EXTRAIT chez Emmery-Decort. 4 ENCLUMES. Adjudication UN MOULIN PARAPLUIES. ADJUDICATION ATTENTION! MACHINE A VAPEUR ÂLliflENT des ENFANTS Acia sanctorum. {Nouvelles locales. Nouvelles diverses. GROS et DÉTAIL. L'ADJUDICATION POUR FOURNITURE Etude de M» ARSÈNE VAN EECKE, MISE-A-PRIX DE A FARINE, d'un exploit fait par Louis Verhae- ghe, Huissier Ypres, le 22 Janvier 1877, dûment enregistré, il appert que Dame Marie-Sophie Lepouter, épouse du sieur Jules Lefever, ci- devant négociant, elle sans profes sion, demeurant actuellement Wervicq, a formé demande en sépa ration de biens contre lui, et que Mtre Gravet, avoué au Tribunal de lre Instance d'Ypres, a été constitué par la demanderesse sur ladite as signation. Voulez-vous acheter des Parapluies, Ombrelles et Encas, élégants, soli des et meilleur marché que partout ailleurs. Allez au Sl-Médard, coin de la rue au Beurre, près la Grand'Place, ypres, Il sera procédé le ir FÉVRIER, midi, dans les bureaux du Comman dant du Génie, Ypres, notaire, a wervicq. LE JEUDI, 2a JANVIER 1877, 3 heures, au Café de Londresplace de la Station, Wervicq, 1° 3 hectares, 43 ares de LA BOUR, Wervicq, Son A, Nos 33a et 33d du cadastre. Seulement mis prix 7,500 fr. Seulement mis prix 2,000 fr. de on demande des représentants dans les villes et les campagnes pour des articles très-utiles qui ont obtenu la grande médaille l'Exposition de Philadelphie. Toute personne active, homme ou dame, pourra réaliser importantes bénéfices sans nuire en rien ses occupations. S'adresser f" au Dr de l'Alliance la Chaux-de- Fonds (Suisse). Aff. avec timbre de Verte. 30 cent. LE MARDI, 30 JANVIER, 6 heu res, au Corbeau place du Steenacker, Wervicq, LE MARDI, 6 FÉVRIER, 3 heures, au Café de Londres, place de la Sta tion, Wervicq. Très-belle MAISON étage. 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L'affaire est remise indélînitivement. Le prêtre dont il a été question vendredi la Chambre est un sieur Ferdinand Debra, condamné par le tribunal de Marche et la cour d'appel de Liège trente-deux mois de- prison pour trente attentats la pudeur. Comme toujours dans des cas semblables, il est parvenu se sous traire par la fuite l'exécution de l'arrêt prononcé contre lui. Il a prescrit sa peine, est revenu dans le pays et l'évêque de Nainur s'est empressé de le nommer curé dans une com mune du Luxembourg, Flamierge, si nous ne nous trom pons. M. Delcour et M. De Lanlheere ont qualifié la conduite de l'évêque comme elle méritait de l'être. Si ces faits sont vrais, a dit M. Delcour, ce ne sera pas n moi qui tolérerai ce scandale. Si j'avais, s'est écrié M. De Lantsheere, un moyen éner- gique pour réprimer des scandales au sujet desquels il ne 1 peut y avoir des sentiments dans cette chambre, je n'hésite- rais pas un instant les employer. Nous approuvons fort cette vertueuse indignation. Mais pourquoi les actes du Ministère sont-ils eu désaccord complet avec elle M. Bara a indiqué plusieurs moyens énergiques de répri mer la conduite scandaleuse de l'évêque de Nainur. M. De Lantsheere s'est refusé "a les employer. La triste et épouvantable affaire du comte de Germiny reste ignorée des lecteurs de la plupart des feuilles cléricales. Plu sieurs de celles-ci, qui font un tapage infernal de la moindre peccadille d'un libéral, n'ont pas même fait connaître la con damnation d'un homme dui occupait dans le parti ultramon- tain, en France, et dans l'enseignement catholique, un poste de la plus haute confiance. M. de Germiny était, en effet, le président effectif de l'Asso ciation constituée pour fonderet diriger les universités catholi ques en France. C'était donc la plus haute expression des idées, des sentiments, des tendances que les cléricaux veulent incul quer la jeunesse studieuse. Jeune encore, son zèle, son acti vité, sa piété édfiante l'avaient fait appeler une situation émi- nenle. Et ce champion de l'enseignement ultramontain, ce dévot appeléà régénérer la France parl'éducation, n'était qu'un misé rable, cachant la plus affreuse corruption sous les dehors de la piété et du dévoilement aux œuvres cléricales. Nous nous garderions bien de faire ce rapprochement si, d'un côté, chaque jour, chaque instant, les feuilles clérica les ne jetaient l'outrage l'enseignement laïque, en Belgique, si elles n<- confondaient pas effrontément les honnêtes profes seurs laïques avec les rares coupables que Injustice doit attein dre, et si, d'un autre côté, un ne voyait pas les tribunaux se fa tiguer punir les vices immondes b auconp trop fréquents parmi 1rs instituteurs ecclésiastique et le clergé employer tous les moyi ns pour soustraire 1rs criminels aux châtiment des lois. Cepeudant ces dures leçons ne parviendront pas corriger les champions des Duchesne et leurs émules. Mentir et haïr, voilà toute leur morale. Innocenter et même honorer les tur pitudes cléricales, voilà leur justice. (Journal de Liège.) Sapeurs-Pompiers. - Pragramme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 25 Janvier 1877, 7 1/2 h. du soir, au local de la Société de la Concorde, sous la direction de M. Wittebroodt. 1. Carmen, marche. (Bizet). 2. Le Capitaine Henriot, ouverture. (Gevaert). 3. Le Pré aux Clercs, fantaisie. (HéroidJ. 4. La belle Yproise,polka-mazurka. (Wittebroodt). 5. Les Vêpres Siciliennes, mosaïque. (Verdi). 6. La Vague, valse. (Metra). Tentative de meurtre dans l'église St-Martin Liège. Les personnes qui assistaient dimanche a la grand'- messe célébrée l'église Sl-MartiD ont été profondément im pressionnées par une horrible tentative de meurtre perpétrée dans cette église. On en était la lecture de l'Evangile quand un nommé Joseph Tolman, âgé de 58 ans, qui venait de pénétrer dans la grande nef, sortit de sa poche un revolver de fort calibre et, presque bout portant, il fil feu sur un honorable habitant de cette ville, M. Louis Labye, rentier, domicilié au Trooz et demeurant rue Mont-St-Martin. La balle, après avoir blessé M. Labye la nuque, alla se loger dans la meuraille, en passant très près de la tête de Mme de M... et sansatteindre heureusement aucune autre personne. Mais le meurtrier tenait en main son arme, chargée encore de cinq coups il s'apprêtait en faire un nouvel usage M. Labye, quoique blessé, ne lui en laissa pas le temps il se jeta sur lui et, assisté de M. Devaux, peintre, et d'une autre per sonne, il put contenir, malgré sa résistance, le misérable, qui fut bientôt conduit hors de l'église. Pendant qu'on expulsait le scélérat un acolyte courait en tenue sacerdotale prévenir au poste voisin la police qui aus sitôt allait arrêter Joseph Tolman et le conduisait au bureau de la permanence. Dans l'interrogatoire qu'on lui fit subiril chercha ex pliquer son criminel attentat en disant qu'il a été frustré dans une succession recueillie par la famille Labye,avec laquelle il n'a aucun lien de parenté. Quoi qu'il en soit, les réponses faites par Tolman ne laissent pas supposer, comme on le pen sait d'abord,qu'il ait un dérangement dans ses facultés men tales, ou qu'il fut sous l'empire d'une surexcitation passagère. Après avoir subi un interrogatoire devant M. le procureur du Roi, l'auteur de cette tentative de meurtre a été enroué la prison cellulaire. Cet individn a»ait hérité dernièrement d'une somme assez forte,qu'il s'est empressée d'aller dissiper en menant Paris la vie grandes guides. La blessure de M.Labye est heureusement légère et ne peut donner aucune inquiétude. Aussitôt après l'accident, il a pu se retirer chez son frère, ingénieur, demeurant près de l'église, et son état est aussi satisfaisant que possible. Par un très heu reux hasard, la balle qui était de dix millimètres,a frappé obli quement sur le col épais elraidequeporlait M.Labye et a ainsi un peu dévié de sa direction primitive. On pense bien l'émotion que cet incident souleva au milieu de la grand'messe. La panique était générale, mais put se cal mer assez rapidement. (Journal de Liège.) Le double assassinat de Sivry ne restera pas impuni. Nous avons annoncé les aveux de Crochnn, qui laissaient peser sur Aublin seul le double meurtre du percepteur de Sivry et de sa servante. Aublin, si ferme dans ses dénéga tions, et qui, devant Crochon lui-même avait essayé d'abord de tenir tête et de nier tout, s'est senti accablé par la préci sion des détails et la franchise entière des révélations de son complice. Son entrevue samedi avec le juge d'instruction a été des plus émouvantes. Il se laissa tomber, affaissé, sur un siège, dès sa comparu tion. La sueur ruisselait de son front. Après un long silence, il se leva résolu et dit au juge Veuillez écrire, monsieur. Il avoua alors que s'étant rendu Sivry avec Crochon et un troisième complice, qui s'est suicidé, ils avaient voulu voler le percepteur et sa servante. Mais surpris dans la tentative, Aublin n'avait pas hésité frapper de coups de poignard le malheureux vieillard et la vieille domestique. Il a donné sur sa fuite et sur celle de ses complices des détails complets puis s'arrêtant épuisé, il a demandé deux jours de répit promettant d'ajouter lundi de nouvelles et graves révélations. S'agirait-il du double assassinat de Willems, dont les auteurs n'ont jamais pu être découverts, et accompli dans des circonstances presque identiques celles de Sivry S'agit-il seulement de compléter les premiers renseignements sur l'assassinat de Sivry Nous le saurons demain, Aublain devant être interrogé demain par le juge d'instruction. Aublin est très abattu. Crochon refuse toute nourriture, ne prenant peu près que de l'eau et semble vouloir se laisser mourir d'inanition. (Echo du Nord). Pour extrait conforme GRAVET. Ypres, 25 Janvier 1877. DE: 2° 95 ares 70 cent, de LABOUR, Wervicq, Son A, N° 37a, du ca dastre. AVEC DE Pour fortifier les enfants et les personnes faibles de lipoitrine, de l'estomac, ou attein tes de chlorose ou d'anémie, le meilleur et le plus agréable déjeuner est le Racahout I des Arabes, alimeDl nutritif et recone tituant, préparé par DaLAMoasMiERde Paris. Dépôt dans toutes les principales pharmacies.

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3