N° 3,506. Dimanche, 6 Décembre 1874. 6 FRANCS PArf AN. Rfbc JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. nouvelles <le Iciranger. fn «a pla'lV F LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET If DIMANCHE. TIRES ACOtlRlT ECNOO ABONNEMENT l'Ail AN blelil Pour l'arrond1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Pour le restant dii paysa 7-00 Tout rempli concerne lu journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. INSER TIONS ànnoscss la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligue fr. 0-50 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lrciikin et Picaim), 15, Montagne des Aveugles, A Biiuxki.i.bs. Le Message du maréchal de Mac Malion l'Assem blée nationale de France a été définitivement arrête Lier malin. La dépêche qui nous apporte celte nouvelle ajoute qu'il n'y a pas eu de dissentiment au sriu du conseil des ministres sur l'organisation du septennat. On sait ce que valent ces démentis. L'existencede deux groupes au sein du gouvernement dont l'un penche gauche tandis que l'autre a des liens avec la droite et l'extrême droile ce qui doit réagir sur leur altitude respective dans la question des pouvoirs est incontestable. Mais ce qui est exact c'est que jusqu'à nouvel ordre ces deux groupes iransi'gcnt et se font des concessions mutuelles. Au début de la séance de l'Assemblée M. Buffet en prenant possession du fauteuila adressé ses collè gues, pour les remercier de sa réélection la président ce une allocution dans laquelle il a fait allusion aux questions d'une imporlaucu capitale pour la France, #-t-il dit que l'Assemblée aura résoudre et il a exprimé L'espoir qu'elle remplira dans toute son éten due la mission qui lui incombe. Après cette allocution il a été procédé au scrutin pour la nomination d'un quatrième vice-président. C'est M. d'Audiffeet-Pasquier, candidat du centre droit et de la droile qui l'a emporté de 27 voix sur M. le comte Rampon candidat des gauches. (I a obtenu 288 voix et M. Rampon 261 seulement mais le chiffre restreint des votants 549 sur plus de 75f) membres indique que l'extrême droite et les bonapartistes se sont abste nus, ée voulant donner leurs voix ui l'un ni l'autre des deux candidats. M. le comte Ducbàtel a ensuite été nommé secré taire, et le bureau ainsi complété, l'Assemblée a abordé la discussion du projet de loi relatif aux cadres de l'armée. Elle n'a entendu parler qu'un seul orateur, M. Du Temple. L'Assemblée a décidé que des prières publiques auraient lieu dimanche prochain l'occasion de la ^reprise de ses travaux. hlii Le Parlefnpnt allemand a ouvert hier la discussion l 'générale du budget de la chancellerie de l'empire. Les informations qui nous arrivent de l'Amérique du Sud sur l'insurrection qui" éclaté dans la Cnnfé- f)\ dération Argentine sont toujours fort contradictoires. Des avis de Buenos-Ayrcs publiés le 50 novembre Rio-Janciro, annoncent qu'une bataille a eu lieu le 15 près de Lavcrdc entre Arias et Mure. Elle aurait duré trois heures sans résultat appréciable. Les troupes du gouvernement auraient eu 400 hommes tués. Les per tes dçs insurgés Un sont pas. renseignées. D'autres versions venant directement de Montevi deo ,Nous la date du 29 novembre disent que Mitre aurait envoyé un parlementaire Buonos-Ayres pour traiter du rétablissement de la«paix. Hsi(él*içr| ÏPH» Décembre. -J&s a commencé i JUAii>îoyen3. p vJr con- libérale la bière, la boisson du peuple et de l'ou vrier, était surtaxée -, il fallait renverser les libé raux pour réaliser une réforme commandée par l'intérêt bien entendu des classes laborieuses M. Malou est ministre des finances il est le chef du cabinet il pourrait s'il le voulait tenir les pro messes de ses amis, mais il ne s'en soucie guère. Il en e^t de l'accise sur la bière comme de la réduc tion des impôts et des charges militaires c'étaient pour les cléricaux des thèmes d'opposition et rien de plus. Nos adversaires voulaient le pouvoir maintenant qu'ils l'ont, ils se moquent de leurs promesses et de leurs engagements. M. le ministre des finances a donc dit qu'il ne pouvait être question non plus de réduire l'accise sur la bière parce que le prix du veére de bière ne diminuerait pas si l'on réduisait le taux de l'accise. Est-ce que lorsque les cléricaux se prononçaient pour la réduction le verre de bièredeVait diminuer? L'effet de la réduction n'eut pas été différent parce que l'on se trouvait sous une administration libé- raie. De nouvelles prouesses ont marqu<ya soirée du 4 c*. De paisibles bourg>M^|Pôn liant chez eux, se sont vur assaillis parTWofficieirs en uniforme qui, blasés d'arracher des son nettes et de casser des vitres, oot adopté maintenant un nouveau genre d'amusement, c'est de s'attaquer aux crânes des passants les plus honorables,-à coups de casse-tête. A cequ'on raconte, les sauvages de vendredi soir ont été d'une brutalité telle que leurs victimes s'en ressentent gravement. Plainte a été dressée la police aboutira-t-élle enfin cette fois ou lespékios sont-ifs définitivement condamnés être triturés èn chair-à-pâlé par les sabres officiels Que chacun fasse son devoir sans peur et sans crainte, et on verra bien si le militaire a des privilèges de démolition On nous écrit de Poperingbe :i, Les fêtes données par notre Cercle harmonique, l'occasion de la S$ été splendides. <<f Dimanche, 22 Novembre,:h nissail plus de deux cents tants et honoraires au Rien ne manquait celL des mets abonda généreu%, des t et par dessus to, Jfl Je es et coru i an prouifu •J85 A m phn- Cécile, ont auquel réu- exécu- sociélé, omioue desRyinr Is rei impossible. Cétte charmante fêle musicale a réussi au-delà de toute espérance trois amateurs Bruxellois MM. Rémo, Paola et Nicol avaient bien voulu y prêter leur con cours désintéressé. Aimez-vous le bon rire, ami lecleOr, le rire franc et joyeux qui épanouit le cœur et déride les fronts les plus sérieux demandez ceut qui ont vu et entendu cet excellent trio, les plus moroses eux-mêmes tous diront qu'ils s'en sont donnés cœur joie. Impossible de résister la vive gaité de ces excipients comi ques qui possèdent en même témps un vrai talent musical aussi applaudissements, rap- p 'Is tien ne leur a manqué. Plusieurs romance* parfaitement choisies, ont été chantées par M. Vergracht, amateur j^fpres, dont U voix pure et sympathique vous pénètre jusqu'au fond de l'âme et vous fait éprouver de douces émotions. On est heureux de l entendre, ou ne se lasse pas de l'applaudir. Quelques-uns de nos jeunes instrumentistes se sont fait entendre leur tour et noiis con statons avec plaisir leurs progrès les solos qu'ils ont exécutés avec accompagnement de piano, prouvent une fois de plus qu'un tra vail assidu fait vaincre bien des difficultés. Comme toujours, l'obligeant, le parfait accompagnateur M Baratto d'Ypres, nous avait prêté son précieux concours. Nous félicitons la commission du Cercle philharmonique qui a organisé Ces réjouis sances le succès qu'elles ont obtenu est une nouvelle preuve de la prospérité toujours croissante de cette belle société. PROPAGANDE LIBÉRALE. Namur est une des localités du pays où le mou vement libéral s'accentue le plus où l'on fait le plus d'efforts pour secouer le joug et lutter avec succès aux élections législatives de 1876. L'établissement d'un secrétariat permanent x chargé not aiment de la révision des listes électo rales, a été décidé dans une réunion extraordinai des libéraux de l'arrondissement, tenue récemment Namur. Une commission spéciale de délégués des asso ciations des cantons de Namur, Fosses, Gemblou Andenne et Eghezée recueille les fonds saires et déjà les souscriptions abondent. La distribution gratuite de journaux lihl dans les campagnes est aussi une excellente ml déjà adoptée|ailleurs. Qui refuserait de s ecj quand le luminaire ne coûte rien. L'œuvre défu presse libérale viént égalemeû se constituer Mons. Si certaines persoiu diénnement des jourij^^RT la i tés de Mons et de nous lq ionner connaissaT pouvaient

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1