Les SermoHS du Curé.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Acta sanclorum.
LIMIRA, Lymiren-Licia, Calisto CLAVIJO
n. in carabues, dive di Pace 12 oct. 1814, p. a
Pace, 24 sett. 1866, kasl. 4 mag. 1874.
PACE est le nom italien de La Paz. Le
Journal dfYpres contestera-t-il encore qu'il y
ait en Bolivie dans le diocèse de La Paz un
évêque de Limira nommé Clavijo? Disons, pour
S lus de clarté que le diocèse fictif de Limira,
ont l'évêque Clavijo est le titulaire in parti
bus in fïdelium, se trouve en Lycie (Asie-Mi
neure), ce qui n'empêche pas ce prélat de
remplir ses fonctions épiscopales La Paz
(Bolivie) et d'avoir y répondre une grave
accusation de faux monnayage.
Le Journal n'inserera pas notre démenti,
cela est évident, mais il serait tout aussi logi
que de sa part de nier que Mgr Anthonis est
évêque de Constance (in partibus in fidelium)
et qu'aucun dictionnaire de géographie ne
renseigne cette localité comme appartenant
la Belgique, que de contester l'existence d'un
évêque cle Limira, professant en Bolivie.
DENIER DES ÉCOLES.
tholica, ils y auraient trouvé, sous le titre des
archevêques et évêques, in partibus in fide-
lium la note suivante:
(Le Libéral de Louvain).
On sait que la plupart des prédicateurs, obéis
sant au mot d'ordre de Rome et de l'épiscopat, ont
jugé propos de remplacer les exhortations reli
gieuses par des sermons politiques.
Ce qui tombe présent du haut de presque tou
tes les chaires de vérité, ce ne sont plus des paro
les évangéliques, des enseignements chrétiens,
mais des attaques la Constitution, nos lois, sou
vent aux arrêts de la justice, des excitations
fanatiques, de violents appels la haine, la
guerre civile, des malédictions sur l'enseigne
ment laïque, des outrages publics aux citoyens
qui ne se courbent pas devant l'arrogance épisco-
pale, toutes sortes d'invectives grossières de
calomnieuses imputations contre les libéraux que
dans les communes les prédicateurs désignent assez
clairement pourqu'on les reconnaisse.
En présence de cette falsification et de cette
dépravation de la chaire, transformée en tribune
politique et en arène aux personnalités, de ces
impudentes diffamations faites sous le couvert de
la religion, de celte désertion de leur mandai chré
tien par les fonctionnaires salariés du culte, les
libéraux anversois ont pensé avec raison qu'il était
absolument nécessaire de former un comité libéral
chargé du contrôle des sermons prononcés dans
les églises d'Anvers et de la banlieue.
Le comité est formé, et il fonctionne déjà. On a
pu trouver des libéraux assez dévoués pour se
charger de cette rebutante besogne, et se soumettre
l'audition de tontes les choses mauvaises et mal
saines, au moyen desquelles les curés en chaire
apOstrophient ethébètenl l'esprit deleursouailles en
leur recommandant de s'achever par la lecture stu
péfiante des feuilles cléricales, et en leur interdi
sant expressément celle des journaux libéraux qui
pourraient les éclairer
Ces auditeurs du nouveau Comité d'Anvers
devront se présenter par deux chaque sermon,
et avoir soin de relever les noms de quelques-unes
des personnes les plus honorables qui y assistent,
afin que l'on puisse invoquer au besoin leur
témoignage devant les tribunaux.
Voilà une excellente initiative prise par les libé
raux anversois, et nous espérons que bientôt un
semblable comité fonctionnera dans notre Flandre
Occidentale, où le besoin s'en fait vivement sentir
et où il trouverait une large moisson de sermons
incriminables.
Au mois de juillet de l'année dernière, nous
avons mentionné un arrêt de la Cour d'appel de
Bruxelles, qui a décidé que le prêtre n'est qu'un
simple particulier et n'a point droit une protec
tion spéciale lorsqu'il n'est pas légalement dans
l'exercice de ses fonctions. Or, ses fonctions étant
exclusivement religieuses, toutes les fois que le
prêtre en sort, il commet un acte délictueux, et les
personnes la considération ou aux intérêts des
quelles il cherche nuire ont le droit et le devoir
de lui répliquer haute voix, même dans l'église,
ou de déférer ce prêtre réfraclaire aux tribunaux.
On lit dans Y Opinion d'Anvers
Hier a été appelée, après L)1X MOIS D'IN
STRUCTION, l'affaire charge d'un de nos
honorables concitoyens, M. fleurisse, accusé
d'avoir, dans l'après-midi du 13 juin dernier,
porté des coups et blessures des personnes
restées inconnues.
Cette accusation bizarre, puisque le corps du
délit n'existe pas et qu'il n'y avait pas de plaignant,
était basée sur la dénonciation d'un gamin de seize
ans qui, l'audience, n'a pas osé affirmer les faits
actés par le juge d'instruction.
Tous les autres témoins charge qui ont clé
appelés, ont déposé sur des faits autres que celui
qui était en cause et tous ont été unanimes affir
mer que des coups ont été portés, avec une cour
roie, par un petit gamin.
En présence de pareilles dépositions, on croit
rêver quand on voit un magistrat se permettre de
traduire devant la barre un citoyen honorable,
respecté de tous et de le laisser pendant dix mois
sous le coup d'une action judiciaire préjudiciable
sa considération et ses intérêts matériels.
Ce sentiment que tous les honnêtes gens parta
geront, a été exprimé en termes éloquents par le
ministère public, M. le substitut Terlinden.
L'instruction, a-l-il dit, n'avait donné aucune
raison pour faire venir devant le tribunal, un
honorable citoyen. M. Meurisse doit sortir du tri
bunal aussi blanc que neige. Je regrette beaucoup
pour la magistrature que de pareils faits se passent.
M. Terlinden a demandé qu'il ne fut plus donné
suite l'audition des témoias décharge et que M.
Meurisse fût acquitté sur les bancs, comme répa
ration du préjudice qu'il a subi.
Me Delvaux,dans une éloquente improvisation,
infligeant un blâme sévère M. Moureaux, juge
d'instruction, qui a conduit cette affaire, a fait
remarquer que toutes les dépositions des témoins
charge roulaient sur des coups portés l'aide
d'une courroie par un petit gamin et que ce fait
unique, dont tout le monde déposait, n'était même
pas mentionné dans l'acte d'accusation.
M. Meurisse a été acquitté sur les bancs.
Les témoins charge, part le dénonciateur
qui semblait fort embarrassé, étaient furieux de ce
qu'on les eut dérangés de leur travail pour les faire
déposer contre un homme qu'ils ne connaissaient
pas
M. le juge Moureaux a fait là une belle cam
pagne
Dépenses.
Dépenses jusqu'au 8 Décembre 1876, fr. 4129-13
Distribution ae chaussettes et de sa
bots (Ecole Communale garçons), 564-30
Distribution de capelines et de châ
les (Ecole Communale Yan Zutpeene-
Lamotte), 494-35
Payé pour la première communion de
10 jeunes filles de l'école VanZutpeene-
Lamotte, 596-17
Secours domicile, 51-40
Frais généraux, 26-43
Frais ae la cavalcade du 11 Mars, 146-27
Total fr. 5,981-05
Recettes.
Listes précédentes, 9,234-92
Boîte S' Sébastien, 6-00
Aigle d'or, 5-60
n Francs Arbalétriers. 4-32
Une partie de Marmite la Bergerie, 85
9,951-69
Dépenses jusqu'à ce jour, 5,981-05
En caisse, fr. 9,270-64
Un des écrivains les plus distingués, M. E. de Lave-
leye, vient d'être l'objet de plusieurs distinctions, que
nous sommes heureux de pouvoir communiquer nos
lecteurs.
En effet, nous venons d'apprendre que M. E. de La-
veleye vient d'être nommé Commandeur de la Couronne
de chêne de Hollande, membre correspondant de l'In
stitut National de Genève, ainsi que de l'Académie de
Lincei, Rome. Cette dernière nomination est d'au
tant plus flatteuse, parce que le nombre des membres
correspondants est très-restreint.
État-Ci vu. d'I'phes, du 23 au 30 Mars 1877.
NAISSANCES: Sexe masculin, 5; id. féminin, 2. Total 7.
Mariages.
D'haenc, Fredinand, journalier, et Braem, Reine, journa
lière.
Décès.
Duflou, Léopold, 44 ans, journalier, époux de Virginie
Wolters, rue de la Crapeaudière. Degravelin, Pirrre, 87
ans, sans profession, veuf de Marie Biervliel, rue de Menin.
Dehuyssere, Amand, 8 ans, St. Jacques-lez-Ypres.
Thaeys, Clarles, 34 ans, journalier, célibataire, rue Longue
de Thourout. Deseure, Marie, 8 ans, rue de Meniu.
Jolyl, Eulalie, 33 ans, modiste, veuve de Emile Deseure, rue
de Menin.
Enfants an dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 2 Sexe Féminin, 6. Total 8.
Les coquilles et autres fautes d'impression, perpé
tuel sujet de douleur des journalistes, offrent depuis Gu-
lenberg une collection aussi riche que réjouissante. Il en est
de légendaires l'exemple suivant, que cite un de nos con
frères, n'est pas un des moins réussis
Le doeteur Paul Charnel publia, il y a quelque six ou sept
aDs, et la suite d'un scandale célébré, une brochure sur
l'aliénation mentale.
Malheureusement pour lui, il avait une tiès mauvaise
écriture, très difficile lire.
Quand il alla l'imprimerie pour corriger ses dernières
épreuves, il s'aperçut qu'on avait omis de placer entre guil
lemets diverses citations qui terminaient son opuscule et il
écrivit au bas de la dernière page Il faut guillemeler tous
ces alinéas. Après quoi, il donna le bon tirer.
0 imprudence
Trois ou quatre jours après, on lui apporta sa brochure
et quand il veut s'assurer si ses corrections ont été faites, il
court la dernière page et il pousse un cri d'effroi
Sa savante dissertation sur la folie se terminait par celle
conclusion inattendue
Il faut guillotiner tous les aliénés.
BANQUE DE BELGIQUE.
Echange des Certificats 4 1/2 pour cent.
AVIS.
Des porteurs de Certificats 4 1/2 p. c. s'élant adressés la
Banque de Belgique pour être autorisés ne faire le dépôt de
leurs litres pour la conversion qu'après avoir pu prendre
connaissance du bilan, qui vient d'être distribué aux action
naires l'assemblée du 27 mars, la banque a accédé celte
demande.
En conséquence, elle vient de proroger au 15 Avril le délai
pour le dépôt des Certificats 4 1/2 peur cent la Banque
Nationale ou dans ses agences.
La circulaire du 9 Mars, adressée par la banque aux por
teurs de Certificats, démontre l'évidence l'intérêt vital qui
s'attache l'adhésion des porteurs de certificats cette opéra
tion. L'intérêt des porteurs de Certificats se confond ici avec
celui de la banque et il serait incompréhensible, comme le
disait la circulaire du 9 Mars, que l'adhésion des porteurs ne
fût pas unanime, en présence d'une situation phine de
périls, qui a été mise loyalement sous leurs yeux et que le
rapport présenté l'assemblée générale du 27 Mars a exposée
de nouveau.
La Petite République française vient de publier la
statistique suivante. Les condamnations ont été relevées dans
les listes judiciaires en partant de janvier dernier. Le titulaires
sont
M. le comte de Germiny, condamné par le tribunal correc
tionnel de la Seine dtux moins de prison pour outrage
public la pudeur.
L'abbé Daly, prêtre catholique, condamné pour vol en
Angleterre dix-huit mois de travaux forcés.