I A trois jours dïnlenalie. Le lunnel de Gibraltar. y.a> vnce Jî n'ail pas rél .Justice, il est i irai.,vtffîfidenliellcnu'nt les pl ïmé ordre aux commandants des fcs de s'abstenir de toute opération. 'La Serbie a également ordonné la cessalibn des1 hodtilliiés. On espère la prochaine conclusion d'un armistice formel. Londres, 18 septembre. Le correspondant de l'Office Router de Belgrade télégraphie de cette ville en date, de ce jour que la suspension des hoslillités sera probablement pro longée après son expiration. Malgré la suspension des hostillités l'armée tur que a continué hier ses mouvements. Tchèrkesseo a brûlé deux villages du district d'Alexinatz. w La proclamation du prince Milan comme roi de Serbie a produit une impression fâcheuse sur les hommes politiques serbes. Londres, 17 septembre. Une grande réunion a eu lieu cette après-midi dans la Cité sous la présidcncedu Lord maire. Les résolutions qui y ont été adoptées l'unanime, protestent contre les atrocités turques et insistent sur la nécessité de faire des démarches pour y mettre fin. La réunion a adopté également des résolutions tendant inviter le gouvernement appuyer l'in dépendance des provinces slaves elle a voté ensuite l'envoi d'une adresse la Reine. Une dépu- taliou communiquera ces résolutions lord Beau- consfield et Derby. Le Courrier Belge dans son numéro du 15 courant, rendant compte du rapport fait ar le capucin Ludovic au congrès catholique e Bordeaux, accompagna son compte-rendu d'une foule d'observations l'appui de la thèse soutenue par l'intransigeant frocard. question traitée pt on ne l'ignore pas, celle de savoir s'il ne con viendrait pas de former dans toutes les' villes La question traitée par celui-ci était, comme jno t pt des listes ae marchands, fabricants et ouvriers catholiques, afin que les acheteurs ou les pro priétaires catholiques s'adressassent eux de préférence. Dans son numéro du 18 courant, le même Courrier reproduisait, d'après son compère de l'Escaut, l'entre-filet suivant Il faut avouer, si le fait est réel, qu'on ne saurait assez le flétrir. Ainsi, parquer ceux qui vivent de leur tra vail en deux camps; dresser des listes de mar chands, d'hôteliers, de cabaretiers, etc. catho liques, auxquels les propriétaires, les acheteurs et les voyageurs catholiques réserveront exclu sivement leur clientèle, voilà qui est oeuvre pie, méritoire et recommandable au plus haut dégré. Mais que des libéraux s'avisent de mettre ^même système en pratique au profit de leurs "^^Hn&ires politiques, voilà qui devient ÏT.I-SSKl' 1)1 BH.1 hl 1 sultal qué soî fie,s par leurs atlaqT attaques que le Bien l'infamie que l'on sait. La ville tout entière.^^^Kn dire, a fait au jourd'hui une éclatanle de ces attaques et de l'odieuse calomnie du^Ru public, rééditées par la Patrie. Le char des XVI provinces a été accueilli sur tout le parcours par de longues cl \ives acclama tions. Comme nous l'avions*annoncé, la commis sion organisatrice des fêtes avait décidé d'offrir des bouquets aux jeunes filles si indignement calom niées par le journal de ("évêché. Ces bouquets ont été offerts aux jeunes filles représentant les 16 pro vinces, au départ du cortège, et déposées sur le devant du char Des manifestations du même genre se sont pro duites chaque instant, sur tout le parcours du cortège, et chaque fois au milieu des plus vives acclamations. Cette promenade du char des 16 pro vinces a été, on peut le dire, un véritable triomphe et une première réparation éclatante et publique pour les jeunes filles, victimes de la calomnie du Bien public. Lorsque le cortège est rentré, le char était litté ralement couvert de fleurs. Les jeunes filles avaient des bouquets dans les mains, elles en avaient leurs pieds; le devant du char offrait l'aspect d'une montagne de fleurs. Il n'est pas jusqu'aux soldats qui conduisaient les chevaux qui n'en eussent reçues. Si le rédacteur du Bien public a été témoin de celte manifestation, il a dû sentir en lui-même grandir sa propre estime, et se féliciter de sa belle action avec la satisfaction intime du devoir noble ment accompli. En résumé donc, pour le cortège tout entier, nouveau et grand succès, et pour les pauvres, recette splendide. Les membres de l'A venir ont tenu faire les choses grandement, et ils ont mis sur pied toute une légion de quêteurs infatigables. La recelte d'aujourd'hui a été incontestablement la plus belle. Celles des trois sorties précédentes font ensemble une somme d'environ dix-huit mille fr9. D'après ces personnes, jugeant en général assez bien de ces sortes de choses, celle d'aujourd'hui doit atteindre au moins 7000 francs. Les pauvres et leserèchesauronl on le voit, large part en ces fêtes. Ajoutons pour finir que le tout s'est passé sans encombre, sans même le moindre accident ni le plus petit accroc. C'est le meilleur éloge qu'on puisse faire de la commission organisatrice et de police, qui a fait son dovoir avec un zèle et un tact auquel nous nous plaisons rendre hommage. Pendant toute la soirée la ville a consirvé une animation tout fait extraordinaire. La foule était énorme et de tous côtes des groupes ayant fait partie du cortège ont, après la rentrée de celui-ci, fait des promenades dans la ville, musique en tête. La recette que la Société Y Avenir a faite pour les écoles, pendant Ips quatre sorties du cortège de la Pacification de Gand, s'élève 25,800 fr. dont 18.000 fr. pour l'Avenir et 7,000 pour les pauvres. L'Echo du Luxembourg signale un fait étrange et que nous ne donnons que sous toute réserve cause de son élrangeté même un membre do la Dépulation permanente de la province de Luxem bourg aurait présidé jeudi dernier une réunion cléricale qui a eu lieu Marbehan, et donk le but Alffi ChàtelinLîuJ^ii fheïïïlr de leWe Lu lire i Châteiineau. sera livré! fcxploilaWon pour le service des marchandises. M. L. Délbouille vient d'adresser au gouverne ment une deina .de tendant obtenir la concession des terrains situés côté et l'est de l'ancien phare d'Ostende. pour y construire un grand établisse ment hydrothèrapeutique La Belgique militaire nous apprend que les troupes qui prendront part la revue du 26 sep tembre sont Une division d'infanterie composée des 3e, 7e, 8e, 10e, IIe et 13e de ligne, grenadiers et carabi niers; chaque eorps fournira un bataillon. Une b.igade de cavalerie, composée du Ir rég'. des guides et du 2e lanciers, en tout 8 escadrons. 54 batteries d'artillerie, tant cheval que mon tées, soit 204 pièces de canon. Un bataillon du génie. Les troupes seront sous le commandement de M. le lieutenant général baron Goethals, la division d'infanterie sous les ordres de M. le lieutenant- général Lemaire, la brigade de cavalerie sous les ordres de M. le général-major Kessel» et l'artillerie sous les ordres de M. le lieutenant général Leurs. Nous lisons dans le Nord On se rappelle qu'il y a peu de mois le Président de la République sud-africaine du Transvaai, M. Burgers, est venu Bruxelles, et qu'un traité de commerce et d'amitié a été conclu entre cette République et la Belgique. Or, une dépêche de Madère, en date de jeudi, nous apprend que cette république touche de bien près sa destruction. Depuis quelque temps, les Boers sont en guerre avec les Cafres et d'après les nouvelles du Transvaai apportées par le steamer Africain, les Boers viennent subir une sérieuse défaite et ont été obligés de se retirer Steel Port, que le président Burgers essaie de fortifier. Les vivres sont tombés au pouvoir des Cafres, commandés par Secocœni. La dépêche ajoute que les Boers ont fait preuve de beaucoup de lâcheté, et que le Président les a priés de le fusiller plutôt que de le déshouorer en prenant la fuite. M. Burgers était, la date des dernières nouvelles, Leydenberg, attendant l'aide du comité de défense. Les chercheurs d'or ont demandé la protection du gouvernement de Natal. Un meeting doit avoir lieu Leydenberg. dans lequel le président Burgers proposera, dit-on, au gouvernement anglais de reprendre le Transvaai. Une publication ayant pour titre le Tunnel intercontinental vint de paraître Madrid pour accréditer l'idée d'un tunnel sous le détroit de Gibraltar. Ce tunnel aurait son point de départ sur la côte espagnole, entre Tarifa et Algésiras, et aboutirait en Afrique la pointe Cirés, entre Ceuta et Tanger, environ 18 kilomètres du mont Hachs. La lon gueur de la partie sous-marine serait de 13 kilo mètres 800, quoi il faut ajouter celle des deux tunnel d'accès. La profondeur maxima de la mer dans la direction indiquée, serait de 819 mètres.i On laisserait une croûte terrestre d'une épaisseurj de 81 mètres, plus que suffisante pour assurer un^ complète solidité. Le tunnel se trouverait ainsi N f\\ II' Yprès, le 90 Septembre 18Î6. On affirme qu'un personnage officiel est allé, tout récemment, chez une dame veuve, marchande en «cette ville. Il l'aurait sommée de mettre ses filles l'Institut Gilmet, sous peine de perdre sa pratique et celle de plusieurs autres personnes auprès desquelles il agirait au détriment de la dame dont il s'agit. Flandre libérale). - - j-ri- - -

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Le Progrès (1841-1914) | 1876 | | pagina 2