De mieux en mieux. Nouvelles locales. ralos. Ainsi, la commune de Becelaere est de puis bientôt SIX ANS sans Bourgmestre et a Gheluvelt quinze mois se sont écoulés depuis le décès du regretté M. Keingiaert de Ghelu velt, sans que l'on ait songéjusqu'ici pour voir son remplacement. Enfin, une place d'echevin est vaccante, depuis près de deux ans, dans la commue de St. Jean et on recule devant le choix d'un libéral, bien que la majo rité du Conseil appartienne l'opinion libé rale. Autant vaudrait inscrire dans la loi que lorsque le Gouvernement se trouvera dans l'impossibilité de pourvoir aux places de Bourgmestre et d'Echevins par le choix de candidats inféodés au clergé, il est autorisé laisser ces places vaccantes. On comprend qu'il peut y avoir des motifs exceptionnels pour différer la nomination d'un Bourgmestre ou d'un Echevin; mais faire de l'exception la règle et laisser ainsi un grand nombre de communes sans administration ré gulièrement constituée, c'est tout bonnement violer la loi, au dépens de tous les principes d'équité et de justice. Les libéraux du Luxembourg se plaignent de ce que presque tous les ecclésiastiques y sont devenus électeurs en fesant de fausses décla rations d'impôt. Il y a longtemps que cette pratique est en usage dans les Flandres ain si, dans l'arrondissement d'Ypres seul, nous comptons 101 prêtres qui sont électeurs et il y a vingt ans, ce nombre ne s'élevait pas moitié. Nous avons eu, différentes reprises, l'occasion de parler des actes d'intolérance posés par le clergé catholique plusieurs de nos lecteurs, notamment, se sont vu refuser l'absolution quand, aux pàqucs dernières, ils se sont présentés au tribunal de la pénitence, devenu aujourd'hui un moyen de pro pagande politique. Ils ne s'en portent pas plus mal, au reste, et nos confrères de la presse libérale et nous, nous sommes loin de nous plaindre de la guerre acharnée qui nous est faite, bien au con traire. Plus on tire sur nous et mieux nous vivons. On nous signale cependant un fait qui nous surprend quelque peu. parce que nous ne pensions pas que jamais il serait donné un curé quelcon que de se montrer aussi ridicule et aussi absurde. Nous aurions voulu, par respect pour le clergé, douter de l'exactitude de ce fait mais il nous est affirmé par une personne en qui nous croyons pou voir avoir toute confiance, c'est pourquoi nous ne craignons pas de le faire connaître. Le voici dans toute sa simplicité Un de nos amis politiques, un député de la gauche parlemen taire, a eu ce qu'on appelle vulgairement la plan chette, non pas parce qu'il lit les journaux libéraux le confesseur avoué lui-même que c'était une charge de sa position de lire les journaux de toutes les nuances, mais uniquement parce qu'il siège sur les bancs de la gauche. Après tout, dira-t-on peut-être, c'est bien fait Un député libéral ne devrait pas se présenter pour se confesser Certains raisonneront peut-être de la sorte, mais ce que nous tenons constater, c'est qu'un catholique sincère, dévoué la religion de ses pères, ne peut plus aujourd'hui, sous peine d'excommunication, professer des opinions libé rales. Où donc allons-nous avec pareil système, et quand s'arrètera-l-on dans la voie néfaste dans laquelle on est engagé Quand donc le clergé catholique aura-t-il enfin compris qu'il a une mis sion bien autrement belle remplir que de s'ingé rer dans la politique? Le Maître a dit: Mon royaume n'est pas de ce monde. Pourquoi le clergé ne médite-t-il pas ces belles paroles qui doi vent lui indiquer sa ligne de conduite (Organe de Huy.) Nous lisons dans XIndépendance Nous avons annoncé que le Sénat, voulant célébrer le vingt-cinquième année île présidence cotte assem blée exercée par M. le prince de Ligne, avait résolu d'offrir un banquet son honorable président. Cette féte a eu lieu dans l'ancienne salle de l'assemblée, aujourd'hui la salle de lecture de la Chambre des re présentants élégamment décorée, ainsi que les autres salons, d'arbustes et de fleurs. - Presque tous les sénateurs étaient présents. En qualité d'invités ont pris part au banquet. MM.Thibaut, président de la Chambre des représentants Tack, vice-président Pety de Thozée, Reynaert et Visart, secrétaires Lefèvre et de Zerezo de Tejada, questeurs de cette assemblée; MM. Malou, ministre des finances; de Lantsheere, ministre de la justice Delcour, mi nistre de l'intérieur Beernaert, ministre des travaux Eublics Thiebauld, ministre de la guerre les princes ,ouis et Edouard de Ligne le baron Misson, greffier du Sénat; le baron Huyttens de Nerbecq, greffier de la Chambre; M. Van Praet, ministre de la maison du Roi; M. Jules Devaux, chef du cabinet de S. M.; le comte de Lannoy, grand-maître de la maison de la Reine le comte Vander Straten-Ponthoz, grand-maréchal de la cour, et le comte d'Oultremont de Duras, grand-maître de la maison de LL. AA. RR. le comte et la comtesse de Flandre. Vers 10 heures est arrivée la princesse de Ligne, laquelle le baron de Tornaco, accompagné des membres de la commission, a offert un superbe bouquet; la prin cesse c'est rendue dans la salle des séances, où se trou vaient déjà un grand nombre de personnes appartenant au corps diplomatique, la cour, et aux familles de MM. les sénateurs, qui étaient venues honorer la réunion de leur présence, et joindre leurs félicitations celle dont le prince avait été l'objet de la part de ses collègues. Le toast au Roi, porté par M. de Tornaco, a été transmis Sa Majesté, qui, dans sa réponse, a rappelé la vieille amitié qui l'unit au président du Sénat. Voici la conclusion d'un article très vif de l'un des journaux demi-officiels de la Péninsule. XItalie, et qui a pour titre Manifestations cléricales du Parlement belge M. Jacobs, membre de la majorité, ne met pas en doute le droit de la Belgique de s'ingérer dans les af faires italiennes. Il compare la situation du Saint-Père et des catholiques en Italie la condition des Bulgares sous la domination turque. M. Jacobs développe un peu plus nettement la pensée du gouvernement, mais il n'y ajoute rien. Le ministère et la majorité sont d'accord. Beaucoup de prudence et de réserve pour le moment ne rien préjuger et attendre l'occasion pour appliquer dans les relations étrangères, et surtout en Italie, le programme du Syllabus. C'est bien. Nous en prenons acte. L'Italie aussi réserve l'avenir. On voit quels services nos cléricaux sont occu pés nous rendre en nous brouillant avec un grand Etat européen, par leur agitation internationale, comme l'a dit M. Reintjens au Sénat. Il est intéressant de constater de quelle façon l'altitude de notre gouvernement est appréciée en Italie. Voici en quels termes s'exprime ce sujet le Courrier dltalie, journal libéral des plus mo dérés Au milieux de toutes ces graves préoccupations cau sées par la question d'Orient et en présence des dangers 3u'elle peut faire courir toute l'Europe, il se trouve es gens qui prennent plaisir susciter la question romaine, c'est-à-dire qu'ils cherchent résusciter un cadavre. En France, en Espagne, en Irlande, en Belgique et jusqu'en Allemagne, le clergé s'agite pour organiser une croisade et délivrer le pape de l'esclavage Heureusement, le temps des croisades est passé, et malgré l'opposition de ces petits-neveux de Pierre- l'Ermite, l'Italie ne peut courir aucun danger parce que les gouvernements de ces pays sont sages même pour le compte de ces nouveaux croisés. Il y aurait peut-être une exception faire pour le gouvernement Delge, mais, comme on peut se l'imaginer facilement, ce n'est pas de Bruxelles que pourrait ve nir le danger. i a» Le 1' Mai a eu lieu, l'Hôtel de la Tête d'Or, en cette ville, l'assemblée annuelle des Notaires de l'ar rondissement. Des 29 membres en exercice, chose rare, aucun n'a fait défaut. Après avoir épuisé l'ordre du jour, l'assemblée s'est réunie un Banquet. Au dessert le Notaire Christiaen, qui présidait, a porté le toast au Roi et la famille royale, en termes empreints d'un ardent patriotisme. Ce toast a été salué par des applaudissements en thousiastes. Les con v i ves garderont de cette fête, qui a été aussi ani- mée que cordiale et fraternelle, un heureux souvenir. >osw DENIER DES ÉCOLilS. Montant des listes précédentes', 9,396-20 Une partie de chant l'estaminet XEtoile, hors la porte de la Station, 1-40 Société royale des Francs Arbalétriers, 3-09 Witte Klakken, 31-77 Salon d'Appollon, 3-41 Mesure, 4-81 Aigle d'Or, 6 85 La Bergerie, 14-50 Sultan, 21-47 Hôtel du Nord, 3-57 La Tête d'Argent., 5-94 Citadelle, 9-86 L'Epéron d'or. 13-98 Café du Saumon, 22-95 La Lyre ouvrière, 4-58 Aux Armes de France, 5-39 La Vrange, 10-76 9,560-58 Dépenses jusqu'à ce jour, 6,055-70 En caisse, fr. 3,504-83 Les médecins légistes du parquet de Bruxelles ont procédé l'autopsie des cadavres des victimes de l'in cendie de la rue des OEillets, Rodolphe et Elise Stoe- bisch et Adèle Boucké, la servante de cette famille allemande. Les investigations de la science ont permis de constater que les trois victimes avaient été asphy xiées avant d'être atteintes par les brûlures. On nous assure que l'une des viciimes, Adèle Boucké, a habité quelque temps notre ville, où elle servait, en qualité de servante, chez sa sœur Cordula Boucké, qui tenait un estaminet, rue du temple. Malgré la clémence de l'hiver la végétation est fort peu avancée grâce au vent d'est qui soufle depuis bien tôt un mois; les nuits surtout sont froides et dans la nuit du Mercredi au Jeudi il a gelé, au point que toutes les pousses des pommes de terre sont gelées par suite, la récolte des pommes de terre sera retardée et le ren dement sera moindre. Les arbres fruitiers ne sont pas atteints jusqu'au jourd'hui. La Société de Gardes Civiques d'Ypres, vient d'a dresser ses membres le programme des tirs qui au ront lieu pendant la période d'été 1877. Voici les dates des tirs aux armes de guerre aux points et au blanc Le Lundi, 7 Mai 5 heures du soir. 9 28 6 9 9: 11 Juin 9 I» 25 9 9 9 Juillet 9 9 23 9 9 20 Août 5 9 9 9 10 Septembre 9 Les prix sont divisés comme suit chaque tir il y aura gagner 3 prix aux points les plus elevés et 1 prix au plus beau blanc. Le règlement sur le service intérieur de la Garde Civique, approuvé par la Députation permanente du Conseil Provincial de la Flandre Occidentale, vieni d'être distribué par les soins de l'Etat-Major Messieurs les officiers et sous-officiers du bataillon actif de notre Garde Civique. État-Civil d'Tphen, du 20 au 27 Avril 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 3 id. féminin, 2. Tolal 5. Mariages. Merlier, Gentil, sans profession et Verhack, Barbe, cabare- tière. Décès. Nollet, Thérèse, 69 ans, sans profession, veuve de Pierre Wyckhuise, rue au Beurre. Blomme, Emerencr, 30 ans, dentellière, épouse de Charles Dumon, Sl-Nicolas-lez-Ypres. Vanzuyt, Hortence, 70 ans, sans profession, veuve de Louis Flamant, rue au Beurre. Marceau, Eugénie, 69 ans, sans profession, veuve de Pierre Debruyne, Plaine-D'amour. Debeuf, Amelie, 56 ans, journalière, veuve de Ange Vienne, rue de Menin. Enfants au dessous de 7 ans: Sexe masculin, 3; Sexe Féminin, 2. Total 5.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2