t i Fêles de Rubens. Nouvelles locales. es S fi ils. O 2S H P H S i a L'Union Commerciale d'Ypres, A l'honneur d'informer ses clients quelle fournit directement aux mêmes prix et condi tions des Mines, par waggon de 5 10 mille kos du beau et bon Charbon de Mons, Fresne et autres. Poids garanti et faculté pour l'acheteur de refuser la marchandise si elle ne répond pas l'attente. Rendus domicile. Grand Assortiment de Carrelages en grés et en ciment. Tuiles, Ardoises, Carreaux, Pierres de tail le, Chaux, Ciment et Trass. Dépôt unique de pavés d'Andennes pour trottoirs, cours, porches, écuries, etc. Briques réfractaires pour fours, tuyauterie en argile et en grés, etc., etc. Guanos azotés, Nitrate de soude, Tour teaux et tout ce qui concerne l'agriculture. ASSOCIATION LIBÉRALE LU fi s ^5 fi .fi -fi nC i fi - s a 2"! fi fi fi s-g a-g q gmo o fi fi csa r-i cz> .2 £2 s fi H fi .2 p. 9 5.2 oW g 1g® Ph fi fi fi fi -fi fi fi Le Congrès littéraire s'est séparé après avoir voté la consti tution d'une association des écrivains belgrs. Les uns deman daient une société de gens de lettres, telle qu'elle existe en bien des pays. Les autres préféraient une fédération des dif férents cercles littéraires. Mais, comme M. Dognée l'a fait justement remarquer, la plupart des Cercles littéraires ne tou chent guère la littéraire, et plusieurs des hommes qui tien nent une plume en Belgique ne font partie d'aucun clul» par ticulier. Et comme il s'agit d'offrir aux écrivains un terrain qui leur soit propre, où ils puissent se voir et se connaître, dé fendre leurs intérêts et se parler de leurs travaux, c'est l'idée d'une association spéciale qui a prévalu. Un comité a été dé signé pour préparer les statuts de celle association, et on l'a composé de MM. Van Bemmel, Potvin, Emile Leclercq, Fré- dérix, Dognée, Sleekx, Stoumon, Boëns et Ekaen. La question des encouragements l'art dramatique et des conventions littéraires internationales a été discutée ensuite. Et l'on n'a pas manqué de se plaindre de la situation faite aux auteurs de drames, de comédies et d'opéras en Belgique. Cette discussion a clos les travaux du congrès littéraire. La réception des membres du Congrès artistique l'hôtel de ville, par M. De Wael, a été l'ouverture officielle des fêtes. A l'entrée de la salle Leys, où se tenait le bourgmestre, un cri d'admiration universelle a salué les belles peintures de ce regretté artiste. A la lumière tous les personnages historiques de ces presti gieuses fresques, pleines de vie et de mouvement, semblaient vouloir se mêler ceux venus pour acclamer la mémoire de P. P. Rubens. M. De Wael ayant adressé quelques paroles vibrantes el chaudes aux hôtes étrangers pour leur souhaiter la bienvenue, deux hollandais, M. De Jonghe Van Ellemet, ancien membre des Etals-Généraux, et M. Springer, lui ont répondu en hol landais; puis un peintre allemand a remercié en termes cha leureux la ville d'Anvers, pour tout ce qu'elle a fait pour l'art, et exalté les magnifiques fêtes par lesquelles elle se dispose célébrer Rubens, un des plus grands peintres, dit-il, qui aient jamais vécu. Après cet échange de courtoisies internationales, M. De Wael a prié les membres du congrès de le suivre, Place verte, aux pieds de la statue de Rubens,' pour assister l'exécution de la canlale. On annonçait que la cantate de M. Benoit devait employer des moyens tout nouveaux et réunir des complications étran ges. Un orchestre et des chœurs composés d'un millier d'ex écutants sur la Place verte d'Anvers, auxquels répondraient de la tour de la cathédrale des sonneries de "trompettes el le ca rillon lui-même; et auxquels viendraient s'adjoindre, comme finale ou péroraison, une marche militaire traversant la ville. Ce programme, qui semblait périlleux remplir, a été as sez bien suivi.Mais l'intérêt de l'œuvre de M. Benoit, n'est pas dans ces combinaisons théâtrales, qui cherchent plus l'effet de surprise que l'effet musical. La cantate a son originalité évi dente, et sa facture personnelle. On y retrouve ce tempéra ment vigoureux quoique voulu qui est la marque de l'auteur de Lucifer et de VEscaut. Les villes flamandes ont une façon de se parer tout-à-fait originale et qui fait que la fête est autant dans les rues que dans les locaux réservés aux cérémonies officielles. La prome nade est la distraction du plus grand nombre et, ces jours-ci, elle réserve aux flâneurs les plus charmantes surprises. Cha que quartier a été orné par les soins d'une commission spé ciale l'aide du produit des souscriptions de ses habitants. Aussi nombreuses sont les commissions, aussi variées sont les décorations. L'émulation a été générale et, bien que le mauvais temps ait contrarié les préparatifs, l'activité des der- oières heures a fait des merveilles. Entre tant d'inventions heureuses, il serait difficile de décider laquelle revient la palme. Parmi les œuvres d'art construites sur la voie publique, ci tons cependant la superbe colonne érigée au Marché aux Che vaux. La base, très largement assise, est une espèce de livre d'or de l'art flamand elle porte plus de deux cents noms de pein tres, sculpteurs, graveurs et architectes, dont le nom rayonne travers le temps et l'espace. Le piédestal est orné, sur sa face principale, d'un bas-relief représentant la Ville d'An vers rendant hommage aux Arts. Un autre bas-relief, placé sur la face postérieure, a pour sujet: La gilde de St. Luc recevant les lettres-patentes de Philippe IV, roi d'Espagneinstituant l'Académie d'Anvers (1(563). Aux quatre angles se trouvent des statues, symboli sant la peinture, la sculpture, la gravure et l'architecture elles sont parfaitement exécutées par M. J. Lambeaux. La co lonne esi entourée des statues de six artistes émiuenls de l'é cole d'Anvers, Qninliri Metsys, Appelmans, Adam Van Oort, Bolsweel, P. D Jode et Jordaeiis. Le chapiteau, qui porte les armes d'A a ver», porte deux génies, tenant les armes de Rubens Le nioiiiiiiii nt est surmonté d'une statue de l'illustre maître, œuvre d<- M. Dupuis. M. De piyn a sculpté celles dis artistes mentionnés ci haut. La Colonne a une liaut-ur de 31 mètres, et est éclairée par quatre lampes d'un style approprié l'en semble. Ce projet grandiose fait honneur l'architecte de la ville, M. P. Dens. Des groupes nombreux se forment continuelle ment autour de la colonne, et ne se lassent pas d'exprimer leur admiration. Deux arcs de triomphe sont élevés Place de Melr et Place de la Commune. Le premier est une sorte d'épopée historique. Il est formé de trois portiques, dans le style de l'époque. Un tableau, représentant le Bourgmestre Rochox chez Ru bens, entouré de personnages célèbres, est encadré dans la face principale sur les côtés se trouvent deux autres peintu res: Rubens la Cour d'Espagne et la réception de Rubens la Lukasgilde. La face postérieure porte des inscriptions historiques; un char trainé par des chevaux et surmonté d'une Renommée, couronne le tout. La largeur est de 25 mètres, sur 23 mètres d'élévation. La place de la Commune est ornée d'un monument com- mémoratif, symbolisant l'Hommage universel rendu au chef de l'Ecole flamande. Il comprend cinq arches. Les portraits sculptés des six élèves principaux du maître, sont tournés du côté de la ville. La statue de Rubens, au sommet, est entourée des quatre parties du monde, qui glorifient son génie. Les pavillons latéraux, surmontés de Renommées, sont ornés de bas-reliefs, trophées et inscriptions. La hauteur est de 23 mètres, sur 28 de largeur. M. De Wael, Bourgmestre d'Anvers, vient d'être flommé officier de la Couronne de Chêne. (Située près de la Station Yprès), Prix du détail Charbons: Tout-Venant (Mous) fr. 2-50 les 100 kilos. ld. Fines 2-50 les 100 kilos. Aux mêmes magasins Engrais chimiques Pour les commandes s'adresser aux bu reaux de 1 'Union Cotni»*erciale, rue de l'Etoile, 4, Vpre». DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Les listes électorales doivent rester affichées dans toutçs les communes, depuis le 15 Août jusqu'au 30 du même mois et elles doivent contenir invitations aux ci toyens qui croiraient avoir des observations faire, de s'adresser, cet effet, au Collège des Bourgmestre et Echevins, avant le 30 Août. Ces listes sont clôturées ensuite définitivement le 3 Septembre, par le Collège échevinal et tout individu in dûment inscrit, omis ou rayé ou autrement lésé, çeut réclamer la Députation Permanente jusqu'au 25 Sep tembre inclusivement. De même, tout individu jouissant des droits civils et politiques peut, quant aux listes d'arrondissement, du canton ou de la commune de son domicile, réclamer de la même manière et dans le même délai, contre les ins criptions, radiations ou omissions indues. Les personnes qui croiraient avoir des réclamations faire en vertu de ces dispositions, peuvent, pour plus de. facilité, s'adresser M. le Président de l'Association, soit par écrit, soit verbalement leurs communications seront considérées comme confidentielles et il sera don né suite toutes les réclamations qui seront reconnues fondées, sans qu'il puisse eu résulter aucuns frais, ni aucun désagrément pour les réclamants. Ypres, le 16 Août 1877. Les personnes qui recevraient avis de leur radiation des listes électorales, sont aussi priées d'adresser, le plus tôt possible, les pièces notifiées au Bureau de l'As sociation Libérale. Ainsi que nous l'avons annoncé dans notre dernier n°, l'Association des Anciens Elèves de l'Ecole Commu nale a donné le Dimanche 12 c', un Concert au bénéfice de la Société de Secours Mutuels, établie parmi eux. Cette utile institution, fondée depuis peu de temps, est déjà en pleine voie de progrès; et elle ne manquera pas de prospérer tous les jours davantage, grâce l'excel lent esprit qui règne parmi la jeunesse sortie de nos Ecoles Communales. Le Concert s'ouvrait par La Poupée de Nurem berg, ouverture fort bien exécutée par la Musique de l'Ecole Communale. Des élèves de cet établissement ont chanté ensuite un Chœur Patriotique, de Ch. Miry, tout simple et* sans prétention, mais qui n'eu a pas moins fait grand plaisir. On a remarqué surtout l'ex cellente diction et la bonne prononciation des enfants. Venait ensuite Le Trémolo, grande fantaisie pour flûte, par M. Eugène Van Elslande. Cet excellent artis te, qui s'était empressé de répondre l'appel fait son talent par ses anciens condisciples, a supérieurement exécuté ce morceau délicat. Les applaudissements les lus chaleureux saluaient le jeune virtuose, lorsque M. le Bourgmestre est monté sur l'estrade et a adres sé M. Van Elslande ses félicitations l'occasion du beau succès obtenu au Concours du Conservatoire, et pour la manière brillante dont il venait de se faire en tendre. En même temps il l'a remercié du concours qu'il était venu prêter a cette fête de fraternité, et dé sirant qu'il en gardât, lui aussi, le souvenir, il lui re mit un cadeau, en ajoutant - Acceptez cet écrin, il n'est rien en lui-même, mais acceptez-le comme l'ex pression de ma satisfaction toute spéciale et de mon estime pour les jeunes travailleurs, qui, parleur zèle, leur application et leur bonne conduite, mettent pro fit les heureuses dispositions dont ils sont doués, et font honneur leur ville natale. Ces paroles de notre ho norable Bourgmestre provoquèrent de nouvelles accla mations, au milieu desquelles M. Van Elslande reçut les félicitations de ses nombreux amis, qui, son arri vée, la veille, lui avaient déjà ménagé une brillante réception. La Société chorale, La Lyre Ouvrière, exécuta en suite Le Chant des Ouvriers, de Van Ackere, et le Concert se termina par La Vague, valse, par la mu sique de l'Ecole Communale. Le public s'est retiré fort satisfait: il conservera de cette fête le meilleur souvenir car elle était de celles où le plaisir est doublé d'une bonne action. p xn z fi 3 i W ps g o F w a a s PS -fi CL fi rr* o m fi fi en -fi fi O XII m CO w hJ fi o cd hJ -fi g gH 6 a S 1 s -4-2 ■SOft ÎH £>-( o 1 C co e6 p 2 o G g (U ±1 o aTj I bdO K 2 g r* xn §.2 XII -fi 2 fi a «A kO m rfi îS 00 O t—I fi.2 «3 -fi fi 2 G Q fi <D xil o (B n M) ®<2 .2 8 oo o 5© «4 bo b CO o fin O 02 O •73 fi S k fi O"1 I <T) I a |aft s- o 03 P P-rq bc ""o G m.2 -o -2 'CS a bc s o5 c3 s s G S ■5 S XII 2 O g «3 -g O GGa3«o«.02 O O P. <P ce p. 0,0^ G-b bc1 tg Tf> -, f CL, W g "S -G C p*" *3 X G ©'s g a .2 *S G G m f—S-4 2^-2 G ftsci CO g o <32 *G G(/2 cS g P-i -H rC O G c5 së <1 -2F m G o i—I fi O H O S PS E-t <3 i s—. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3