Peste bovine. Nouvelles Mes. Nouvelles diverses. trons sont disposés réclamer comme réforme, que la connaissance des décisions électorales soit enlevée aux Députations permanentes Ce n'est pas tout de crier sur tous les tons qu'on veut une réforme sincèreloyale et com plète: il faut le prou ver,en appuyant les modi fications qui sont justifiées par l'expérience et l'équité. 11 vient de paraître une brochure fort inté ressante dont nous recommandons la lecture toutes les personnes qui veulent se faire une idée exacte des prétentions de l'ultramonta- nisme. Cette brochure a pour titre le Syllabus traduit et comparé la constitution et aux y lois Belges. Cette publication est fort instructive et nous en recommandons la lecture tous nos amis. Messieurs les membres de l'Association libé rale qui désirent avoir cet ouvrage en lecture feuvent le réclamer chez M. le Président de Association, tous les jours entre onze heures et midi. L'Association agricole est convoquée en as semblée générale pour Mercredi, 28 de ce mois, dix heures et demie du matin. L'ordre du jour porte lieu le Concours pour le bétail reproducteur, lequel promet d'être on ne peut plus brillant. Nous avons sous les yeux l'Exposé de la situa tion du Trésor public au 1er janvier 1877. On va voir qu'il n'est pas brillant. Pour l'exer cice 1875, le déficit sur le service ordinaire a été de 1,078.564 francs, sur le service extraordinaire de 39,784,071 francs, en tout près de 41 millions. Pour 1876 on prévoit sur le service ordinaire un boni probable de 5 1/2 millions. Nous verrons l'année prochaine quel point ces prévisions se seront réalisées. Pour le moment, voici ce que nous apprend une note insérée la page 15 de l'Exposé La réserve du Trésor au Ie' jauvier 1877 s'élève 102.144,966 fr. en comtant dans celte somme 4 1/2 millions recouvrer sur le produit de la vente des terrains de la citadelle du Sud. Anvers, et 53 millions émettre en titres de la dette publi que 4 p. c.; soit près de 58 millions en papiers et en espèces. Mais sur l'actif de 102,144.966 fr. ainsi com posé, le Trésor doit faire face, des engagements qui s'élèvent 101,908,617 fr., ce qui réduit l'excédant des ressources sur les engagements exis tants, 236,349 fr. et 56 centimes. Cette réserve purement nominale est portée 28,841,449 fr, par l'addition du produit d'une émission de 28,605,100 fr. de bons du Trésor. L'actif se trouve ainsi constitué au moyen de la dette flottante, et le capital nominal de la dette constituée dépasse un milliard D'où résulte que nos cléricaux ont doublé, depuis 1870, la dette que la Belgique avait contractée depuis 1830. Et pourquoi faire, bon Dieu Nous défions le Journal dYpres de nous le dire. Le conseil communal d'Anvers a voté l'unani mité une pétition au Roi, demandant l'annulation de la décision de la députation permanent par la quelle ce conllége a inscrit d office au budget de !a ville, pour l'exercice 1877. les traitements, 1876 et 1877, des professeurs chargés de l'enseignement religieux l'athénée royal et l'école moyenne de cette ville. Le conseil communal ayant voté le retrait de la convention d'Anvers, il croit que la députation per manente a fait un usage abusif de ses pouvoirs en lui imposant d'ollice la dépense dont il s'agit. Au nom des prérogatives communales, il conteste l'autorité supérieure le droit qu'elle s'attribue d'obliger la ville contribuer dans la dépense ré sultant d'une mesure qui n'a pas un caractère gé néral et obligatoire et qui se résume en un arran gement particulier dépendant du consentement des autorités locales. La Députation Permanente d'Anvers est, parait-il, de la force de la nôtre; la légalité est-ce cadet de ses soucis. Le Couseil Commu nal ayant le droit de révoquer la convention dite d'Anvers, les obligations qui en résul taient ne sauraient survivre et il ne saurait en résulter une dépense obligatoire dès lors la Députation n'a pas le droit d'inscrire cette dépense d'office au budjet de la commune. En le fesant, la Députation a bien évidem ment outre passé ses droits et sa décision doit être annulée. 1. Réception de nouveaux membres. 2. Des différentes espèces de guano et de leur valeur relative. 3. Exposition Universelle de Paris en 1878. L'Association y prendra-t-elle part et quelles condi tions. 4. Congrès agricole qui aura lieu Paris en 1878. Nomination de délégués. 5. Distribution de graines et semences. Immédiatement après cette réunion aura miMî~fî- En Allemagne, la situation est meilleure par suite des moyens énergiques employés par l'autorité beaucoup de foyers d'infection ont été éteints et les mesures prohibitives ont été levées i c'est ce que a eu lieu, entre autres, Cologne et Breslau. Par contre, un cas de récidive s'est encore produit Emden (bailliage d'Aurich), le 4 mars, et a donné lieu l'abattage d'un grand nombre d'animaux. Depuis le 1" mars, de nouveaux foyers de contagion ont été constatés Wenzen (Brunswick), Zagorze et Czelotadz (Silésie). En Saxe royale, trois nouvelles localité situées près d'Anneberg, de Pilaitz et de Zwickau ont été visitées par la peste bovine. C'est de la Silésie que nous viennent les premières infections, c'est cette partie de l'empire qui reste la plus exposée, cause, du voisinage de la Pologne où la peste bovine règne dans un grand nombre de localités. Aussi, une surveillance très sévère a-t-elle été établie pour empêcher l'importation en Allemagne du bétail prove nant de ce pays. En Angleterre, de nouveaux cas ont été constatés Bow (métropole) et Hull (Yorkshire) dans cette der nière ville, plusieurs quartiers sont infectés. La peste bovine s'est répanbue dans le nord du Lin- colushire par une infection venant sans doute de Hull. La maladie s'est déclarée le 10 mars Beelsby près de Grimsby. Le cas de maladie qui avait été annoncé le 3 mars Chemlsford (Essex), n'a pas été confirmé. Depuis l'importation de la maladie Londres, 13 foyers d'infection y ont été constatés, 13 bêtes sont mortes et 135, dont 41 malades et 93 suspectes, ont été abattues. En Belgique, nous sommes parvenus jusqu'à présent éviter les atteintes du fléau, et il ne faut pas ajouter foi aux bruits qui ont été répandus par les journaux, de l'existence de la peste bovine dans les environs de Thuin. [Moniteur). Le ministre de l'intérieur, Vu les articles 1er et 2 de l'arrêté royal du 24 février 1877, pris en exécution de la loi du 7 février 1866 sur le typhus coutagieux Vu l'avis de M. le ministre des finances, Arrête Art. 1. Lorsque l'importation, le transit ou la sortie des animaux ou de certaines matières sont prohibées en vertu de la loi du 7 Février 1866, la circulation des animaux et des objets désignés dans l'arrêté de prohi bition ne peut avoir lieu dans le rayon réservé sur la frontière laquelle la prohibition est applicable qu'en vertu des mêmes documents de circulation et moyen nant les mêmes justifications que ceux qui seraient exigibles, d'après la législation douanière, s'il existait un droit d'entrée sur lesdits animaux ou marchandises. Les infractions la disposition qui précède, ainsi 3ue les tentatives d'importation ou d'exportation frau- uleuse d'animaux ou d'objets prohibés, seront punies de peines comminées par les art. 3 et 4 de la loi du 7 Février 1866. Bruxelles, le 18 Mars 1877. DELCOUR. Vu les articles 5 et 0 de la loi du 7 Février 1866 sur le typhus contagieux Arrête Art. 1. Les employés de l'administration des contri butions directes, douanes et accises, ainsi que ceux de l'adunnistration des eaux et forêts sont investis du droit de rechercher et de constater, dans toute l'éten due du royaume par des procès-verbaux faisant foi jusqu'à preuve contraire, les infractions toutes les dispositions prises en exécution de la loi du 7 Février 1866. Bruxelles, le 15 Mars 1877. DELCOUR. - DENIER DES ÉCOLES. Listes antérieures, fr. 9,186-50 Une partie de Marmite la Bergerie, 0-85 Cambronne pour le bien-aimé Nieuwsblad Jules, Paul et Mentebolle, i-00 Produit d'une partie d'écarté entre une belle casquette blanche et un Cdu char de la Mi-Carême, i^oo Concorde. - La saison d'hiver s'est terminée d'une façon brillante. La musique des Pompiers a remporté Jeudi dernier un de ces succès qui fout époque. Nous citerons tout parti culièrement la grande marche A'Aïda qui a été redemandée par la salle entière puis la transcription de Paul et Vir ginie, musique distinguée et empreinte d'un cachet de puissante originalité. Nos meilleurs compliments M. Wittebroodt notre habile chef a fait preuve dans ces deux arrangements de beaucoup de tact et de savoir faire c'est l'œuvre d'.uu musi cien sérieux et sûr de lui. 'jyjsxr, Société des Chœurs. - Il nous a été donné d'enten dre la soirée de Mercredi dernier un jeune violoniste de beaucoup d'avenir, M. Vandersypen, lauréat du Conservatoire de Gand. Le 2e concerto et la fantaisie variée de de Bénot nous ont fait apprécier une grande pureté de son, un bon mécanisme et un phraser aussi correct qu'élégant. Nous sommes convaincus que M.Vandersypen tiendra une des pre mières places dans la pléiade des virtuoses sortis de l'excel lente école de M. Bever. Ëtat-Cif«i, d'I'pres, du 16 au 25 Mars 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 2; id. féminin, 1. Total 3. Décès. Ruffelt, Brigitte, 69 ans, veuve de Jean Bonté, rue des Boudeurs. Depuydl, Constance, 84 ans, sans profession, veuve de Joseph Deleye, rue de l'Hôpital st. Jean. Lapierre, Eraerence, 43 ans, dentellière, épouse de Louis Didier, rue des Trèfles. Descamps, Marie, 75 ans, sans profession, veuve de François Overschelde, rue de la Boule. Menu, Joseph, 19 ans, Ecrivain, célibataire, rue de la Bouche. Depuydt, Marie, 54 ans, sans profession, épouse de Emile Baeyen, rue des Aveugles.Desodt, Goddelière, 73 ans, sans profession, Place st. Pierre. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 1 Sexe Féminin, 7. Total 8. i - TÏT L'épouvantable drame de Gomines. Trois per sonne ont été brûlées vives Comines C'était dimanche, vers huit heures et demie du soir, au hameau de Sainte-Margneritp, près Comines. Mrae Clarisse, femme d'un marchand de lins du hameau, avait endormi ses deux jeunes enfants et les voyant paisibles, dans leur lit, elle sortit Un instant pour se rendre dans une maison voisine. Là on fêtait le dimanche par une partie des cartes. Invitée y prendre part, Slmo Clarisse joua quelques instants puis, après vingt ou trente minutes, sortit pour aller s'assurer que ses enfants dormaient toujours. Quelle ne fut pas son épouvante en voyant les flammes sortir du toit et de toutes les issues de sa maison. Eperdue, elle se précipite vers l'entrée qui lui masque un tourbillon de fumée ardente... Elle s'arrélé épouvantée... Mais au mi lieu du crépitement des flammes, de faibles cris frappent son oreille... Ses enfants vivent encore, peut-être peut-on les sauver... Cette mère héroïque s'élance dans le brasier... Mais la toiture embrasée s'effondre en ce moment et s'écroule sur les trois malheureux Un long cri d'horreur et d'épouvante s'éleva du groupe de voisins accourus aux appels désespérés, de la pauvre femme. Quelques-uns tentent de pénétrer dans les ruines de la mai son incendiée... Le feu est trop violent et, d'ailleurs, quoi bon La mort a accompli son œuvre I Au même instant, attirée par la vue de l'incendie, accou rent les pompiers de Comines, qui s'étaient réunis pour célé brer une féle decorps. Au premier rangse trouvait M. Clarisse lui-même qui, quelques heures plus tôt, embrassait joyeuse ment sa femme et ses enfants, et ne retrouvait plus même

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2