DEPOT Guano et Nitrate de Soude G. C ouss a ert-Pau w els Gérard WATREMEZ, AVIS. AVIS. L'UNION NATIONALE, Nouvelles locales. 3 - m Nouvelles diverses. PHOTOGRAPHIE n'a pu penser que M. Bara portait une aussi grave accusation sans en pouvoir fournir la preuve immé diatement, si on la lui avait demandé. Ainsi, le cas du Luxembourg n'était pas excep tionnel. Et lorsqu'on disait la Chambre qu'on ne fait pas de lois pour atteindre les exceptions, on n'a point compris ailleurs qu'il importait que jamais le cas ne se représentât pour pouvoir persister sou tenir qu'il n'est pas nécessaire de faire intervenir la loi. Et la proposition de loi annoncée par M. Frère- Orban au cours de la précédente session n'est pas encore déposée la Chambre, bien qu'il soit mani feste que le cabinet n'en ose point prendre l'initiative. Elle viendra son heure, nous en sommes certain, mais trop tard cependant, puisqu'il esta la connai- sance de M. Bara que le cas du Luxembourg s'est reproduit dans le Hainaut et qu'ainsi le budjet de l'Etat paie encore aujourd'hui, un prêtre flétri pour attentats aux mœurs, un traitement pour donner l'enseignement de la morale. (Etoile.) Le procès Lambertini Antonelli jette un éclat con sidérable sur l'état de dépravation et d'immoralité de la prêtrise romaine. Voici ce qu'on lit ce sujet dans le résumé de la dernière audience, publié par le Diritto: L'honorable Tajani anime sa harangue de phrases piquantes il dit que ce procès soulève un coin du voile qui recouvre la corruption de la pre- lature romaine; il dit que le cardinal Antonelli était un homme cultivé, aimable, gentil, élégant, et qu'à toutes ces qualités il joignait celle d'être l'ennemi de la chatesté. Il dit que pendant que les prêtres dominaient Rome et qu'ils y étaient les prolecteurs des lois et de la famille, c'était une ironiedel'appe- ler la Ville Sainte. C'était une ville pleine de bâtards des prêtres. Accusera -t on encore, après cela, la presse libé rale de rie pas se montrer assez respectueuse pour - les illustres prélats de la Sainte Eglise catholique? Tir au fusil Comblain. tUS 9 zn zt> wmmt bo ZQ PS o 2 OC^G* .es m to 20 ce te s* s IO tM* GÏ cT a QJ y "C s VENTE EXCLUSIVE EN GROS Pour toutes conditions s'adresser CHARBONS ET COKES EN GROS. RUE JANSÉNIUS, N° 6, A YPRES. PARFUMERIES. Salon pour la coiffure et la coupe des cheveux Spécialité de Postiches en tous genres Chignons, haute nouveauté Tours, Tresses, Perruques, Toupets, et tout ce que la mode a créé de plus nou veau. On utilise et transforme les tresses, Tours et Chignons dont on ne veut plus se servir. Le tout des prix défiant toute con currence. Un jeune homme de 25 ans désire se placer comme cocher dans une maison de maître. S'adresser au bureau de ce jour nal. A REPRENDRE partir du V Janvier 1878, LE BAIL D'UNE JOLIE MAISON, sise rue des Récol lets et actuellement occupée par les bureaux de M. Henri Carton, Société (le la Concorde. Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 20 Décembre 1877, 7 1/2 h., parla Musique du lr rég'de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Zanetta, ouverture, Auber. 2. Air de l'op. la poupée de Nuremberg, arr.Vancalk. 3. Chants d'oiseaux, polka, Boone. 4. L'étoile du Nord, Fantaisie, Meyerbeer.* 5. Noël, pour trombone et chœurs, exé cuté par M. Sonneville, Adam. 6. La magicienne, valse, Labitsky. Société de Cardes civiques d'Ypres. - 9° tir de la période d'hiver. 16 Décembre 1877. 1. Iweins, Alf. 2. llaillaert, G. 3. Poot, H. 4. Criem, D. 5. Dumon, A. 6. Lebbe, A. 7. Ligy, F. 8. Vanheule, L. 9. Derarver, A. 10. Leclercq, T. 11. Swekels, L. "S '«s S <D H3 23 23 -q-» tsJS qd es V G îS u a BQ Kî g so ao t- r» c t- Ci 20 0 20 53 *3 10 N C5 SS -- GI o 03 S- - T* 00 ■g -T. 1 -n. "E. S m S Ï5 a> es 3 t c 2 fa S S CQ .*3 H O -, (M O C5 Ci IO t» O Ci 51 l- 1- 0 t^oo o" O -s* -T to o co w G* G* Ci GI I> 10 i— -^ Ci 10 -e- 00 GJ 75. 70. 60. 55. 55. 55. 50. 45. 45. 40. 40. Ci 20 Ci (M i-T 10 'M r g* 00^©^ 20 G1 gT GO GO «00 O©" 00 te S- •s g-- s J W eu -r- i> r- o h» l> o CC c .2 S -5 g co C C U 1 ë.a- S u C 2 M M o "a eu c c O J2 Qfe g "C y T3 3 v) "C "O O c s- O eu U- GJ 00 ©v I O - 51 ©1 ".C -T 5_0 -jjT |C O IO 20 CM F*» t>- i .2 Q es tu S s a a S g S - Il •- S. H O w V V o O I 52 0° 'Og oc 10^ i afi irf I -H Un assez singulier accident s'est produit pendant la nuit de Samedi Dimanche, vers onze heures, sur la ligne de Luxembourg. Le train de marchandises, n° 1879, de Namur 'a Arlon, roulait entre les stations d'Haversin et d'Aye, lorsqu'un ban dage de la paire de roues de devant de la machine se brisa la locomotive parcourut encore une dislance de mille douze cents mètres arant qu'on pût l'arrêter. Ce bris de matériel a causé des retards considérables dans la marche des trains l'avarie ne pouvait être réparée que sur place; cette besogne demanda un temps extrêmement long, pendant lequel le service des trains de marchandises a été complètement interrompu les voyageurs des trains venaDt de Jemelle, d'Arlon, de Luxembourg et de Bruxelles ont dû être transbordés, et ce n'est que, hier, dans la matinée, que la machine, toujours accrochée aux wagons composant le train n° 1879, a pu coutinuersa marche. Le train n° 60 (malle des Indes), venant de Luxembourg, a subi deux heures de retard, par suite de cet accident, qui s'est produit sur une section simple voie. Un malheur a failli arriver Couillet, au passage niveau du chemin de fer de l'Etat. Une petite fille de 6 ans se trouvait sur la voie au moment du passage du train des voyageurs parti de Charleroi. Le machiniste avait beau faire entendre le sifflet d'alarme, la petite fille ne bougeait pas. Le garde-barrière, Henri Leonen, voyant le danger que courait l'enfant, vola son secours et l'atteignit temps pour la sauver d'une mort imminente. Les autorités de Providence, Rhode-Island, viennent de renvoyer Trocadie, Nouvelle-Brunswick, une jeune fille nommée Caroline Brideau, atteinte de la lèpre un degré très avancé, et qui réside, depuis 2 ou 3 ans, Providence. Il parait que la lèpre orientale a été introduite du Levant dans la Nouvelle Brunswick vers l'an 1758, par un vaisseau français ayant'a bord une grande quantité de vêtements infeo» tés. Le vaissean ayant fait naufrage, ces vêlements furent pris par les habitants qui les portaient, il s'ensuivit une peste épouvantable, qui les fit périr par centaines. Les survivants s'eofuirent et fondèrent trois hameaux sur la côte du golfe de St.-Laurent, dont l'un est Trocadie. La lèpre les y accompagna, et aucune mesure active ne fut prise pour la supprimer jusqu'en 1844, quand une commission médicale fut organisée et un lazaret établi. En 1868, le lazaret fut placé sous la surveillance de reli gieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal, et depuis lors les lépreux sont traités comme des être humains, et non pas comme des bétes fauves en cage, ainsi qu'ils étaient auparavant. L'abbé Gouvreau chapelain du lazaret depuis 18 ans, dit que quelques-uns de ces malheureux, sentant les symptômes insidieux de la maladie et épouvantés l'idée d'être enfermés au lazaret, s'échappent secrètement de Trocadie, et tandis qu'il n'y a pas encore de symptômes extérieurs qui excitent les soupçons, obtiennent des emplois dans les familles et pro voquent ainsi la contagion. On cite un cas d'un jeune homme mort de la lèpre dans un hôpital Boston. Comme un grand nombre de Canadiens français sont em ployés dans les usines de Rhode Islands et des Etats voisins, on craint que le cas de Caroline Brideau ne soit pas isolé. VARIÉTÉS. Un de nos lecteurs, qui a sans contredit la parenté la plus bizarre qui se puisse rencontrer, nous fait en quelques lignes le curieux tableau de ses relations de famille. Nous transcrivons textuelllement ce véritable casse-tête chinois Je me suig marié une veuve qui avait de son premier mariage une grande fille, dont mon père tomba amoureux et qu'il épousa. Ainsi, mon père devint mon gendre, et ma belle- fille ma mère, puisqu'elle avait épousé mon père. Quelque temps après, ma femme eut un fils, qui fut le beau-frère de mon père, et en même temps mon oncle, puisqu'il était le frère de ma belle-mère. La femme de mon père, elle aussi, devint mère son tour d'un gros garçon, qui devint mon frère et mon petit fils, puisqu'il était le fils de ma fille. Ma femme était ma grand'mère, car elle était la mère de ma mère moi j'étais le mari de ma femme et son petit-fils aussi et comme le mari de la grand'mère d'une personne est son grand-père, je devins mon pro pre grand-père Voilà une succession qui sera un peu difficile régler I DE DE TOUTE PREMIÈRE QUALITE des prix exceptionnellement avantageux. II. COPPIN-DEGRAVE, 6, rue de Lille, 6, YPRES. rue de lioesingiieII, Ypres. COIFFURE DE DAMES. Compagnie anonyme d'assurances, au capital, actuellement souscrit, de sept mil lions cinq cent mille francs, et dont le siège social est 'a Lille en son hôtel, place de la République, assure prime fixe, des con ditions claires, nettes et précises et qui mettent l'assuré l'abri de tout appel supplémentaire: 1° Contre la mortalité du bétail et des chevaux 2° Contre les accidents corporels et matériels 5° Contre l'incendie et les pertes de loyer en résultant. Les indemnités dues pour sinistres sont payées immédiatement et intégralement. 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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 3