Les espéreuces de paix.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
tion pendant l'exercice d'un culte qui veut
avant tout l'égalité? Pourquoi cette inégalité
devant Dieu En vérité, si certains enfants ne
deviennent pas tout-à-fait insupportables d'or
gueil et de vanité, on leur doit des remercie
ments et un fameux sucre d'orge car les
parents font, pour cela, tout ce que la mala
dresse paternelle et l'ambition cléricale peu
vent imaginer. Mais essayez de faire com
prendre cela nos gros bonnets ultramontains!
Ce n'est plus désormais dans l'humilité reli-
fieuse que les castes se rencontrent, c'est dans
arrogance; et si le Christ en personne, rem
plaçant Sa Grandeur l'Evèque était venu se
placer au pied de la grille du chœur et s'était
écrié, en ouvrant les bras laissez venir moi
les petits enfants il est probable que le petit
jeune homme des stalles lui aurait répondu en
S rose ou en vers Ce n'est pas moi me
éplacer, si vous tenez me parler, venez au
bureau de Papa.
Dans le camp des parrains et des marrai
nes dévotion gala toilettes superbes
airs de tête encore plus superbes
Toutes les évolutions ont été faites avec une
frâce vraiment chorégraphique et une bonne
umeur marquée.L'inquisiteur lui-même sem
blait oublier qu'il v a des libéraux dans ce
monde et que les libéraux doivent être rôtis.
En un mot ce n'étaient que festons, ce n'étaient
qu'astragales. (communiqué).
Nous tenons d'une source généralement
bien informée, que le Gouvernement serait
disposé reprendre le réseau des chemins
de fer des deux Flandres. Mieux vaut tard
que jamais. Non seulement l'exploitation
mais tout le personnel passerait au service de
l'Etat. Nous aimons croire que cette nou
velle est exacte ce qui nous laisse toutefois
quelque doute, c'est que l'on ne parle pas
jusqu'ici des conditions, aux quelles l'Etat re-
firendrait, pour son compte, les obligations et
es actions qui sont afférentes ce réseau. Il
est évident que cette reprise ne pourra se faire
au pair et si les conditions aux quelles elle
doit avoir lieu, sont arrêtées, il serait désira
ble qu'on les fît connaître au public le plustôt
possible, afin d'empêcher ceux qui sont dans
les coulisses de faire de l'agiotage, au préju
dice des pauvres actionnaires.
On nous écrit d'Anvers
L'Echo du Parlement fait observer, avec juste,
raison, que c'est la presse cléricale seule qui s'est
opposée deux propositions accueillies au contraire
très favorablement par la presse libérale la dis
tribution des Annales parlementaires tous les
électeurs, et la publication d'un compte rendu ana
lytique impartial, fait par les soins même de la
(lhanibre et qui serait communiqué tous les jour
naux, lesquels l'inséreraient leur tour.
Il pouvait y avoir des raisons d'économie faire
valoir au sujet de l'une de ces propositions, cl
d'autres encore tirées du retard que subissent les
Annales lorque certains membres de l'assemblée
gardent trop longtemps |c> épreuves de leurs dis
cours mais il n'y eu avait pas de graves opposer
la publication du compte rendu analytique. Eli
bien, l'idée en a été combattue parla presse cléri
cale elle ne veut pas que la vérité, même la vérité
officielle, répandue sous le contrôle de son propre
parti, puisque la majorité parlementaire est clérical
ainsi que le bureau, soit connue de son public.
C'est celte vérité qui l'offusque et qu'elle est déci
dée repousser d'une façon absolue.
C'est trop que les débals de la Chambre parvien
nent ses lecteurs sous une forme honnête et im
partiale. Cela suffirait, elle le sait, détruire tout
l'effet de ce qu'elle appelle sa po'é.i ique. Y pensez-
vous la vérité, rien que la vérité, même réduite
sa plus simple expression Que deviendrait Ba
sile si les catholiques voyaient ces débats de la
Chambre tels qu'ils pourraient s'assurer, par ce
témoignage officiel, du mensonge des prétendus
triomphes des orateurs catholiques sur les orateurs
libéraux, de la modération du langage de ceux-ci,
de la loyauté et de la logique de leurs discours
Voyez vous celte vérité redoutable et terrible trou
ver un coin, un refuge dans la presse cléricale dont
elle est si attentivement et si soigneusement ban
nie Ne serait-ce pas l'obominalion de la déso
lation
Mais, le comble, ce serait la distribution des
Annales parlementaires tous les électeurs. Là
dessus on peut être tranquille. Le clergé y mettrait
bon ordre, et d'avance les Annales parlementaires
seraient mises l'index absolument comme desim
pies feuilles libérales. Mais convenez que la presse
cléricale, après son opposition résolue la publica
tion d'un compte rendu analytique officiel, a bonne
grâce dire que la presse libérale falsifie les débals
des Chambres (Journal de Gand).
Au début de la séance de mercredi M. Anspach
a administré une correction aussi dure que méritée
M. De Decker. L'honorable collègue de MM.
Delael et Coremans avait affirmé qu'il avait été
fllé un jour Bruxelles par un mouchard de la
police anversoise et deux mouchards de la police
bruxelloise, M. Anspach a do.inné un démenti for
mel cette allégation absolument fausse jamais
l'administration communale de Bruxelles n'a em
ployé de police secrète. L'honorable collègue de
MM. Delaet et Coremans a fort platement rétracté
son accusation mensongère et ses explications ont
montré avec quelle légèreté inqualifiable il outrage
et calomnie les administrations communales d'An
vers et de Bruxelles.
Nous lisons dans la Flandre libérale
Nous lisons dans le Messager de Paris le pas
sage suivant. Nos informations particulières con
cordent avec lui
Les grand» Seigneurs ont seuls des airs si résolus
Avec celle douceur
Des nominations de substituts, l'une au moins est dé
cidée. Je vous en ai parlé dans une derniere correspon
dance. L'autre suivra de près. Dans les deux cas. il
s'agit de tout jeunes gens oui, n'ont pas achevé leur
stage, mais jouissent, défaut d'autres titres, de la
protection des R. P. Ainsi sera complété le personnel
des substituts, qui se sera bien rapidement élevé de
deux quatre membres. Et ces quatre ne suffiront pas
pour faire convenablement le service du parquet.
Il est certain que le ministère est en train de peupler
la magistrature d'une collection de nullités, qu'il sera
difficile de maintenir plustard toutes les nominations
sont dictées par le favoritisme; on ne s'inquiète ni des
capacités, ni de l'expérience et nous en sommes arrivés
desaprésent au point que l'on rencontre les plus grands
embarras pour recruter des cjtefs de service. Il est
très-facile de siéger comme juge et de ne rien faire ou
comme substitut et de s'en référer justice, mais lors
qu'il s'agit de diriger un service ou de conduire les dé
bats, il faut au moins une certaine capacité, et c'est ce
que le ministère n'exige plus de ses nombreuses créa
tures, qu'il introduit dans la magistrature.
Faust 2* acte.
Il n'est bruit dans notre ville que de faits extrême
ment graves qui se seraient passés au cimetière de
Mont-St-Amant. On parle de violation de sépulture,
de cercueils exhumés, de caveaux revendus, etc.
- Voici au sujet du fait qui a donné naissance ces
bruits et dont la gravité ne saurait être contestée, les
renseignements que nous avons pu nous procurer
Il y a quelques jours mourut Gand M. G...
M. G... avait ue son vivant, lors du décès de sa
femme, acheté au cimetière de Mont-St-amant un ca
veau, dans lequel celle-ci avait été inhumée.
- Lors des funérailles de M. G... lorsque la famille
se trouva réunie au cimetière de Mont-ist-Amant, on
s'aperçut que le caveau ouvert comme étant celui
acheté par M. G... et dans lequel Madame G... avait
été inhumée, ne contenait pas le cercueil de celle-ci.
Croyant qu'il y avait erreur, et que l'on avait ouvert
l'un des caveaux pour l'autre, on déposa provisoire
ment le cercueil de M. G... dans un caveau vide et on
remit au lendemain les recherches qui devaient abou
tir l'ouverture du caveau contenant les restes de
Madame G... Ces recherches furent faites en présence
de toute la famille G..., réunie au cimetière. Mais ils
n'aboutirent aucun résultat. On ouvrit tous les ca
veaux de la rangée de tombes dans laquelle devait se
trouver le caveau acheté par M. G... Le cercueil de
Madame G... ne se retrouva dans aucun d'eux.
Q'est devenu ce cercueil Qui l'a extrait ou fait
extraire du caveau où il avait été inhumé Qu'en a-t-
od fait C'est ce qu'il a été impossible de découvrir jus
qu'ici.
- La justice, nous assure t-on, est saisie de cette
grave affaire. Une plainte a été déposée entre les mains
de M. le Procureur du Roi.
Ou nous assure que l'accord est définitivement établi entre
la Russie et l'Autriche grâce l'inlcrvenliou de l'Allemagne.
Les trois empires seraient tout fait d'accord. La Russie ue
ferait rien qui pût être absolument menaçant rl désagréable
pour l'Autriche, le principal dédommagement qu'elle cherche
rait s'assurer serait la possession définitive d'une partie de
l'Arménie. L'Autriche obtiendrait, dit-on en compensation,
quelque chose ressemblant un prolrctorat direct et très-
effectif, de la Bosnie et de l'Herzegoviue. L'Allemagne, affré
tant le désintéressement, semblerait ne viser qu'à la recornais
sance de l'indépendance de la Roumanie.
L'Angleterre, réduite l'isolement, serait obligée de rentrer
ses griffes et de s'accomoder de ce qu'elle ne saurait empêcher.
Probablement, elle se servira en Egypte de ses propres mains,
un dédommagement.
La Turquie, humiliée, battue, implorera la paix que la Russie
aura la générosité de lui accorder, encouragée qu'elle y sera
par l'aussi généreuse Allemagne.
Tels sont les événements désormains probables, événements
qui pourraieut se dérouler avec plus de précipitation que
nous ne le prévoyons.
Pour toutes les Bourses du monde, affamées de paix, et
serait de la hausse enthousiaste Saint-Pétersbourg et
Berlin, de la hausse mélancolique Vienne, de la hausse
crispée Londres, de la hausse attristée Paris, attristée du
moins pour tous les esprits patriotes.
Qui nous eût dit, il y a vingt ans, que le démembrement
de la Turquie pourrait commencer sans que la France eût
un mot dire, sans qu'alors que toute l'Europe reviendrait
de crlte croisade moderne chargée de dépouilles, elle reçut
la moindre compensation.
Et qu'on ne croie pas que ce soit ers compensations, fruit
du droit de la force, que uous regrettons.
DENIER DES ÉCOLES.
Montant des listes précédentes, 9,565-55
La Tète d'Argent, 2-94
Café du Saumon, 16-80
Boerenhol, 3-45
9,5MM-74
6,065-70
Dépenses jusqu'à ce jour,
En caisse, le.
3,523-0 1
Depuis quelques jours on peut voir exposé la vitrine de
Monsieur D. Bobin, rue de Boesinghe, un charmant tableau
de M. T. lieriez, représentant un u Joueur de flûte, sous
Louis XIII. Rarement, croyons-nous, notre excellent peintre
de genre a mieux réussi la pose du personnage est pleine de
naturel, et l'expression de la figure est d'une justesse remar
quable. Quant l'exécution, comme toujours elle est soignée
jusque dans les moindres détails, sans toutefois tomber dafis
la minutie, et le fini du travail ne dégénère pas en sécheresst.
Le panneau, plein de chaleur,de vie, ferait un beau pen
dant au Bibliophile» que M. Cerirz a, en ce moment, i
l'exposition de Paris.
Nous avons eu la bonne fortune de voir l'atelier du même
artiste un Intérieur de corps de garde qui, pour l'exécu
tion et pour l'effet, ne le cède en rien au Joueur de flûte.
Ce tableau, qui rappelle celui que possède notre Musée, mail
dans des dimensions plus grandes et avec une figure de plus,
est destiné l'exposition de Gand, mais nous espérons bien
qu'avant de l'expédier, Monsieur Ceriez l'exposera la vue do
Yprois, ses concitoyens d'adoption.
Société vie la Concorde. EXTRA MUROS.
Programme des morceaux qui seront exécutés le Di
manche 3 Juni 1877, 6 heures, par la Musique du
lrrég' de ligne, sous la direction de M. Gh. Simar.
t. Mache-défilésur l'op. le Capitaine lleiriol. Gevaert.
2. Le Caïd, ouverture, arr. Thomas.
3. Marche égylienne. Strauss.
4. Transcription de l'op. Aida. Julien Simar.
2' Partie.
u. Les dragons de Villars, fantaisie, arr. Merckn.
6. Le Soir, valse. Métra
On nous écrit de Messines
Le Festival qui s'organise ici, pour le 24 Juin, promé
d'être des plus brillants, déjà plus de trente Sociétés se son
fait inscrire.
La fête de Quesnoy-sur-Deûle, favorisée par un temp
superbe, a été des plus brillantes; les rues de la ville très
bien ornées et pavoisées pour la circonstance étaient troj
étroites pour contenir les nombreux étrangers qui étaient ac
courus de toutes parts et les débitants doivent être satisfait
de leur journée.