Nouvelles locales. PRIJZEN DER KOLEN per hectoliter 2-65 per hectoliter 1-90 per hectoliter 1-60 volgens de kwaliteit. De leveringen per wagon aan den priis der koolmijnen. De magazijnen zijn voortdurend voorzien van allereerste soorten van Koeken en van Chemische Guano en andere landvetten aan de leegste prijzen mogelijk. Het kantoor der Handelsvereeniging is bij M. Ate Vonck-Clement, Bankier, Sterrestraat, n°4, IJperen. de l'échevin Ronsc, qui se trouvait on ne sait trop pourquoi dans la voilure du gouverneur. A la Grand'Place, M. Ruzette a même commis une inconvenance, que l'on ne peut expliquer que parce qu'il était ébloui par ses hautes fonctions. An lieu de venir saluer, au balcon, la garde-civique et les troupes de notre garnison qui étaient éche lonnées sur la place, le nouveau gouverneur a laissé partir tout le monde, et, une fois la place déblayée, il a paru au balcon, ce qui lui a valu les acclamations d'une dizaine de gamins et des élèves de Y Ecole Bogaerde, postés là, sans doute, pour remplir le rôle de Romains. Pourquoi, d'ailleurs, s'enthousiasmer d'un per sonnage que l'on ne connait ni d'Eve, ni d'Adam La foule a vu en M. Ruzette UN BIPÈDE CHA MARRÉ, nous empruntons la qualification la presse cléricale or, le noble Piero Neut serait venu se montrer au balcon, affublé d'un costume d'Arlequin qui est de son emploi il eut obtenu, près des badauds, tout autant de succès que le chevalier Ruzette. Encore un mot la Pairie nous parle beaucoup dans son compte-rendu de la grâce de notre nouveau gouverneur et de l'impression favorable produite dès qu'il a fait son apparition. M. Ruzette aurait-il posé pour le torse et le pieux organe épiscopal aurait-il pris l'avis des dames Tout cela n'est-il pas souverainement ridicule? Que l'on constate que la foule a été calme ou même respectueuse, soit mais que l'on ne s'efforce pas de faire accroire qu'une population libérale s'est enthousiasmée d'un illustre inconnu dont le mi nistère de l'Immaculée Conception vient de nous doter. C'est se faire une idée bien désobligeante de l'intelligence de ses lecteurs.... Avenir des Fl Sans être fataliste, on dirait cependant que cer taines choses marchent toujours de pair. C'est ainsi que l'avènement d'un gouvernement clérical est toujours accompagné de grèves et de calamités. Il est vrai que la pauvreté pour les autres étant une vertu fortement prônée et prèchée par nos adversaires, abaisser la fortune privée et pu blique, c'est travailler au bien être spirituel des populations. De 1830 1847, les cléricaux occupent pres que sans interruption le pouvoir. Ils en sont tel lement jaloux, qu'ils ne peuvent souffrir que leurs alliés de la résolution y fassent un court passage en 1842. Ils les renversent sous une motion de défiance qu'ils obtiennent du Sénat. Qu'arrivc-t-il et quels sont les fruits de cette longue administration inintelligente? En 1846 la plus épouvantable misère règne dans le pays. Les Flandres meurent litlérallement de faim. Leurs populations exténuées n'ont plus même la force d'émigrer, et aux malheureux qui se sont traiués jusqu'à Bruxelles, la capitale ferme ses por tes craignant la contagion du paupérisme. Les cléricaux avaient fait le mal, ils laissèrent aux libéraux le soin de le réparer et l'honneur en revint au ministère du 12 Août 1848. Le 8 Juin lesélecteursavaient signifié leur congé ces administrateurs incapables, mais le ministère De Tbcux prolongea jusqu'au ,12 août la crise, pour que M. Malou put parfaire les deux années nécessaire l'obtention de la pension ministérielle. Trente ans ont passé sur ces faits. Il y en a sept que les cléricaux sont au ministère, dont la tète est encore M. Malou. Et les mêmes phénomènes de crises, de misères et de grèves se reproduisent et le paupérisme, si vaillamment combattu et si com plètement vaincu en 1847 envahit encore notre riche et beau pays. Toutes les industries souffrent et les ouvriers, qui ne raisonnent pas, s'en pren nent leurs maîtres d'une situation qu'ils n'ont pas créé, et demandent, d'une manière irrégulière, du pain que, nous en convenons, ils auraient pu épar gner comme la fourmi pendant les années prospères, au lieu de le dépenser comme la cigale,au cabaret. Que fait le gouvernement pour remédier cette situation? Rieu! Il semble subir la fatalité qui s'attache l'exercice du pouvoir par le cléricalisme, ou bien, pénétré qu'il ne s'occupe que pour la plus grande gloire du clergé il ne se préoccupe pas plu du sort de l'élément laïque que s'il n'existait pas. C'est ainsi qu'on lui conseille vainement de profiler de ce moment de crise pour renouveller et compléter le matériel du chemin de fer si détra qué et si mauvais; pour faire substituer la longrine en fer aux billes de voies ferrées. Celte, substitu tion rendrait du travail de nombreux laminoiis, en même temps qu'elle permettrait de faire une économie considérable. Les millions qu'il dépenserait cet effet appor teraient un remède sérieux au déplorable état du travail, la prospérité de l'industrie métallurgique entraînant celle de l'industrie houillière, toutes deux pourraient se relever ainsi en attendent de meilleurs jours. Mais ces meilleurs jours ne viendront pas sous un ministère clérical qui frappe tout de stérilité et qui ruine aussi* bien et aussi promplement les finances publiques que le travail national. C'est une mauvaise habitude chez les cléricaux de distraire les choses saintes de leur destinations, pour les appliquer la politique. Ainsi, au lieu de brûler l'encens des temples pour Dieu seul, pourquoi les thuriféraires le dérohent-ils. afin de l'offrir aux simples mortels, au risque de leur cas ser le nez coups d'encensoir? Il en a cui cepen dant Prométhée d'avoir ravi le feu du ciel. C'est un exercice de ce genre que se livrait la Patrie, avec un lyrisme hors de saison, propos de l'officielle entrée de M. le chevalier Ruzette dans la ville épiscopale. Pourquoi dire, par exemple, que les principales rues de la ville étaient pavoisées, tandis que la rue des Pierres seule avait arboré quelques drapeaux? Pourquoi parler enthousiasme éclatant sur tous les visages, propos d'une douzaine de cas quettes qu'on agitait, et pourquoi faire passer notre population pour stupidement niaise, en affirment que M. le gouverneur, qu'elle ne connait pas, a, d'avance, su conquérir toutes les sympathies Certes nous concevons la joie qu'éprouvent les chefs de la Patrie, de voir un gouverneur libéral remplacé par un des leurs; mais ce n'est pas une raison, nous le répétons, pour lui casser le nez, dès le premier jour, coups d'encensoir et pour faire croire que Lundi dernier la population tout entière d'une ville qui, au mois de Juin de l'année passée, ne donnait que quatre voix de majorité aux cléricaux, se roule aux pieds d'un gouverneur qu'elle n'a pas vu l'œuvre, mais qui porte l'en seigne cléricale. Ah! mon Dieu, on ne demande pas mieux que de rencontrer chez M. Ruzette le phœnix des gou verneurs, mais encore faut-il attendre qu'il ait fait ses preuves pour le déclarer tel. Journal de Bruges. Nous lisons dans la Vèrilè, de Tournai Dans sa dernière séance, le conseil communal de Tournai a pris une décision qui sera bien ac cueillie dans nos campagnes. On se rappelle que lors de la récente adjudication de la location des biens ruraux appartenant aux Hospices et au Bureau de Baisance, un industriel de nos environs a, par des enchères exagérées, enlevé la location de terres des fermiers qui s'étaient refusés signer un contrat au terme duquel ils s'engagraienl cultiver pour ledit industriel des bette.aves sur une partie déterminée de leurs terres. Ces fermiers ont sollicité de l'administration communale l'annu lation de l'adjudication. Ils viennent d'obtenir gain de cause les Hospices et le Bureau de bienfai sance sont autorisés traiter avec eux de la main la main. Nous enregistrons avec plaisir de nouveaux succès obtenus par notre Collège Communal aux examens d'ad mission Y Ecole du Génie Civil de Gand (section des ingénieurs) M. Frédéric Lebbe, élève du Collège Com munal, et M. Camille Lagrange, élève particulier du professeur de mathématiques supérieures du même établissement, viennent de passer cet examen, le pre mier avec 701,5 points, le second avec 711,5 sur mille, chiffre maximum. Nos plus sincères félicitations qui de droit. Nous apprenons que M. Georges Lapiere, ancien élève du collège communal de notre ville, vient d'être admis le 4e l'école des Arts et Manufactures de Gand. DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 10,327-72 Zotten gejaagd in de Sterre, voor pinten en voor den Penning, 0-98 Stom muziek op den bruiloft van Amédée en Léonie, met de interesten. 2-00 De vijanden van den Wereldlijken School- penning te Baas Jans, 1-00 Bezour?, 0-10 Eene partie piketin De Drie Posthoorns, 0-15 Voor den accusatif van M., 0-10 De Lanteern op den drapeau van den Bal- kon, 0-10 Positif ou négatif, 0-20 Encore positif ou négatif, 0-25 T'Joos in den trachter (Getemde Leeu- wen,) 1-30 Godspenning voor Henritje's dochter, 0-50 Encore positif ou négatif, 0-30 10,334-70 Dépenses jusqu'à ce jour, 8,023-35 En caisse, fr. 3,311-35 Magazijnen der Wperselie Handelsver- eeniging, gelegen tegen de Statie van den IJzeren-Weg (Quartier du Commerce.) genomen in de Magazijncn. MONSCHE KOLEN. Gailletterie per honderd kilos fr. 3-35 Tout-venant pr honderd kilos 2-40 Fijne per honderd kilos 2-00 FREINE KOLEN. Gailletten per 100 k. fr. 2-60 en 3-30 Gailletterie per 2-50 en 3-20 Gailletins of mosseltjes het 100 k. 2-40 het te huis doen part betaald. État-Civix. b'ïpbeh, du 28 Sept. auSOct. 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 5; id. féminin, 4. Total 9. Mariages. Durnez, Arthur, tisserand, et Vandenbulcke, Julienne, dentellière. Cuvelie, Julien, poëlier, et Doom, Celine, sans profession. Décès. Dtkeyser, Elise, 39 ans, sans profession, épouse de Henri Allaer, rue de la Crapeaudière. Heylbroeck, Charles, 57 ans, doreur, époux de Eugénie Merainy, rue des chiens,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2