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Nouvelles diverses
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§.20
Bas total.
1. Lebbe A. 1 5 S 5 5 21.
2. Maurau E. 10 10 10 1 0 10 50.
3. Iweins G. 10 5 10 20 15 60.
I Q.| *Sili
Les obligations au porteur de la dette publique 4 1/2
p. c., 4" série, qui ont été déposées dans les journées des 5,
6 et 7 Novembre courant, pour l'obtention d'une nouvelle
feuille découpons d'intérêts, pourront, partir du lundi 26
de ce mois, être retirées chez les agents de la Banque Natio
nale qui out reçu les dépôts.
On mande de Heyst-op-den-Bergli Le 21 du mois
courant, 6 heures du soir, un terrible malheur a failli arri
ver au chemin de fer, par suite d'une tentative criminelle. Au
passage du train de voyageurs du Grand Central belge, on
avait placé une bille de bois sur les rails, entre les barrières
18 et 19, sur le territoire de la commune de Nylen. Heureu
sement, la bille a glissé le long des rails et a été brisée ensuite
par la locomotive. C'est grâce cette circonstance qu'il n'y a
pas eu de déraillement. Une instruction minutieuse a été or
donnée afin de découvrir le malfaiteur.
Le tribunal d'Anvers vient de condamner trois jours
de prison, pour vagabondage, un avocat qui a été une des
gloires du barreau de Cologne, député au Parlement de Ber
lin et ministre du roi de Hanovre. Ce malheureux a, parait-il,
perdu sa fortune dans de fausses opérations financières. Il
est exilé de son pays où il a été condamné mort pour délit
ou crime politique.
Le dernier courrier d'Amérique nous apporte la nou
velle d'uu grand tremblement de terre analogue celui qui
a été observé en Suisse. Il s'est étendu sur le bas Canada et
la majeure partie des Etats de la Nouvelle-Angleterre. Il a eu
lieu le 4 novembre, deux heures du matin. Les dégâts ont
été peu considérables, mais la population française de Mont
réal, si attachée ses traditions nationales, a été vivement
épouvantée, ce qui ne doit pas nous étonner. En effet, s'il
faut en croire certains historieos, les effrayantes cataractes
de la rivière Saguenay, qui porte au Saint-Laurent le tribut
des eaux du lac Sainl-Jeau, se seraient produites la suite
d'un affaissement subit daus l'année 1072. C'est dans celte
grande catastrophe que seraient sortis de terre les deux monts
colossaux qui semblent veiller sur l'embouchure du Saguenay
pour eu défendre l'entrée.
L'histoire de l'homme et de l'ours que nous avons rap
portée dans un de nos derniers numéros rappelle, dit l'Etoile
une farce analogue qui remonte, il est vrai, 1849; mais
comme elle n'a jamais été racontée par un journal, elle a con
servé tous les mérites d'une primeur.
C'était l'époque où M. Malou tenait son premier porte
feuille des finances; il habitait alors la maison n° 165 de la
chaussée d'Ixelles, qui eut son heure de célébrité.
Voici l'histoire
Quelques farceurs d'Ixelles résolurent d'organiser une bon
ne farce, dont les pauvres de la commune devaient profiter
elle réussit souhait, on en jugera. Une grande affiche, il
lustrée d'animaux féroces, annonça qu'un émule de Martin,
de Cartevet, de Vanhamburg, de passage Bruxelles, don
nerait une représentation, avec ces animaux, au bénéfice des
pauvres de la commune d'Ixelles, dans la salle Valentino (de
venue depuis le théâtre Molière).
Au jour fixé, la salle était comble, beaucoup de places
avaient été retenues plusieurs jours d'avance et payées des
prix inespérés. Bon nombre d'Anglais de distinction avaient
envahi la salle longtemps avant l'ouverture des portes, afin
de se rendre bien compte du mérite de l'audacieux dompteir-.
Les deux premiers bancs étaient occupés par MM. Malou et
Dechamps celui-ci était alors ministre des travaux publics
accompagnés chacun de leur famille.
Une émotion, mélée d'une crainte plus ou moins fondée
put se lire sur beaucoup de visages lorsqu'on remarqua
qu'aucune mesnre de sûreté garantissant les spectateurs nâ-
vait été prise. On avait omis de placer une grille séparant les
fauves de la salle; d'un bond un tigre pouvait s'élancer dans
l'orchestre ou dans la salle et y porter la mort ou la terreur. Uo
compère du dompteur dut rassurer les spectateurs en venant
annoncer qu'il n'y avait pas le moindre danger, que les ani
maux qui allaient faire l'admiration de l'honorable société
étaient d'un caractère et d'une docilité qui n'avaient aucun
rapport avec leurs pareils du Sahara et d'autres lieux.
Le rideau se leva. Emotion générale, ce fut un moment
solennel Le dompteur était couché entre deux ours de la
plus baille taille, un ours brun de la Sibérie et un ours blanc
des mers polaires, les plus redoutables.
Un frémissement général parcourut l'assistance les An
glais surtout exprimaient leur admiration par des Oah
oah beauti/ul, beautiful
La plus grande partie du public hésitait applaudir, de
craiute d'irriter les fauves dont aucune cloison ne les sépa
rait. On admirait en silence l'attitude calme et intrépide de
l'audacieux dompteur. Après une pause de quelques instants,
celui-ci se redressa, et, armé de sa cravache, il fit exécuter
ses ours des cabrioles, familières de jeunes écoliers,
mais peu en rapport avec l'agilité négative du baes de l'esta
minet appelé la Vachequi avait bien voulu conseutir
s'affubler de la peau de l'ours, mais qui ne goûtait guère la
multiplication des coups de cravache dont le dompteur le
gratifiait. F... ik doen mijne kop a/'als ge nog sloogt,
s'écria-t-ll. Toute la salle partit d'un éclat de rire, que le
dompteur fut impuissant réprimer. 11 n'y avait que M. Ma
lou qui riait jauoe, d'après le dire de ses voisins des stalles.
La représentation n'en continua pas moins, au milieu d'une
animation générale. On en parlait encore six mois après
dans les cabarets d'Ixelles.
Tout est bien qui finit bien. La recette dépassait 800 fr. et
les pauvres d'Ixelles s'en sont bien trouvés. On assure que
M. Malou ne s'est jamais vanté d'avoir assisté cette repré
sentation là.
Cas de rage chez une sœur garde malades.
Nous apprenons l'instant une triste nouvelle. Une des sœurs
garde-malades de l'Ordre de Troyes a succombé mercredi
une attaque de rage coulractée dans des circonstances telles
que nous croyons devoir les signaler.
Il y a un mois, le sœur S... se trouvait en province où elle
accompagnait un enfant malade. On avait rencontré dans le
pays plusieurs chiens enragés. Dans une promenade, la sœur,
dirigeant une petite bande de cinq enfants dont le plus âgé
n'avait pas huit ans, fut tout coup assaillie par un chien de
berger de haute taille qui l'attaqua avec fureur. A la vue de ce
chien mine sinistre, la gueule dégoulaut de bave, elle com
prit l'instant le danger et se jetant résolument entre les enfants
affolés et l'animai furieux, elle en soutint bravement l'essaut.
Dés la première attaque, elle fut cruellement mordue, et le
chien, excité par les cris des enfants, chercha aussitôt se je
ter sur eux. Alors eut lieu un acte de dévouement sublime.
Portégeaul de son corps les enfants cramponnés ses jupes et
criant de terreur, la digue fille marcha sur le chien et se jeta
bravement sur lui. Pendant plus de dix minutes, elles'attacha
l'animal, se roulant avec lui, cherchant l'étouffer et enfon
çant le poing dans sa gueule sans souci des mesures qui la
déchiraient.
Alors seulement, le chien, affrayé par quelques paysans qui
survenaient, abondonna le pauvre fille pour se jeter sur ses
nouveaux agresseurs, qui le tuèrent coups de bâtonLa sœur
s'éloigna, les mains et les bras lacérés par quinze blessures
profondes; une artère importante avait été ouverte. Des soins
intelligeuts lui furent donnés. On appliqua des ligature, et les
parties déchirées furent cautérissés avec l'ammoniaque. Deux
heures après, le médecin, qui habitait quelques lieuses de là,
pratiqua au fer rouge de profondes cautérisations. La pauvre
victime ne se faisait aucune illusion.
Dès que l'état des blessures le permit, elle fut ramenée a
Paris, et pendant quelques jours, on put avoir quelque espé
rance. Mercredi dernier des vomissements se déclarèrent les
spasmes de pharynx, l'hydrophobie, l'agitation incessante ue
laissèrent aucun doute sur la nature des accidents. La sœur
S... a succombé mardi soir, sans faiblir un instant, ne se
préoccupant que d'éloigner d'elle les femmes dévouées qui lui
prodiguaient leurs soins, heureuse de son sacrifice et trouvant
une consolation suprême dans la certitude d'avoir sauvé au
prix de sa vie les cinq enfants qui lui avaient été confiés.
On ne commente pas de pareils traits d'héroïsme. Leur
souvenir devient un titre de gloire pour les familles auxquelles
appartenaient leur auteurs, et représente aux yeux de tous
l'esprit de sacrifice et de dévouement dans sa plus sublime
expression.
On écrit du Mexique: Le 10 Septembre, une dame
Menchaca est partie pour Monterey avec sa nièce et
trois domestiques. On n'avait plus eu de ses nouvelles, il y a
quelques jours, les cadavres des cinq voyageurs ont été re
trouvés près de Lobita. Les deux femmes avaient été volées;
elles étaient étroitement garrottées et bâillonnées. Aucunes
traces de feu ou de poignard ne se voyaient sur les cada
vres, ce qui fait supposer que les auteurs du crime ont laissé
leurs victimes mourir de faim et de froid.
Mroe Mencbaca portait avec elle une somme assez forte
représentée par des traites; les bandits n'y ont pas touché,
mais ils ont volé pour 1,500 fr. de bijoux. La voiture que
montaient les voyageurs a été retrouvée dans une lagune
voisine, coté des cadavres des mulets qui en formaient l'at
telage. Enfin on rapporte que dans un puits abandonné, une
petite distance de la scène de cet horrible crime, la justice a
trouvé les restes de treize autres personnes. Les autorités font
de leur mieux pour obtenir quelques indices qui mettent sur
la trace des coupables mais elles ont peu de chances de suc
cès.
Ba un beau-père qui, comme dans l'A mi Fritz
veut que son gendre donne le plus souvent possible des ci
toyens la patrie.
Aussi, pour l'encourager, chaque fois que Bva être
père, reçoit-il du bonhomme une allocation de dix mille
francs.
Hier, B.... se promenait sur le boulevard avec sa femme,
dont la grossesse est plus qu'évidente.
Il rencontre un ami.
Eh bien, lui dit ce dernier, et les affaires, es-tu content
Assez, répond B
Et, regardant sa moitié
Ma fortune s'arrondit.
Calino est immortel
Hier, un de ses amis le trouve au restaurant, lisant son
journal en déjeùnant.
Comment diable peux-tu faire pour déjeuner et lire en
même temps demanda l'ami.
Peuh répond Calino, je lis d'un œil et je mange de
l'autre.
Cette pauvre H™* Balandard vient d'avoir la douleur de
perdre son mari.
Elle se rend, tout éplorée, chez un marbrier de la rue de la
Roquette.
Monsieur, lui dit-elle, je désirerais avoir une tombe
dans les prix doux.
L'artiste lui montre plusieurs modèles, en indiquant les
prix de chacun d'eux.
Oh! c'est trop cher, beauboup trop cher Vous n'auriez
pas quelque chose d'occasion
Si, Madame, mais s'est qu'il y aurait le nom d'une au
tre personne....
Oh! qu'à cela ne tienne; mon mari était myope
(VACCINE DE LA BOUCHE)
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