SI J'ÉTAIS ROI, Nouvelles locales. On écrit de Furnes la Flandre libérale Théâtre d'Y près. PRIJZEN DER KOLEN per hectoliter FREINE KOLEN. volgens de kwaliteit. Gailletins of mosseltjes het 100 k. 2-40 het te huis doen part betaald. De leveringen per wagon aan den prijs der koolmijnen. De magazijnen zijn voortdurend voorzien van allereerSte soorten van Koeken en van Chemische Guano en andere landvetten aan de leegste prijzen mogelijk. Het kantoor der Handelsvereeniging is bij M. Ate Vonck-Clement, Bankier, Sterrestraat, n° 4, IJperen. la famille du testateur, ce qui revenait de droit aux hos- picesde Verviers, représentant légalement les pauvres. Il est vrai qu'il s'agissait de faire passer un couvent plus d'un demi million, et qu'un aussi beau denier vaut bien une illégalité. Par ce nouvel exemple, on peut se convaincre de quelle honnête façon nos couvents se multiplient, s'accroissent en s'enrichissent. Legs, donations dé tournées, testaments captés, bien de main-morte, tout leur arrive en abondance et par surcroit. Notre gouvernement clérical viole publiquement la loi pour les enrichir, car il faut de l'argent, beaucoup dargent aux couvents, même pour réparer leur honneur en danger, comme dans le Domino noir. Habilalious princiè.es, vastes domaines, maisons de banque, de commerce, de fabrique, les couvents sont tout et ont tout. Comme de véritables pompes aspirantes et des suçoirs vapeur, ils attirent eux les capitaux et la substance du pays, et pendant que l'industrie périclite, que les affaires languissent, ils deviennent des lieux de délices et de richesses, sous la haute protection du restaurateur de Lants- heere! (Constitution). On n'est pas encore parvenu retrouver le curé de Rousbrugge Haringhe, condamné, il y a quel ques jours, par le tribunal de Furnes quatre ans d'emprisonnement. On suppose qu'il s'est réfugié en France, mais on ignore complètement le lieu de sa retraite. On ne s'attendait pas ce que le prévenu fît défaut. Sa conduite pendant l'instruction avait fait croire qu'il voulait se défendre. Quelque temps avant le jour fixé pour l'audience, un dimanche, il était monté en chaire pendant la grand'messe et avait annoncé ses paroissiens qu'il dirait le vendredi suivant une messe pour la bonne issue de son procès et qu'il prierait le Saint-Esprit d'éclairer ses ennemis et de les ramener de meil leurs sentiments. Il avait ajouté que les quatre généraux qui ont pris Rome en 1870 avaieDl eu se repentir de leur mauvaise action deux avaient été destitués, le troisième avait été assassiné et le quatrième était mort en laissant des enfants dans la plus affreuse misère. Le même jour, le chapelain qui avait dit la première messe, avait commencé son sermon en disant qu'on vivait dans un temps de persécutions effroyables, qu'on persécutait le Pape, qu'on persé cutait les évêques, qu'on persécutait tous les prê tres. Après ce beau début, il avait été tout coup tellemeul ému qu'il avait fait précipitamment le signe de la croix et qu'il était descendu de la chaire de vérité sans pouvoir achever son sermon. On croyait donc qu'aidé par le St-Espril, le sieur Vandcnbogaerde serait venu l'audience du tribunal, défendre son honneur et faire éclater son innocence. 11 n'en a rien été. Il parait qu'il a écrit au tribunal une lettre dans laquelle il explique que sur le conseil de ses amis, il se décide, au dernier moment, ne pas compa raître devant ses juges, ajoutant que s'il était con damné, il n'en appelerait... qu'à Dieu. Nous croyons devoir détacher quelques passages d'un article des plus pratiques que publie la Liberté et relatif aux soins donner aux personnes retirées de l'eau, même au bout d'un temps assez long et même lorsqu'il y a apparence d'asphyxie complète L'asphyxie étant produite chez les noyés par le man que d'air dans les voies respiratoires, le point essentiel est de chercher provoquer le retour la respiration, résultat qui ne peut être obtenu qu'en procédant avec méthode et en employant tous les ménagements possi bles. Aussi dès que le noyé est retiré de l'eau, on doit com mencer par le coucher sur le côté droit, et non autre ment, la tête légèrement inclinée, en lui soutenant le front. On écarte alors doucement les mâchoires pour faciliter l'évacuation de l'eau contenue dans la bouche et dans les fosses nasales. Cette première prescription observée, on enveloppe le malade pour qu'il ne subisse point, autant que possi ble, l'action du froid, et on le transporte, sans secousse, le visage découvert, la tête libre et un peu plus élevée que le reste du corps, soit au poste de secours le plus voisin, soit dans un local qui contienne un lit, et dont la température ne dépasse pas 35 degrés centigrades. Dès que le malade est étendu, on le déshabille, on l'enveloppe de couvertures, on lui incline de nouveau la tête pour provoquer encore, s'il y a lieu, l'évacuation de l'eau, des mucosités ou de l'écume. Lorsque les mâ choires sont serrées, on les écarte graduellement et on facilite au besoin, l'écoulement du liquide contenu dans la bouche l'aide du doigt, d'une barbe de plume ou d'un petit bâton garni de linge. On doit surtout veiller ce que la langue ne se ren verse pas en arrière, et il faut chercher la maintenir doucement hors de la bouche, lorsqu'elle tend obstruer le larynx. Dès que la respiration tend se rétablir, il faut s'appliquer surtout réchauffer le malade, soit en promenant sur son corps, par-dessus la couverture, une bassinoire remplie d'eau chaude, principale ment au creux de l'estomac puis,en frictionuaut fortement, même avec la brosse, l'épine dorsale et les membres, en pressant légèrement toutefois, sur la région du cœur Aux cours de ces diverses phases, si le noyé fait des efforts violents pour respirer, il faut cesser toute ma nœuvre pouvant contrarier les mouvements de la poi trine et du bas-ventre. S'il a envie de vomir, on doit provoquer l'évacuation de l'estomac en chatouillant le larynx avec les barbes d'une plume. Si le patient paraît retomber en syncope, on lui passe rapidement, diffé rentes reprises, un flacon d'ammoniaque sous le nez. En dépit de certaines coutumes, il ne faut jamais donner de boisson un noyé avant qu'il ait complète ment repris l'usage de ses sens. Lui administrer tout au plus quelques gouttes d'eau de mélisse, d'eau-de-Vie ordinaire ou camphrée, mais quelques gouttes seule ment en vue de le raminer. Enfin, quand le malade est complètement hors de danger, il est essentiel de le coucher dans un lit bassiné et de l'y laisser se reposer au moins pendant deux heu res. En cas d'empêchement, le transporter soit chez lui, soit l'hôpital, avec toutes les précautions nécessaires pour le soustraire l'action du froid. Il ressort clairement de tout ceci, et c'est pour cela que nous reproduisons l'article de la Liberté dans ses parties principales, que, dans bien des cas, la mort d'un noyé n'est qu'apparente et que, dans tous les cas, il est toujours opportun de recourir ces prescriptions qui ont donné sou vent les résultats les plus inattendus. DENIER DES ÉCOLES. Montant des listes précédentes, 11565-73 Au Sultan, partie de whist, trois croûtes et un fort, 1-60 Le fort a perdu, ça n'est pas étonnant, 0-50 Le fort a ses principes aux innocents les mains pleines, 0-10 Assaut d'armes du 28 Octobre, 6-44 Boite de l'estaminet De Vrange 15-54 La Malle des Indes, 1-00 Omdat Dicten de Munte vanGent is gaan zien, 0-10 En dat het zoo cuneus is, 0-10 En dat er geen Munte te Gent bestaat, 0-10 Collecte faite par A. C., l'occasion d'un dîner de famille Rousbrugge, 6-50 11,693-71 Dépenses jusqu'à ce jour, 8,082-02 En eaissc, fr. Société des Chœurs. Nous publions plus loin le programme de la Soirée Musicale de Mercredi prochain. Un deuxième Concert, pour MM. les mem bres et leurs familles, sera donné le Mercredi 28 cou rant; nous en communiquerons le programme nos lecteurs, en temps utile. Direction de M. F. DF.LPARTE. Mardi 6 Novembre 1877. 1" Représentation du Ier mois d'abonnement. Opéra comique en 3 actes et 4 tableaux, par M. Dennery. Musique d'Adam. Vu son importance cet ouvrage sera joué seul. Ouverture des Bureaux 6 h. l/4Rideau 7 heures. Avis. Les places prises en abonnement pour la série de six représentations, seront seules numérotées et retenues. Pour la location et l'abonnement s'adresser au théâtre. A L'ÉTUDE. La Filleule du Roi opéra nouveau en 3 actes. Les Cloches de Corneville opéra nouveau en 3 actes. PRIX DES PLACES Premières fr. 2-50. Secondes fr. 1-50. Troisièmes 50 c. Ëtat-C»vu,d'Yi'res, du26 Oetobreau 2 Novembre 1877 NAISSANCES: Sexe masculin, C id. féminin, 4. Total 7. Décès. Duhaut, Rosalie, 38 ans, sans profession, célibataire, rue longue de Thourout. Geldhof, Amand, 72 ans, secrétaire de la commune de St-Jean, époux de Barbe Gillebert, Grand' Place. Delrue, Emile, 23 ans, sans profession, célibataire, rue des Récollets. Mieroo, Joseph, 89 ans,saus profession, époux de Nalalie Meerland, Marché au bois. Moricot, Vir ginie, 68 ans, sans profession, célibataire, rue longue de Thourout. Daneel, Isabelle, 78 ans, sans profession, veuve de Jacques Dupont, rue de l'Hôpital St-Jean. David, Cé cile, 91 ans, sans profession, veuve de Pierre Verhack, rue des Chiens. Verschaeve, Louis, 78 ans, sans profession, veuf de Colette Verschave, rue de Lille. Verdoolaeghe, Désiré, 29 ans, journalier époux de Silvie Vanuytfang, *ue de Menin. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, Sexe Féminin, 0. Total i. Magazijnen der IJpersche Haudelsver- eeniging, gelegen tegen de Statie van den IJzeren-Weg (Quartier du Commerce.) genomen in de Magazijnen. MONSCHE KOLEN. Gailletterie per honderd kilos fr. 3-35 per hectoliter 2-65 Tout-venant pr honderd kilos 2-40 per hectoliter 1-90 Fijne per honderd kilos 2-00 1-60 Gailletten per 100 k. fr. 2-60 en 3-30 Gailletterie per 2-50 en 3-20

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2