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r
Dans le préambule il est fait mention des
discussions qui ont eu lieu au sujet des réfor
mes introduire dans le programme." Il en
résulte que des modifications auront lieu
dans l'enseignement des langues Une plus-
large extension sera doonée aux langues vi
vantes.
Le conseil de perfectionnement a rejeté
une proposition tendante rendre facultative
l'élude du grec.
La population des athénées de l'Etat s'est
accrue en 1ÎI70 mais a diminué pendant les
années suivantes par suite du départ de
jeunes Français qui avaient pris en 1370
leurs inscriptions dans ces établissements de
1 Etat Le nombre des élèves au 10 novembre
1873 était de 3.464 C'est environ 100 de
moins que le chiffre de 186,9. Le nombre des
élèves humanistes a diminué dans une légère
proportion relativement celui des élèves deS
sections professionnelle».
Le résultat de l'enseignement dans les écolçs
moyennes est présenté sous les couleurs les
plus favorables. Ici la population des écoles
a notablement augmenté elle a dépassé le
chiffre de 9.000 élèves en 1373 Celle des
écoles moyennes subsidées par l'Etal s'est
élevée 1.688 élèves tandis que qelle des
collèges communaux a légèrement diminué.
Le nombre des élèves des établissements
purement éommunaux a quasi doublé depuis
la précédente période triennale.
La population des établissements patronnés
est restée stationoaire.
Nous avons actuellement 10 athénées
royaux 50 écoles moyennes de l'Etat .,7
collèges communaux subventionnés, 13 écoles
communales subsidiées 4 écoles exclusive
ment communales en tout, 94.
Les sommes dépensées pour le servie;* (Te
I enseignement moyen pendant la période
triennale se sont élevées près de 4 millions.
Demain, Dimanche, l'occasion de la fête de Ste
Barbe Je corps des Sapeurs-Pompiers de la ville
d'Ypres.se rendra, onze heures et demi, l'église
de S1 Martin, et exécutera pendant le service divin
les morceaux suivants
t* Fantaisie sur Pliilémon et Dàucis, arr. par Ch.
Otto, 1* exécution. (Ch. Gounod
1' Pot-pourri sur G irrita limé Tell'. (Rossini.)
LES ENDORMEURS.
Nous ne croyons pasdit Y Economie de Tour
nai que l'insouciance politique ait jamais été
poussée plus loin en Belgique qu'en ce moment-ci.
Nos mandataires aux Chambres donnent eux-mê
mes l'exemple et la session est peine ouverte
qu'ils ne sont déjà plus en nombre pour délibérer.
Samedi, en effet, et pour la seconde fois en qua
tre jours, il y a eu séance blanche. Lè Journal de
Bruxelles s'émeut de cette apathie
C'est-là, dit l'organe officieux, une chose fort
déplorable surtout lorsqu'on songe au nombre et
Je. 1 importance des questions qui sont l'ordre du
jour et dont le pays attend la solution avec une
impatience bien justifiée. En continMnt agir
insi, la Chambre risque de rendre la^sion com-
Bètament stérile. Ce n'est certainement pas là
lu'en veut venir la majorité car le pays attend
Vtre chJse de son patriotisme et de son dévoue
nt.
T!»e telle situation est regrettable. Elle ne
vit se prolonger sans nuire au prestige de
Institutions ni sans exciter un mécon(pnte-
I général. II est du devoir 3e tops les Manda-
do la nation de mettre fin utel état de
ttosws. Nous dirons aux membres de la majorité
s, s'ils veulent servir nosinstitutijhis, ijs doivent
Emplir leur devoir avec^ponctualité et patriotis
•^en assistant -esidù
—r*1'Har
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v 1,
[ïcrdy
nt aux séances de la
me il convient la
témoignée en les^
rau^Pa/jLemerit
Uk<
peu. D'aillrars de quoi s'étonne le Journal de
Bruxelles
Avec une politique d'èndormeurs n'est-il pas
naturel que l'on ait une Chambre d'endormis
CHAMBRE.
La chambre des Représentants a continué hier
la discussion générale du budget des voies et
moyens. Signalons d'intéressantes observations de
M. Sainctelette sur les services que l'État, en'sa
qualité de transporteur, pourrait rendre l'ali-'
■meniation publique.
En créantpar le chemin de fer des relations
directes entre la Belgique et les centres de produc
tion, l'État a lé moyen d'agir efficacement sur
le prix des denrées.
La Chancre a également entendu MM. Dumor-
tiér, Jacobs*Lambert, Meeus, Lehardy de Beaulieu
et le ministre des finances.
La section centrale de l'examen du budget de
la justice pour l'exercice 1874 s'est réunie sous la
présidence de_M. Schollaert.
M. Lefebvré a donné lecture de son rapport ainsi
que dès réponses faites par le gouvernement aux
questions qui lui avaient été posées par la section
centrale.
Aux termes du projet de loi relatif au contingent
dè l'armée, déposé hier la Chambre des repré
sentants par M. le ministre de la guerre, ce
contingent est fixé, pour* 1875, cent mille hom
mes. Celui de la levée de milice est arrêté au
maximum de douze mille hommes, qui sont mis
la disposition du gouvernement.
Le projet de loi ayant pour objet d;'allouer au
département du l'intérieur des crédits supplémen
taires montant fr. 861.530-50, rattacher au
budget de 1874, a été adopté sans opposition par
toutes les sections de la Chambre des Représen
tants.
Pas plus qu'elles, la section centrale ne discute
l'allocation de ces crédits, mais, propos de celui
qui est demandé pour la uouvelle école normale de
Liège, école destinée former des institutrices,
elle.>exp^ne le vœu que l'école normale, qui doit
êtré" Bruges, soit promptement achevée.
Ilflui fe:l<8^}ue le gouvernement pourrait récla
mer, dans Jè courant de la session, les crédits
nécessaiçes.
Elle rappelle que Bruges a mis uu terrain sa
disposition depuis plus de deux ans, que les plans
sont dressés, les devis arrêtés; que rien ne met
obstacle l'exécution des travaux. Le fait est que
lé gouvernement montre bien de la tiédeur eii cette
affaire! (Ind.
L'Écho du Parlement signale un fait de piraterie
littéraire des plus audacieux que vient de commet
tre, envers lui, M. le baron Prpsperde Hau.lleville,
qui a remplacé M. "Woeste comme directeur de la
pue Générale en publiant dajis ce recueil et
sans en citer l'auteurun article de l'Écho du
Parlement, et cela sans même lui laisser le temps
de refroidir puisqu'il a paru dans le numéro du
11 novembre.
M. de Haïlleville se croit peut-être encore aux
tcrpps de la reodalité où il était permis aux grands
barons de dépouiller les manants taillables et
corvéables Dierci, et il croit leur faire, sans doute,
en les pillaqÉ^aJcoup d'honneur, Comme clérical,
il se peut i^B^kil ait voulu baptiser et rendre
prospère, eAW^^Htianisant, comme naguère les
-.ppitaux, Ijtj^^^fc^venne d'un jourM^hbéral.
Quoi au'il du ParlcÊ^^ne se
laissdjhas gfl HtaflJIkconstafi^^^^giat
en ^obgues
lesj
n
bel i
On écrit de Berne au Journal de Genève
Quelques journaux étrangers ont cru pouvoir
annoncer que le gouvernement russe avait adressé
une nouvelle note-circulaire aux puissances repré
sentées la dernière conférence de Bruxelles
r Cette nouvelle est inexacte, en tant qu'elle vou
drait parler d'une note récente. Il n'y a eu de la
part du gouvernement russe, d'autre démarche ré-
cente que la communication aux gouvernements
qui avaient été représentés la conférence des
procès-verbaux des séances de celle-ci. Mais cette
démarche remonte déjà plusieurs semaines.
A.cette occasion, le gouvernement russe invi
tait en effet les divers Etats désigner les articles
du programme de Bruxelles qu'ils désiraient voir
T adopter, modifier ou retrancher et il ajoutait que
S1 Pétersbourg lui paraissait être le lieu le plus
propice pour la conférence dont la tâche consiste
rait faire passer le programme l'état de con
vocation.
Depuis lors l'affaire n'a pas fait un pas car
aucun gouvernement jusqu'à présent n'a fait con
naître officiellement S' Pétersbourg son opinion
sur le programme de Bruxelles.
Le Courrier de Bruxelles essaie de justifier la
création des Comités carlistes en Belgique.
Nous ferons observer, dit-il, que l'Angleterre
comme la Belgique a reconnu, le gouvernement
de M. Serrano. Cela n'empêche pas que des Co-
mités carlistes fonctionnent très-librement en
s> Angleterre, et qu'à plusieurs reprises le gouver-
nement anglais a énergiquement refusé au gou-
veçnement soi-disant espagnol de prendre contre
j> eux aucune mesure coërcitive ou répressive.
Nous ferons observer au Courrier de Bruxelles
que la Belgique est un pays neutre et que l'Angle-r
terre ne l'est pas. Cette neutralité nous irnposedes
devoirsinternationaux beaucoup plusstricts qu'aux
autres pays. Noits voudrions bien savoir ce'que di
rait la feuille cléricale si des Comités communards?
S'organisaient en Belgique pour fomenter la guerre
en France
Le Moniteur publie la comparaison du com
merce de 1874 avec celui de 1873. Pour l'ensemble
du mouvement commercial, on remarque
A l'importation:. (Valeurs calculées d'après le
taux admis pour Ï873-) Pour le mois d'octobre
1874; une diminution de 6p. c. sur le mois d'octo
bre 1873,
Pour les dix premiers mois de 187.4 une dimi
nution de 2 p. O; su4- les dix premiers mois de
1873.
A l'exportation. (Valeurs calculées d'après le
taux admis pour' 1873.) Pour le mois d'octobre
1874 une augmentation de 5 p. c. sur le mois
d'octobre 1873.
Pour les dix premiers mois dé 1874 une aug^
mentation de 1 p. c. sur les dix premiers mois de"
1873. 1
Un pendant l'ajftiire d'Evere. On s'est livré
il y "a quelque temps envers un de'tenu de la maison
pénitentiaire de Bergen (Norwége),^. uji $cte de-
cruauté qui soulève une réprobation uniVers'elle.
Après qu'on l'eût préalablement dépouillé de
totis ses vêtements le nommé Niels Storesunde a
été étendu sur un banc, les fers ayx pieds et les
mains derrière le dos on avait affaire un
homme d'une force herquléenne puis soumis
pendant 42 minutes des douches abondantes et
répétées d'eau glaciale.
Ce traitement hydrvpalhique ne pouvait mr
quer d'exercer son^jèt aussi le patien^èj
mort.
Lorsque le goux^Jfcnt