MAISON de BORDEAUX L'ALLIANCE HORLOGERE Gérard WATREMEZ, HOTEL S'PIERRE P. DEHEM, G. Coussaert-Pauwels, ENCRE DU XIXe SIECLE chez Emmery-Decort. DEPOT Guano et Nitrate de Soude A VENDRE ON DEMANDE EXPOSÉ PARAPLUIES. CAISSE GÉNÉRALE Nouvelles diverses. UNE ANCIENNE PHOTOGRAPHIE Café-Restaurant, P. VAN DEN BULKE, GRAND DÉPÔT GROS et DETAIL. des assurances contre l'incendie. H. COPPIN-DEGRAVE, affronter cette échéance décisive pour l'avenir de la liberté dans notre pays. L'organisation du parti libéral Chimay était d'autant plus opportune que nos amis viennent d'y remporter coup sur coup deux brillantes victoires la commune et la province. (Echo.) Tout récemment la presse cléricale, emboîtant le pas \'Ami de l'Ordre, célébrait avec emphase les incomparables mérites des collèges dirigés par le clergé. Pendant que l'enseignement officiel don nait, selon elle, les plus déplorables résultats, les élèves desdit collèges, forts en latin, véritables her cules en grec, parvenaient lire couramment en rhétorique Tacite et Cicérou, Homère et Démos- thène. C'est ainsi que l'enseignement religieux at testait son immense supériorité et répondait par des faits, oui, Messieurs, par des faits, aux ineptes attaques de ses obscurs blasphémateurs. Les Pics de la Mirandole dont sont peuplés les collèges épiscopaux, se sont, comme de coutume, mesuré cette année, dans le concours général, avec let cancres de nos Athénées et Collèges commu naux. Et voici les résultats pour la classe de rhé torique Sur 4 prix décernés, 8 accessits et 12 mentions honorables, nos Athénées et Collèges communaux ont obtenu les 4 prix, les 8 accessits et 8 mentions honorables restent pour les Collèges cléricaux 4 misérables mentions: la 3e, la 7e, la 9e et la 12e. L'Ami de l'Ordre et ses congénères avaient rai son les Collèges cléricaux dépassent les établisse ments officiels de plusieurs longueursd'oreilles d'âne. (Economie de Tournai). On se rappelle que l'école moyenne de Lokeren fut supprimée, il y a quelque temps, par le Con seil communal: les valets épiscopaux, étant, deve nus majorité, s'étaient empressés de proléger les intérêts de boutique de 1 institut Saint-Louis fondé par leur seigneur et maître l'évêque de Gand, et en volant la suppression sans aucune especc de motifs, ils s'imaginaient tuer l'enseignement laïque dans la ville qu'ils étaient désormais chargés d'ad ministrer. Leur espoir a étédeçu; les libéraux fondèrent une école libre, qui compte aujourd'hui trois fois plus d'élèves que l'établissement congréganiste et qui remporte cette année-ci, outre une série d'au tres nominations, le premier prix dans le concours ouvert par le gouvernementenlre les écoles moyen nes du pays. Nous trouvons avec le Journal de Gand que la presse libérale doit signaler ces brillants résultats: ils sont un véritable honneur pour les libéraux de Lokeren et une flétrissure pour l'administration communale de celle ville. demande un représentant pour la vente de ses produits, conditions ex ceptionnelles. Ecrire Poste Restante Bordeaux. 22. D. N. N. S'adresser la Commission des Hospices Civils d'Ypres, avant le lr Octobre prochain. expédie franco et des prix très ré duits de bonnes montres or, argent et bronze d'aluminium, payables dans le délai d'un an. S'adresser la dite fabrique ou des agents généraux dans tous les pays. (Aff. avec un tim bre de 30 centimes). ANVERS- Ne pas confondre avec la TAVERNE-HOTEL St-PIERRE RUE JANSÉNIUS, N° 6, A YPRES PARFUMERIES. QUESTION DE L'AMÉLIORATION ET DE LA DISTRIBUTION des eaux alimentaires, SUR DIVERS AUTRES PROJETS TRAVAUX PUBLICS reconnue la meilleure Limpide, noire, inaltérable chez A. VAN EECKHOUT, rue de Dixmude, Nu 39, Ypres. 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Le Journal de Gand donne sur l'incendie de l'hôpital de Gand les détails suivants: Un sinistre qui aurait pu avoir des conséquences épou vantables a éclaté Vendredi, la nuit, Gand. Vers 11 1/2 heures, une sœur de service de nuit l'hôpital s'aperçut que le feu était au grenier de l'établissement. Elle courut éveiller un infirmier et l'alarme fut bientôt dannée. En quelques minutes le feu courut autour des greniers et le bâtiment brûlait par le haut, en viDgt endroits différents. Toutes les salles occupées par les malades furent bientôt envahies par le feu. Heureusement les infirmiers, aidés de quelques personnes accourues des premières, avaient fait sortir les malades. Parmi ceux-ci il en était un certain nombre qui furent envoyés l'hôpital civil. Les autres étaient dans la cour, dans la rue et même un certain nombre dans les cabarets des environs.Nous avouons ne pas avoir compris pourquoi ils n'ont pas été diri gés tous vers une des casernes de la ville. La partie principales du mobilier, matelas, couvertures, etc., fut retirée des dortoirs et il ne resta plus après qu'à faire la part du feu. Parmi les autorités arrivées des premières sur les lieux, nous avons remarqué M. l'échevin Pickaert qui dirigea la première organisation du service des secours, surtout pour empêcher l'incendie de gagner les bâtiments qui avoisinent l'église; M. H. De Brouckère, conseiller provincial, Vander- waerheden, commissaire en chef de police, Van Drorn et Ghuys, commissaires. Le major L'hoest qui prit également les premières mesure d'organisation militaire; MM. Gillon, com mandant du genie; les généraux Ltbrrt, Fontaine, Vielle, l'intendantmilitaire Rouserez, les colonels Maurice, Moentack, Vedrine, etc., des détachements d'artillerie, d'infanterie, de cavalerie, etc. Tous rivalisèrent de zèle pour vaincre l'élément destructeur. Malheureusement les efforts devaient rester im puissants, pour une double raison. L'eau manquait aux en virons et il fallait la puiser 400 m., dans la Lys; ensuite l'on ne pouvait pas approcher des bâtiments, dont des parties s'écroulaient chaque minute. Le service du corps des pompiers était dirigé par It com mandant Sadée et le lieutenant Walsch. Ce corps a rendu de grands services dans la limité du possible. Il a arrêté le feu et, malgré la distance considérable qui sépare l'hôpital de la rivière, a su empêcher que le sinistre ne s'étendit. Somme toute, l'hôpital militaire de Gand qui pouvait contenir 500 malades et qui en contenait celte nuit 85, il ne reste que le bâtiment de la direction, les bureaux et quelques magasins. Il n'y a que des pertes matérielles et l'on se consolera assez facilement de celle-ci en songeant que c'est une vieille baraque qui disparaît et qui sera remplacée, nous l'espérons du moins, pas un hôpital nouveau digne de la science mo derne. Les locaux détruits dataient de fort loin.S'il faut en croire un cartouche maçonné dans un des mûrs du bâtiment incen dié,ils dateraient de 1501. Les sœurs du couvent de Deynzc, ainsi appellées parce que ces dames étaient venues de Deynze en 1469, y demeurèrent jusqu'en 1796, date de la suppres sion de l'ordre. L'hôpital militaire y fut établi cette époque, et y séjourna sans intterruplion jusqu'à nos jours. Un fait bien remarquable se présente en ce moment dans l'arrondissement d'Audenaerde: il se trouve que, le 27 de ce mois, les trois représentants de cet arrondissement, MM. Vander Donckt, Magherman et Tbienpont, auront siégé sans interruption, pendant vingt cinq ans, la Chambre des représentants; c'est probablement un fait unique dans les annales parlementaires depuis 1850. (Vins et Spiritueux) UN INSTITUTEUR-DIRECTEUR POUR L'ÉCOLE DES ORPHELINS D'YPRES. Traitement 1,300 francs outre le logement et la nourriture. A UA CHAUX DE FONDS SUISSE rue de Boesinghe, 11Ypres. 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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3