CHEVAUX
chez Emmery-Decort.
ENCRE DU XIXe SIECLE
A dj udicat
MAISON
PIANOS.
Demandez Partout
PARAPLUIES.
Avis au Public.
PHOTOGRAPHIE
WATREMEZ
NECTAR DES GUEUX
JOSEPH JULIEN LIÈGE,
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
DE LA PL AT A.
Le Lundi 2 Juillet 1877,
GROS et DÉTAIL.
lous les Samedi, Dimanche et Lundi.
GRAND DÉPÔT
iW" Arsène VA\ EECKE,
2 ares 64 e. de FONDS,
LIQUEUR STOMACHIQUE.
TERRIER, PROSPER,
prétexte de l'arrestation d'un ivrogne pour accuser
très-injustement un agent d'avoir agi avec brutalité,
et il insinue qu'un brave ouvrier aurait été cette
occasion l'objet d'un acte d'odieuse vengeance de la
part de la police parce qu'il s'est distingué lors de
l'illumination. Il a soin de ne le désigner que par
son initiale afin de mieux faire prendre le change
au public. Or, les témoins de la-scène laquelle le
journal-détracteur fait allusion affirment que l'agent
a rempli sa mission avec toute la modération pos
sible, et que si le personnage auquel il s'intéresse
si vivement n'était pas intervenu pour exciter
l'ivrogne la résistance, l'agent (et non l'ivrogne)
n'aurait eu subir ni violences, ni outrages. Et quel
est donc ce brave et honnête ouvrier si odieuse
ment traité par la police En présence d'un-e accu
sation si injuste, et afin que le public puisse juger
de la mauvaise foi du pieux Journal, nous l'appel
lerons par son nom, Dobbelaere, individu qui déjà
a subi cinq condamnations pour injures, outrages
et violences tantôt envers des particuliers, tantôt
envers la police. Si le Journal dYpres revendique
ce brave et honnête ouvrier comme un des siens,
nous ne le lui envions pas. Mais il nous sera permis
d'ajouter plus de foi au dire de témoins de la scène
qu'à celui de ce personnage. D'un autre côté, si
beaucoup de décorateurs se trouvent dans le même
cas que celui-là, le Journal dYpres a tort d'être
si fier du succès de l'illumination. Il a parmi ses
rédacleurs ou inspirateurs un grand ami qui pourra
lui dire combien il a payé les chandelles de son
protégé.
Ne sachant où trouver un autre grief contre
l'administration communale, le rédacteur du Jour
nal dYpres ayant vu commencer les travaux de
restauration du campanille couronnant la tour des
Halles, a songé au carillon... et se rappelant son
silence le jour de la procession du Sl-Sacrement,
silence dû, paraît-il, une circonstance toute for
tuite, il en fait un reproche l'administration bien
que tout le corps des pompiers y ait assisté, et il
l'accuse d'impiété, d'arrogance, d'orgueil... Bref, il
qualifie sa conduite de... bête, expression dont on
se sert assez fréquemment dans la bonne société de
Tutur et Cie... et déjà dans le lointain, il montre
le gouffre qui se forme où doivent s'engloutir sous
l'action de son souffle indigné le carillonneur, le
carillon et colle impie administration commuuale
Un peu moins de vanité, Monsieur le rédacteur,
vous ferait voir plus clair en écrivant vos sottes
rodomontades, vos yeux étaient éblouis par les
lumières étincelantes du 10 Juin. Aujourd'hui,
celles-ci sont éteintes les drapeaux ont disparu,
mais ce qui reste debout et que vous ne détruirez
pas, c'est l'aversion qu'éprouvent les Yprois pour
la domination du chapelet et des masques.
La Chambre a doue adopté la loi sur les fraudes
électorales par 56 \ci\ contre 46 Toute la gauche
a voté contre, avec entrain, avec une implacable
résolution, pour protester contre la fraude colossale,
monstreuse, que cette loi menace de consacrer.
En effet, par l'art. 46, avec le commentaire
donné par M. le ministre de la justice, ceux qui
obtiendront ou essayeront d'obtenir d'un électeur
par promesses,dons, menaces, la révélation du vote
qu'il aura émis, seront condamnés l'amende...,
excepté les prêtres.
Ceux-ci pourront promettre le ciel et menacer
de l'enfer; ils pourront au confessionnal extorquer
des voles ou le secret des votes. La loi, interprétée
par M. de Lantsheere, leur donne pleine liberté, et
leur garantit l'impunité.
Cette loi n'est faite que pour les laïques, les libé
raux, elle ne punira que les laïques, les libéraux.
C'est ainsi que l'entendent nos honnêtes cléri
caux c'est ainsi qu'ils comprennent la justice pour
lousv c'est ainsi qu'ils observent, qu'ils respectent
l'article de la Constitution, laquelle ils ont juré
obéissance, et qui déclare que les Belges sont égaux
devant la loi.
Oui, tout les Belges seront égaux devant le code
pénal, pourvu qu'ils ne soient pas quelque peu
prêtres, jésuites ou capucins.
Du moment qu'on porte soutane ou rabat, dans
notre Belgique, un acte mauvais, qui serait délit
punissable pour vous, lecteurs, devient innocent,
devient même méritoire.
N'est-ce pas inique
Mais, disent nos cléricaux, vous voulez rendre
l'absolution obligatoire. Nous ne nous occupons
pas de cela mais nous disons: même sous prétexte
de liberté de culte, sous prétexte d'absolution, vous
ne pouvez pas commettre de délit, attenter la
liberté électorale d'un citoyen le secret de son vote
doit être respecté par tout le monde, et il ne vous
est pas plus permis, en équité, de le violer, que 9on
propriétaire, que son supérieur, en vertu de la
liberté des fermages et de la liberté des opinions.
Ce qu'il y a de plus scandaleux dans le vote anti
constitutionnel de la majorité cléricale, c'est qu'au
début de la campagne, il paraissait avoir accord
unanime sur la nécessité de réprimer toutes les
violences morales, quelle qu'elles fusent; et la
première de ces violences, la plus abusive, la plus
générale est certainement l'action des prêtres en
chaire et au confessionnal.
Mais loin de la condamner, noscléricaux l'approu
vent, en reconnaisenl la monstrueuse légitimité, et
l'abus tout naturellement va prendre une nouvelle
extension et va devenir tout fait intolérable. Les
confessionnaux ne s'occuperont plus que du place
ment et du contrôle des bulletins.
Nous comprenons maintenant pourquoi les clé
ricaux ont abandonné le vote la commune ils ont
infiniment mieux, ils ont le vote au confcssional.
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publique, Samedi 23 Juin 1877, 5 heures de relevée.
Ordre du jour.
1° Remise de la décoration industrielle deux ou
vrières dentellières.
2° Communication de pièces.
3° Radiation d'une inscription hypothécaire, prise au
profit de l'administration des Hospices Civils.
4° Compte 1876 et Budget 1878 de la Garde Civique.
5° Comptabilité 1876 de l'atelier d'apprentissage.
6" Dépôt des comptes 1876 des fabriques d'église.
7* Concession au cimetière.
8° Projet de travaux publics.
La bataille de Waterloo datait Lundi dernier de 62 ans.
De nouvelles pétitions réclamant l'établissement d'une
école de natation patronée par la ville, viennent d'être adres
sées au conseil communal de Bruxelles.
Nous appronons que le train express, parti dimanche
après-midi, 5 heures de Bruxelles pour Ostende, a déraillé
aux environs de Buggenhout. Deux voitures ont été brisées.
Aucun voyageur n'a été blessé. Le tout se borne des dégâts
matériels.
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BUE DES BOUCHEBS, YPBES.
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