chambre. Quaod on a un tel pouvoir, qu'on eq use ou bien q<J on ne se plaigne pa» lorsque ceux que l'on a choisis pour en faire des représentants oublie'nl leurs promesses et vous tournent le dos. La faute en est ceux qui choisissent si rpîtl 'leurs in struments. La Chambre des représentants s'est, prononcé® hier sur l'art. 2 du projet de révision du Code de procédure déterminant la compétence des juges de paix. La question a été tranchée dans le sens de l'amendemènt de MM. Bockstael et Jottrand. Les juges de paix connaîtront en dernier ressort des actions civiles et commercialesjusqu'à cent francs ils connaîtront des actions civiles en premier res sort jusqu'à la valeur de trois cents francs. D'après le texte, voté les actions commerciales dépassant le chiffre de cent francs seront déférées aux tribu naux de commerce. Les actions civiles jusqu'à la valeur de trois cents francs, seront décidées charge d'appel par les juges de paix qui connaî tront en ofltre en premier ressortquelque va leur que la demande puissé s'élever d'un grand nombre d'actions énumérées l'article 3 du projet. Un amendement de M. le ministre de la justice propose de porter 2,500 fran'eë le taux du der nier ressort des tribunaux de première instance. Cet amendement a été renvoyé l'examen de la commission. Association libérale constitutionnelle de Gand. Par voie télégraphique. Gaud, 17 novembre.* Le poil sur la proposition de Kercbove Metdepcn- ningen et D'Elhoungne a été clos ce soir h buit heures. Le dépouillement a donné le résultat suivant Votants606 Bulletins nuls Pour la proposition548 Contre 54 En conséquence, la proposition est adoptée. On lit dans le Journal de Gand La comédie de l'équivoque est jouée, entem poil de l'Association libéraJenar 54^ voix co 54. Il y avait 606 votarB il y a eu 4 bull blancs. '(j Voilà ce que c'était que ce Cercle progr [qui s'étaittout [simplement constitué feulement èn clui au denors de 'libérale pour la combattre, mais enci fs Dix au sein (fouette Assoc: et en G

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1