]\o 219. Dimanche,
37e ANNÉE.
4 Février 1877.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL o; Y PRES ET DE L'ARRONDISSE»! ENT
Un Magistrat orthodoxe.
Canal de la Lys l'Yperlée.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
BULLETIN POLITIQUE.
Paris, 1er février.
LE PROCHES
VIRES AC6UIRIT EL'NDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'an-ondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. C-00
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 5!).
INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10; Réclames: la ligne fr. 0-25.
CHEMIN DE FER.
HEURES DE DEPART 1)'YPRES A
Poperinghe-Hazebrouck. 6-30. 12-07. 6-50.
Poperinghe. 7-30. 9-07. 12-07. 3-57. 6-50.
8-45. 9-50.
Courtrai. 5-34. - 9-46. - 11-20. - 2-35. - 5-25.
Roulers. 7-50. 12-25. 6-45.
Langhrmarck-Ostrnde. 7-18. 12-06. 6-20.
Langhemarck, le samedi, 5-50.
Les négociations pour la cessation définitive des
hostilités entre la Turquie et la Serbie subissent un
temps d'arrêt. S'il faut en croire les journaux de
Vienne, le gouvernement ottoman réclamerait du
prince Milan certaines garanties, que ce dernier ne
croit pas devoir accorder. Le prince Milan ne semble
pas disposé traiter immédiatement avec son suze
rain il n'a pas autorisé jusqu'à présent son agent
diplomatique Zukitch négocier officiellement avec
Alcko Pacha. La Gazette de Cologne prétend que la
Serbie exige l'évacuation immédiate des forteresses
occupées par l'armée turque et notamment d'Alexi-
natz, et quela Turquie veut conserver les forteresses
jusqu'à ce que tout danger de guerre soit définitive
ment écarté.
Quoi qu'il en soit, les négociations sont interrom
pues et ne seront reprises que lorsque le gouverne
ment serbe connaîtra exactement les garanties ré
clamées par le Sultan. On assure, dans les cercles
diplomatiques de Vienne, que la Porte a demandé
l'intervention officieuse du ministère autrichien, et
que ce dernier a refusé en termes courtois mais
formels.
D'après le Moniteur universelle prince Milan
réclamerait la cession, du Petit Zwornik, conformé
ment aux vœux exprimés par la conférence euro
péenne. D'après ce journal, il en faut voir dans ces
velléités, plus op moins sérieuses, qu'une réponse
l'éxigencede la Porte relative aux garanties qu'elle
se croirait en droit d'exiger de la Serbie.
Lord Salisbury partira pour Paris cette semaine
et y aura une entrevue avec le duc Decazes. Il était
hierà Rome, où il a eu une entrevue avec M. Mele-
gari.
Le tribunal correctionnel a condamné le gérant
du journal les Droits de l'Homme pour offense
envers le maréchal de Mac-iMahon cl apologie de
faits qualifiés ciimes, 3 mois de prison et 3,000
fr. d'amende.
Il a suspendu le journal pour six moisjet ordon
né l'exécution provisoire du jugement nonobstant
appel.
Vienne, Ier février.
Les pourparlers entre les ministères autrichiens
et hongrois continueront aujourd'hui.
Bucharest, Ier février.
MM. de Chaudordy et Corti sont arrivés.
M. Joncsen a retiré sa démission.
Au Sénat, M. Surza demande la vente des biens
de l'Etat pour le paiement des dettes et la réduction
du budget de la geurre de 60 p. c.
Naples, Ier février.
Le Roi a visité l'empereur et l'impératrice du
Brésil.
Londres, 1er février.
On mandedc Washington, en date du Ier février,
que les séances de la commission électorale seront
publiques moins que la commission n'en décide
autrement.
Le Sénat et laCbambre se sont réunis aujourd'hui
pour compter les votes des divers Etats.
Les tribunes étaient encombrées. Un grand
nombre de notabilités assistaient la séance. Les
votes de l'Alabama, de l'Arkansas, du Conneclicut
et de l'Etat de Dclaware ont été donnés Tildeu et
ceux de la Californie et du Colorado M. Hayes
sans opposition.
Passant la Floride de doubles rapports ont
été faits. Des protestations ont éclaté de chaque
côté. L'examen des votes de la Floride a été renvoyé
ensuite la commission électorale. Le Congrès ne
siège pas demain.
Londres, 2 février.
Le général Tcbernaïeff est arrivé hier Ventnor
il y restera dix jours.
Le Times publie une lettre de lord Stralford de
Redcliffe qui recommande de soumettre les réfor
mes promises par la Turquie une épreuve suffi
sante, mais qui suggère aux puissances l'idée de
faire une convention et de déclarer officiellement
la Porte qu'elles sont non-seulement d'accord, mais
vigilantes et déterminées, et seulement indulgentes
pour un laps de temps raisonnable.
ïprts, le 3 Février 1877.
Depuis huit jours, le Journal cTYpres fait
grand tapage d'une nomination obtenue par un
élève du collège épiscopal de Poperinghe au dernier
concours général de renseignement moyen du Ier
degré. Nous sommes les premiers féliciter le
jeune lauréat; mais nous ne pouvons permettre
que les pieux rédacteurs de la sainte feuille profi
tent d'un succès tout fait accidentel pour se
tailler une de ces ébouriffantes réclames, genre
Holloway.
Notre réplique sera courte, convaincante et irré
futable
Les collèges d'Ypres et de Poperinghe ont pris
part de 1860 1876 inclus seize concours géné
raux Ypres a remporté vingt huit (28) distinc
tions, alors que Poperinghe arrive en décrocher
piteusement 6; nous disons six.
Quant au grrrrand collège S1 Vincent d'Ypres,
nos lecteurs savent que jamais cet illustre établis
sement n'a osé prendre part aux concours géné
raux, quoique la loi l'y autorisât.
Les chiffres officiels que nous venons de donner
suffisent pour venger notre collège communal des
attaques haineuses et passionnées que déposent de
temps en temps le long des colonnes du Journal
a Ypres les petits abbés de Sa Grandeur Mon
seigneur le Révérendissime Evêque de Bruges.
L'autorité temporelle doit être soumise au
pouvoir spirituel proclame l'Eglise.
En fils soumis de cette Sainte Mère, M. Auguste
Godlschalck, bourgmestre de Warnêton, condes
cendant aux désirs de son curé, vient de rétablir
la retraite supprimée de fait depuis une dizaine
d'années.
On nous assure que la complaisance du magis
trat de Warnêton lui vaut une indulgence de sept
ans et sept quarantaines. Nous parlons d'indul
gence de curés, pas de celle des administrés.
Benedicamus Augusto et prœsbytero suo (sur
l'air Dixit dominus). Communiqué
Réunion des Commerçants et Industriels
des arrondissements dTpres, de Dixmude
et de Furnes.
Séance du 13 Janvier 1877, 3 heures.
ORDRE DU JOUR
Communication du résultat de la démarche faite
auprès de Mo.isieur le Minisire des Finances par
la Commission Permanente.
Monsieur Eric Bouckenaere ouvre la séance t
au nom de la Commission expose ce qui suit
Conformément la décision, Messieurs, prise
en notre dernière assemblée, votre Commission
s'est de nouveau rendue auprès de Monsieur le
Ministre l'effet dr l'entretenir de la reprise et
de l'achèvemeDl du Canal de la Lys l'Yperlée.
Elle était accompagnée de Messieurs Surmont,
membre de la Dépulalion Permanente, de Sluers
et Merghelynck, conseillers provinciaux. Vous
vous rappelez, Messieurs, la proposition qui
nous fut faite lors de notre première démarche
Bruxelles Les travaux d'achèvement sont éva-
lues 2 millions, trouvez un bailleur de fonds
qui fasse la moitié de ce capital priviligiée sur
tous les autres capitaux, et le Gouvernement
s'engage trouver l'autre million.
Fidèles notre mandat, nous nous sommes at-
tachés prouver combien cette solution nous
semblait précaire et irréalisable et avons insisté
de nouveau pour la reprise par l'Etat, cette so-