Faillite des Bassins Houillers. daillé en 1869 et qui travaille depuis 1822 au château de la Hooghe. La Cour d'appél de Gand vient d'annuler les arrêtés de la Députation permanente, qui rayaient MM. Eugène Beke agent du trésor et le capitaine Van Assche des listes électora- ■qnt les de ta ville d'Ypres en conséquence ces Messieurs sont maintenus sur les dites listes. Nous apprenons que le clergé colporte lui- même dans toutes les communes des pétitions tendant voir substituer notre législation électorale actuellement en vigueur, le vote la commune. Et gare qui refuse sa signa ture s'il est bourgmestre ou échevinnos petits vicaires n'hésitent pas leur dire qu'ils ne seront pas réélus. Jusqu'ici ils n'avaient en poche que les clefs du ciel et de l'enfer ils prétendent mainte- P1» nant avoir celles de nos nôtels-de-ville. La Patrie de Bruges annonce la prochaine mise la retraite de M. le Lieutenant-Général Baron Goethals. Elle dit aussi que le prince Baudouin rece vra sous peu un grade dans l'armée. Elle dit enfin qu'il est question de M. De Montpellier, commissaire d'arrondissement Namur, pour la succession de M. De Mévius gouverneur de Namur. D'après nos renseigne ments ce poste serait réservé M. le Baron D'Anethan, actuellement ministre de la Bel gique auprès du Pape. On dit que cela ne ferait pas l'affaire de M. Ruzette, qui vou drait bien remplacer M. De Montpellier Namur. Le bureau de la Fédération des associations libérales se réunira, jeudi prochain, chez l'honora ble M. Bara, membre de la Chambre des repré sentants. M. Philippart, comme nous l'avons dit, a assigné l'audience de lundi du tribunal de commerce de Bruxelles, en rapport de sa faillite personnelle, les curateurs désignés par le tribunal cette faillite. M. Philippart, visant les faits allégués dans le jugement déclaratif de sa mise en faillite, soutient que les sociétés de Wassy et de Filiols sont des sociétés civiles et que ses opérations de bourse ont été faites non pas pour compte de tiers, mais pour son compte personnel, et que, par conséquent, c'est tort que le tribunal dit qu'il était commer çant. Les curateurs la faillite personnelle de M. Philippart ont immédiatement demandé au prési dent du tribunal de la Seine que ce jugement soit rendu exécutoire en France. M. le président ayant fait droit celte demande, M. Philippart a assigné les curateurs en référé pour s'opposer cet exécu toire. Vendredi le juge des référés a prononcé sur cette opposition. Son jugement porte qu'il n'y a pas lieu de tenir compte de son opposition et que l'exé cutoire devait suivre son plein effet. M. Philippart ayant interjeté appel de ces deux ordonnances, la cour, conformément la demande de MM. Hanssens et Slosse, curateurs, et aux con clusions de l'avocat général, a confirmé la décision du premier juge. Nous apprenons que M. Philippart vient d'ar river Bruxelles. Le correspondant bruxellois du Journal de Liège annonce que la Gauche, dans une de ses réunions, a décidé de repousser toute réforme qui n'impli querait pas l'obligation pour l'électeur de faire son bulletin lui-même, l'invention du bulletin de parti, ajoute-il, supprime l'acte conscient auquel les libéraux attachaient une grande importance dès lors, il ne leur restera qu'à combattre de lou- tes leurs forces un projet de loi qui n'a que l'apparence d'une réforme. Le même correspondant, après avoir constaté lui aussi que le projet du cabinel-Malou est l'un des coups de parti les plus scandaleux qui ait jamais été rêvé, dit qu'une question vitale est enjeu pour le parti libéral, et que celui-ci ne se laissera pas assassiner sans opposer une résistance énergique. On lit dans Y Etoile La Flandre libérale se demande comment le Boi a pu donner sa signature au projet de réforme électorale de M. Malou, projet que ce journal consi dère comme destiné, selon une parole célèbre, fixer définitivement la suprématie d'un parti sur l'autre. La forme dans laquelle ce projet a été présenté la Chambre semble indiquer, selon nous. la rai son de l'adhésion du Roi il est revêtu de la signa ture de tous les ministres et il a été présenté au nom du Roi et du conseil des ministres. Ne pourrait-on pas en induire que la question de la démission du cabinet a pu être craindre, et que S. M. a reculé devant l'alternative de devoir confier le pouvoir aux libéraux sans avoir la certi tude que, sous notre régime électoral actuel, il leur serait possible de constituer une majorité en faisant appel au pays Il eût été certes permis d'hésiter en pareil cas. C'est seulement du reste quand la presse et l'oppo sition parlementaire auront clairement fait com prendre au pays que le projet dont il s'agit est des tiné fixer définitivement la suprématie d'un parti sur l'autre que le Roi se trouvera, comme Lépold Ier devant la loi dite des couvents qu'il avait aussi signée en projet, en situation déjuger s'il peut donner place dans notre législation une loi de cette espèce. Le fait précis sur lequel M. Dupont a appelé l'attention du gouvernement la Chambre est celui-ci Par la volonté des évêques, et spécialement de l'évêque de Namur, il existe actuellementparmi les membres du clergé desservantdes individus flétris par les tribunaux pour des attentats la pu deur^ il y a des membres du clergé qui ont été condamnés non pas pour un, mais pour une série de ces attentats. Comment cela peut se produire? la voici: les membres du clergé condamnés pour des faits de ce genre subissent leur peine ou ils vont la prescrire l'étranger; lorsque cette peine est expirée ou pres crite, l'évêque les installe dans une paroisse pour y donner l'exemple des bonnes mœurs pour y exercer le saint ministère, y confesser les femmes et les enfants et l'Etat sanctionne la situation en payant les traitements de ces prêtes sur les res sources du budget. Or, en vertu de la loi de 1842, ces ecclésialiques ont le droit d'inspecter officiellement l'école publi que d'aller voir comment l'enseignement de la religion et de morale y est donné par l'instituteur primaire et de faire des observations celui-ci, M. Dupont a voulu savoir si M. le ministre de l'intérieur permet que les ecclésiastiques qui se trouvent dans ces conditions exercent, aux termes de la loi, une surveillance sur l'enseignement pri maire. C'est au sujet de cette question, grave autant que précise, qu'il a été si difficile d'obtenir une réponse du ministre de l'intérieur. Il s'est pourtant décidé la faire, pressé par les incidents de la dis cussion et comme on avait fait allusion un cas particulier, voici en quels termes il s'est exprimé J'ignore complètement si l'éclésiaslique auquel l'honorable M. Dupont a fait allusion visite l'école communale. S'il le faitet si les choses sont telles qu'elles ont été indiquées par l'honorable membre, je n'hésite pas le déclarer, ce n'est pas moi qui laisserai continuer une pareille pratique. Le ministre de la justice ayant été interpellé également sur cette situation il a reconnu aussi que les faits signalés par M. Dupont étaient très graves, et qu'il aurait voulu prendre une décision leur égard mais qu'il se croyait désarmé par la Constitution qui met les traitements des ministres des cultes la charge de l'Etat sans donner ceux- ci le droit d'intervenir ni dans leur nomination ni dans leur installation. C'est alors que les membres de la gauche ont recherchéàquels moyens l'Etal pourrai t a voir recours pour mettre un terme aux scandales constatés. M. Primez a émis l'avis que le ministre de la justice peut refuser les subsides pour les cultes sinon de payer les traitements. M. Dupont ayant avancé que certains évêques veulent habituer les populations celle idée que les décisions de la justice laïque ne signilient abso lument rien lorsqu'il s'agit de membres du clergé, a engagé le ministre signaler l'épiscopat la voie mauvaise dans laquelle il est entré. M Guillery a insisté sur celle idée en supposant qu'aucun évêque n'oserait répondre par une fin de non-recevoir, et M. Bara a ajouté que si un curé, dans la situation spécifiée, n'était pas l'objet d'une mesure de la part de son évêque, le ministre aurait le droit, soit par le budget, soit par une loi spéciale, de proposer la Chambre de réduire S,000 fr. le traitement de cet évêque car la Constitution ne stipule pas que le traitement des évêques doit être de 15,000 ou 17,000 plutôt que de 5,000 fr. C'est ainsi que la discussion a été close sur ce sujet et le cabinet a un an devant lui pour prendre une résolution. Il sera très intéressant de voir comment un mi nistère catholique se tirera de ce mauvais pas, et nous aimons croire qu'il s'en tirera plus aisément qu'un ministère libérai dont les relations avec l'é piscopat seraient naturellement plus difficiles. On nous écrit de Wervicq. ci MM) a— "S «5 -g -4-2 -fxl Ci I O Ol S! •2 o to I se -a- o T3 fen 2 5= S s aS S bc cS 'Ci Ci W3 G« M CZ V «1 s m «5 sa o» -OC t OO •2 t- i- 3 oo to TN CN O I"» - c o a> en g-.h c o ce en CQ {-— H w1 to c ,ro J2. 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En attendant, quatre vingt élèves sont là confiés leur propre garde ou celle d'un gamin de 13 ans, qui est incapable de diriger une classe. Les pères de famille se plaignent vivement de cet état de choses, mais chacun sait le peu d'intérêt que nos cléricaux portent l'instruction publique. Espérons que le gouvernement s'émeuvra de cet état de choses et qu'il profitera de la faculté que lui donne la loi, de pourvoir, après les quarante jours, d'office la nomination d'un nouvel instituteur. ci es s_ 'Ci feC o In -rT o cT C o c ce H of -T of to to 3 Om to to

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2