D>ei lier des Ecoles.
Id
ld.
Heureux Louvain ,i Et dî?
plaïade de moines e i de nonnelt!
munal est libéra).
Il est fondé% eu notre ville, une Société de bien
faisance qui est appelée rendre les plus grands
services notre classe, ouvrière et que nous ne
pouvons assez recommander l'attention de tous
les libéraux sincères, désireux de voir prospérer
l'enseignement laïc. Celte société (nous avons
nommé le Denier des Ecoles laïques d'Y près) a
su, dès son origine, se concilier les sympathies de
notre bourgeoisie, et se constituer sur des bases
solides et durables. Elle porte donc les signes qui
caractérisent les institutions nécessaires et qui
viennent l'heure marquée. Il est temps de faire
connaître, ceux de nos concitoyens qui pourraient
l'ignorer encore le but, les tendances et les moyens
d'action du nouveau cercle, dûssions-nous par là
faire éclater au dehors la sourch: colère qui étouffe
nos bons cléricaux.
Le Denier des Ecoles laïques d'Y près est
administré par un comité, qui a son siège au Café
le Sultan, et a pour but de venir en aide aux
parents les plus pauvres qui envoient leurs enfants
aux Ecoles Communales et d'accorder aux enfants
des récompencesconsistant principalement en
livrets sur la Caisse d'Epargne. Comme toutes les
sociétés de bienfaisance, l'œuvre du Denier d'Ypres
doit se soutenir par la générosité du Public dont
les offrandes sont reuceillies dans des boîtes déposées
dans les Cafés et Estaminets de la ville. Tous les
mois ces boites sont vidées et les recettes en sont
publiées dans nos colonnes et dans celles du jour*
nal de Toekomst, en même temps que les autres
dons, que l'on reçoit dans les bureaux du Toekomst.
En présence de la guerre implacable déclarée
par le cléricalisme l'enseignement laïc, c'est un
devoir pour le libéralisme d'accepter le défi et
d'affirmer hautement le principe de la sécularisation
de l'enseignement. C'est une nécessité d'ailleurs,
qui, l'heure actuelle, a fini par s'imposer fatale
ment, de là sont nés la Ligue de l'enseignement
et les Denier des Ecoles qui ont fondé ou soutenu
tant d'établissements d'instruction. A Ypres. où
l'enseignement laïc est bien organisé, les Ecoles
Communales sont en pleine voie de prospérité,
mais elles n'en ont pas moins besoin d'appui. Le
Denier d'Ypres est destiné accroître encore celle
prospérité, en donnant nos concitoyens pauvres
les encouragements qui leur feront rechercher le
chemin de nos établissements d'instruction. L'en
seignement qui s'y donne par des instituteurs aussi
dévoués que capables ne laisse rien désirer, et
c'est un impérieux devoir pour nous, libéraux, de
le soutenir et de l'encourager. C'est l'idée qu'a
donné naissance au Denier des Ecoles d'Ypres.
Nous souhaitons donc, de tout notre cœur,
cette belle œuvre tout le succès qu'elle mérite
qu'elle .poursuive sa carrière en dépit des machi-
en 1S
Ce s(
traleurs ;dév(3|
manente de là^HHiré^
quer, en invoquant contre
dont les intéressés avaient h
l'inanité.
M. le gouverneur aurait voulu se pourvoii
cet incroyable arrêté; maison aurait répondu en
haut lieu qu'il n'y avait pas lieu pourvoi, p'atàe
que la question n'était pas d'utilité publique.
Heureusement, de l'excès du mal naîtra le bien,
et la population, meninoise paraît dès présent
résolue destituer, elle aussi, au mois d'Octobre
prochain, ses administrateurs cléricaux; ce sera
une protestation qui en vaudra bien une autre.
L'honorable organe du ministère public, M. le
substitut catholique Yan Werveke a fait, il y a
quelques jours, au tribunal correctionnel, une
déclaration qui a produit un assez vif étonnement
dans l'auditoire. Il s'agissait de l'affaire de M. Van
Crombrugghe, ce catholique fervent, accusé d'a
voir frappé un prêtre.
Le fait d'être catholique, s'est écrié M. Van
Weryeke, n'empêche pas absolument de frapper
sur un prêtre
M. Van Werveke a raison, et sans doute en
parlant ainsi, il se souvenait de feu M. Van de
Woestyne, et de feu M. Van den Branden-de
Relh, tous deux condamnés jadis pour coups portés
sur des prêtres.
Le Bien public, le Courrier de Bruxelles et le
Journal de Bruxelles publient tous les trois au
jourd'hui, en se fondant sur un article qui aurait
paru dans le Daily Telegraph du 26 Juin, des
commentaires de la plus haute inconvenance sur
la conversion de M. Frère-Orban et de M. de
Rossius, tous deux représentants de Liège, au pro
testantisme.
Il nous suffira de dire en deux mots que la
nouvelle qui sert de prétexte aux grossièretés de
ces trois organes de la presse cléricale est dénuée
de tout fondement. (Echo du Parlement.)
Des domiq
Des AlexiJ
Des Petit»
Des Jésuites
Des Filles de F
Des Sœurs de 'Mari]
Des Servantes de
Des Harolles;
Des Petites-Sœursl
Des Minimes
Des Pandaèns
Des Sœurs du Bon-Pastc;
Des Carmélites
Des Clarisses
Des Sœurs-Noires
Des Sœurs-Grises
Ma foi, Louvain ne para
il parait que la collection 1
quait différentes variétés..
Cette fâcheuse lacune va ét
Les Récollets,
Les Capucius,
Les Dames nobles, etc.,
ont commencé depuis pe u
variétés sont annoncées.
La constitution de la Fédération libérale est un fait
accompli. Les nominations faites la séance que le
comité provisoire a tenue Lundi dernier l'Hôtel-de-
Ville de Bruxelles ont été parfaitement accueillies par
l'opinion publique.
Un parti n'est fort qu'à la condition d'être discipliné.
Le parti clérical est naturellement discipliné il relève
des évêques, lesquels, leur tour, reçoivent leur mot
d'ordre du Vatican.
Je «Toisi avojier que je -nlVVWiVé la lége
attribué tous nos prêtres des dispositions conciliant
se rencontrent, en réalité, que chez un petit nombq
fond, I» situation grave révélée par l'algarade de
Delbove qui enseigne aujourd'hui ses bons principes
élèves du collège épiscopal de Furnes par les condaïf
lions graves intfligées aux membres du cercle cathoIiqiT
les scandaleux sermons du dimanche et les refus d'abso
plus scandaleux encore, cette situation, dis-je, se compTu^P
d'une scission profonde parmi les membres du clergé lu.i-
mème.Les choses en sont venues 'a ce point, que les personnes
vraiment croyantes se demandent dç quel côté est la vérité, de
quel côté l'erreur?quelle est, entre toutes, la bouche vraiment
ouverte par l'Eglise? où est le bon pasteur, où le loup mal
faisant dont parlent les Ecritures
Qu'on en juge.-
Un mariage ^lait projeté entre deux jeunes- gens de la
meilleure bourgeoisie, mais tous deux membrês de celte
société maudite, que douze Rédemptoristes et tout le clergé
poperinghois ont solennellement frappée d'interdit au nom de
Dieu, de la Sainte Eglise et de l'évéque de Bruges. Incertains
d'être admis, comme le sieur T...., l'absolution préparatoire
au Sacrement et craignant plutôt d'être repoussés comme tant
d'autres, ils étaient sous le coup d'une grande perplexité.Leur
avenir était aux mains de M. le curé. Au cas de refus d'abso
lution, il ne leur restait que deux partis h prendre: faire
amende honorable en quittant la société et leurs amis, ce qui
eût été une lâcheté et une hypocrisie; ou bien braver le prêtre
et se contenter du mariage civil. A cela il ne fallait point
songer, car c'eût été froisser leur propre conscience et briser
leur avenir, qui repose tout entier sur la considération de
leurs concitoyens, quelqu'opinion qu'ils appartiennent.
Que faire? Ce fut la demoiselle qui montra le plus d'énergie.
A la vérité, elle était du nombre des privilégiés auxquels
l'absolution n'avait pas été refusée Pâques, tandis que le
futur n'avait eu que les honneurs de la planche. Quoique
jeune, ardent, résolu et par-dessus tout très-amoureux, il
avait déclaré qu'il ne voulait pas recommencer, avec son
confesseur, une lutte absolument inégale. Soit crainte réelle,
soit désir secret d'obtenir, par anticipation, nne preuve de
dévouement de la part de celle qui devait être sa femme
avec la permission de M. le curé il voulut obtenir cette
permission d'elle-même
La jeune fille se dévoua.
Quelle joie lorsqu'elle se vit accueillie avec une bonté toute
paternelle, qui ne se démentit point au moment suprême où
elle avoua son affreux péché d'affiliation Le confesseur lui dit
avec calme que ce n'était point là un péché devant Dieu puis,
après l'avoir rassurée pour l'avenir, il lui donna l'absolution
sans réserves
Etrange Avec tonte la finesse propre aux filles d'Eve,
la demoiselle avait fait un choix judicieux parmi les 2» con
fesseurs, chargés de remettre ou de retenir nos péchés.
Entre tous, elle avait reconnu le bon Pasteur!