P Nos Collèges. Examen en section Centrale. Méfions-nous. ar ordre alphabétique général et nous y autre côté, nons.D'un ce n'est pas, sans une Le mélange des bulletins se fera au bureau principal. L'article du projet qui exige le paiement des contributions personnelles et de la patente, pendant les deux années qui précèdent l'année de la révision, n'est pas modifié; mais la révi sion des listes de cette année se fera conformé ment la loi aujourd'hui en vigueur ce n'est donc qu'à partir de 1878 que l'on exigera le paiement du cens,pendant les deux années,qui précéderont la révision des listes. Le droit de perquisition dans les livres des commerçants est retiré aux Députations per manentes il est conservé aux cours d'appel celles-ci devront désigner le magistrat par les soins duquel la perquisition sera faite. Les officiers voteront leur domicile d'ori gine ou celui qu'ils auront acquis par deux années de résidence. On comprend que nous ne puissions appré cier, première vue, toute la portée de ces dispositions, surtout parce que nous n'en con naissons pas le texte mais nous pouvons dire dès présent que si elles contiennent quelques améliorations, elles ne font pas disparaître nos griefs et ne rendent pas le projet accepta ble. Nous avons avant tout réclamé le vote profonde répugnance, que nous voyons mainte nir le droit d'aller fouiller dans les livres de nos maisons de commerce. Du reste, quelque soit la portée des disposi tions soumises et de celles qui le seront encore, car le dernier mot n'est pas dit, d'après nous, l'opinion publique doit obtenir justice. Comme l'a dit Echo,des attentats comme ceux qu'on a voulu consommer, appellent un châti ment et il faut que celui-ci soit complet, en obligeant le ministère redresser tous les griefs qui lui ont été signalés par l'opinion libérale. L e Journal d Y près a le caquet rabattu. Il faut bien qu'il admette nos chiffres seulement il trouve notre réplique trop courte. Qu'à cela ne tienne Nous nous empressons de publier ci-dessous le tableau détaillé des résultats si différents obtenus par les deux établissements dont il s'est agi 1860 1 0 1861 1 1 1862 5 0 1863 1 1 1864 5 0 1865 0 0 1866 3 0 1867 1 0 1868 1 0 1869 3 0 1870 1 0 1871 3 0 1872 0 0 1873 0 1 1874 3 0 1875 0 1 1876 _0 _2 28 6 Les petits abbés assurent que si le grrrrand collège St-Vincent ne prend pas part aux concours officiels, c'est qu'il ne le veut pas, les collèges ecclésiastiques libres n'ayant pas besoin de ces succès pour prouver leur incom mensurable (sic) supériorité. Ceci n'est qu'une audacieuse plaisanterie chaque fois qu'un établissement libre du clergé a vu une chance quelconque de décrocher une petite nomination, il s'est empressé d'entrer en lice. Leur nombre, il est vrai, est très-restreint et pour cause.En 1876, nous en comptons un sur huit le collège St-Rombaut de Malines et précisément, les distinctions obtenues par cette institution ne font que mieux ressortir la sage et prudente réserve de ses sœurs des Flandres. Les bons apôtres du Journal, sentant le terrain manquer sous leurs pas, s'échappent par la tangente il ne s'agit plus de concours, mais bien d'examens. Nous remercions vive ment nos adversaires de l'occasion qu'ils nous offrent de mettre sous les yeux du public, la petite statistique suivante 1866-1876. Ce qui veut dire, chers tonsurés, que sur les 51 élèves qui se sont présentés aux divers examens, trois seulement ont échoué. Et puisque le Journal a trouvé bon de lever ce lièvre, nous rappellerons ses savantissimes rédacteurs que Y unique élève du collège Saint- Vincent qui, pendant cette période de dix ans s'est présenté l'Ecole Militaire, a jugé bon et nécessaire de venir achever ses études au Collège Communal. Concours général de Coll. comm. d'Ypres. Coll. pair, de Poperingbe. COLLÈGE COMMUNAL D'Yl'itES. id. id. id. id. id. id. 2 3 5 2 8 1 3 id. id. id. id. id. id. id. Graduai en Leltrcs 26 récipiendaires 24 admissions. Ecole militaire ar™es, sPécia,e.s l id' infant, et caval. 5 Ecole des minas de Liège 5 Génie civil j {^nieurs 3 Conducteurs 8 Ecole Normale des sciences 1 Ecole vétérinaire 5 La section centrale est composée de MM. De Becker, Notbomb, Tesch. Sainctelelte Delehaye et Wasseige. Elle est présidée par M. Thibaut. Elle s'est réunie jeudi et a reçu communication de divers amendements du gouvernement. On nonsdit qu'il a été entendu entre les membres de la section centrale de ne rien divulguer de ses délibérations. Il est question de M. Alpli. Nolhomb comme rapporteur du projet de réforme électorale. Le rapporteur serait digne du projet. L'éditeur responsable de la loi des couvents, ancien libéral, partisan du suffrage universel, que de titres sans compter ceux des sociétés Langrand On verra par le compte rendu des séances de diverses associations libérales des villes, que nos amis ne se laissent ni fléchir ni décourager par les concessions de M. Malou. Ils savent que ces conces sions sont dues l'altitude énergique des citoyens qui n'ont pas consenti laisser escroquer leurs droits. Le ministre a reculé devant la protestation solennelle de l'opinion publique. L'audace de son projet primitif n'en subsiste pas moins, et s'il y renonce c'est comme nous l'avons dit dès le pre mier jour, contraint cl forcé. Il ne suffit pas, aujourd'hui qu'il est battu, qu'il se dise content, ni qu'ayant bu sa honte il se croie en droit de se reposer sur un lit de roses. Des attentats comme celui qu'on a voulu consom mer et qui ne sont pas moins iniques qu'une usur pation main armée, appellent un châtiment. Celui- ci sera infligé au cabinet par la gauche parlemen taire qui, n'ayant plus voler sur les propositions primitives, n'en conserve pas moins le droit de les juger et de les flétrir. El nous avons la conviction que la gauche pas plus que devoir. les associationsne manquera son Le Bien public fait philosophiquement son deuil du projet Malou. La vérité vraie, dit-il, c'est que, même au sein de la majorité, le projet de loi rencontrait des ob jections sérieuses. Ainsi les députés d'Anvers, qu'on représentait comme les parrains de la réforme, se sont fortement prononcés contre le bulletin de parti. Quant aux art. 63 et 78, nous avons dit dès l'origine qu'ils avaient le tort d'assimiler les contri butions personnelles proprement dites l'impôt des patentes qui a donné lieu, Anvers, des fraudes considérables. Si l'on peutarriver réprimer ces fraudes sans alleindre les déclarations sincères et légitimes, il y aura lieu de s'en applaudir. La vérité vraie, pour parler comme \e Bien pu blic, est que les députés d'Anvers se préoccupaient fort peu du mode de vote du moment qu'on leur garantissait le renouvellement de leur mandat, en supprimant un bon tiers des électeurs libéraux. La vérité vraie est encore que les cléricaux avaient fabriqué Gand une quantité de faux électeurs l'aide de l'impôt personnel, des chevaux mixtes et d'autres trucs du même genre. Voilà pourquoi le Bien public est si facilement consolé. L'Opinion d'Anvers apprécie comme suit la re culade Malou nous partageons complètement l'avis de notre estimable confrère. Nous avions annoncé cette nouvelle dans notre numéro de jeudi sa juste valeur. L'abandon des articles 78 et 63, disions nous n'est qu'une in digne mystification, si le gouvernement persiste exiger l'examen des livres des négociants et des industriels pour contrôler la réalité du droit de pa tente. Nous persistons dans celte manière de voir et nous engageons nos amis politiques se mettre en garde contre d'apparentes concessions qui pourraient bien masquer le piège le plus dangereux auquel jamais peuple libre se soit laissé prendre. M. Malou a provoqué dans le pays une agita tion redoutable elle ne se calmera, il faut qu'il le sache, que lorsqu'il aura donné satisfaction com plète l'opinion publique. Nous en avons assez, nous en avons trop, de ces gouvernements qui liennentleurspouvoirs de la corruption et de la violence nous ne vôulons plus de cet empire sacerdotal qui n'est implanté chez nous et qui applique la nomination de nos dépu tés le système de recrutement mis en vigueur par l'évéque de Namur, qui donne de l'avancement un prêtre condamné pour trente attentats la pu deur commis sur de jeunes enfants. Nous ne voulons plus de ce régime et puisque la question électoral est posée, il faut qu'elle soit complètement et loyalement résolue. C'est donc notre avis, nous tous libéraux sincères MÉFIONS-NOUS MÉFIONS-NOUS! 11 devient bien agréable de voyager sur le che min de fer dû Nord. Tous les journaux de Lille publient l'avis sui vant Toutes les personnes ayant fait partie des trains qui ont été l'objet de tentatives de déraillement, le Ier janvier et le 4 février, sont invitées faire par venir leurs nom et adresse au parquet, M. de juge d'instruction Gand, ou au commissariat central de police de Lille. Cette demande est motivée par la nécessité de compléter les renseignements de l'enquête sur ces graves attentats. L'enquête est motivée en effet par une nouvelle et odieuse tentative qui vient d'avoir lieu sur la ligne de Lille Paris, près de Ronchin. L'express du soir, destination de Paris, partant de Lille 6 h. 03, avait été signalé au garde-bar rière de Ronchin. A peine cet employé eut-il achevé de fermer les barrières qu'il aperçut un individu pénétrantsurla voie malgré la défense for melle qu'il lui en fit, puis un second qui courut vers un dépôt de traverses placé quelque distance pour l'entretien de la ligne et commença jeter des traverses sur les rails. Comprenant les intentions criminelles de ces in dividus, le garde-barrière se tourna du côté du train qui allait arriver, agitant désespérément sa lan terne. Le premier malfaiteur s'clença sur lui, le saisait la gorge, le frappa la tête et l'étendit sur le sol baigné dans son sang. Mais la voie est heu reusement rcctiligne sur une grande longueur cet endroit. Le conducteur avait pu, de loin, aperce voir les signaux du garde il serra les freins et par vint arrêter le train 80 mètres environ du point où l'on avait jeté les traverses.

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2