DEPOT
Guano et Nitrate de Soude
G. C ouss a ert-Pau w els
Gérard WATREMEZ,
AVIS.
AVIS.
L'UNION NATIONALE,
Nouvelles locales.
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Nouvelles diverses.
PHOTOGRAPHIE
n'a pu penser que M. Bara portait une aussi grave
accusation sans en pouvoir fournir la preuve immé
diatement, si on la lui avait demandé.
Ainsi, le cas du Luxembourg n'était pas excep
tionnel. Et lorsqu'on disait la Chambre qu'on ne
fait pas de lois pour atteindre les exceptions, on n'a
point compris ailleurs qu'il importait que jamais le
cas ne se représentât pour pouvoir persister sou
tenir qu'il n'est pas nécessaire de faire intervenir la
loi.
Et la proposition de loi annoncée par M. Frère-
Orban au cours de la précédente session n'est pas
encore déposée la Chambre, bien qu'il soit mani
feste que le cabinet n'en ose point prendre l'initiative.
Elle viendra son heure, nous en sommes certain,
mais trop tard cependant, puisqu'il esta la connai-
sance de M. Bara que le cas du Luxembourg s'est
reproduit dans le Hainaut et qu'ainsi le budjet de
l'Etat paie encore aujourd'hui, un prêtre flétri
pour attentats aux mœurs, un traitement pour
donner l'enseignement de la morale.
(Etoile.)
Le procès Lambertini Antonelli jette un éclat con
sidérable sur l'état de dépravation et d'immoralité
de la prêtrise romaine.
Voici ce qu'on lit ce sujet dans le résumé de la
dernière audience, publié par le Diritto:
L'honorable Tajani anime sa harangue de
phrases piquantes il dit que ce procès soulève un
coin du voile qui recouvre la corruption de la pre-
lature romaine; il dit que le cardinal Antonelli était
un homme cultivé, aimable, gentil, élégant, et qu'à
toutes ces qualités il joignait celle d'être l'ennemi
de la chatesté. Il dit que pendant que les prêtres
dominaient Rome et qu'ils y étaient les prolecteurs
des lois et de la famille, c'était une ironiedel'appe-
ler la Ville Sainte. C'était une ville pleine de bâtards
des prêtres.
Accusera -t on encore, après cela, la presse libé
rale de rie pas se montrer assez respectueuse pour
- les illustres prélats de la Sainte Eglise catholique?
Tir au fusil Comblain.
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bureaux de M. Henri Carton,
Société (le la Concorde. Programme des
morceaux qui seront exécutés le Jeudi 20 Décembre
1877, 7 1/2 h., parla Musique du lr rég'de ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
1. Zanetta, ouverture, Auber.
2. Air de l'op. la poupée de Nuremberg, arr.Vancalk.
3. Chants d'oiseaux, polka, Boone.
4. L'étoile du Nord, Fantaisie, Meyerbeer.*
5. Noël, pour trombone et chœurs, exé
cuté par M. Sonneville, Adam.
6. La magicienne, valse, Labitsky.
Société de Cardes civiques d'Ypres. - 9° tir
de la période d'hiver. 16 Décembre 1877.
1. Iweins, Alf.
2. llaillaert, G.
3. Poot, H.
4. Criem, D.
5. Dumon, A.
6. Lebbe, A.
7. Ligy, F.
8. Vanheule, L.
9. Derarver, A.
10. Leclercq, T.
11. Swekels, L.
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Un assez singulier accident s'est produit pendant la nuit
de Samedi Dimanche, vers onze heures, sur la ligne de
Luxembourg.
Le train de marchandises, n° 1879, de Namur 'a Arlon,
roulait entre les stations d'Haversin et d'Aye, lorsqu'un ban
dage de la paire de roues de devant de la machine se brisa
la locomotive parcourut encore une dislance de mille douze
cents mètres arant qu'on pût l'arrêter.
Ce bris de matériel a causé des retards considérables dans
la marche des trains l'avarie ne pouvait être réparée que sur
place; cette besogne demanda un temps extrêmement long,
pendant lequel le service des trains de marchandises a été
complètement interrompu les voyageurs des trains venaDt
de Jemelle, d'Arlon, de Luxembourg et de Bruxelles ont dû
être transbordés, et ce n'est que, hier, dans la matinée, que
la machine, toujours accrochée aux wagons composant le
train n° 1879, a pu coutinuersa marche.
Le train n° 60 (malle des Indes), venant de Luxembourg,
a subi deux heures de retard, par suite de cet accident, qui
s'est produit sur une section simple voie.
Un malheur a failli arriver Couillet, au passage
niveau du chemin de fer de l'Etat.
Une petite fille de 6 ans se trouvait sur la voie au moment
du passage du train des voyageurs parti de Charleroi. Le
machiniste avait beau faire entendre le sifflet d'alarme, la
petite fille ne bougeait pas.
Le garde-barrière, Henri Leonen, voyant le danger que
courait l'enfant, vola son secours et l'atteignit temps pour
la sauver d'une mort imminente.
Les autorités de Providence, Rhode-Island, viennent
de renvoyer Trocadie, Nouvelle-Brunswick, une jeune fille
nommée Caroline Brideau, atteinte de la lèpre un degré
très avancé, et qui réside, depuis 2 ou 3 ans, Providence.
Il parait que la lèpre orientale a été introduite du Levant
dans la Nouvelle Brunswick vers l'an 1758, par un vaisseau
français ayant'a bord une grande quantité de vêtements infeo»
tés. Le vaissean ayant fait naufrage, ces vêlements furent
pris par les habitants qui les portaient, il s'ensuivit une peste
épouvantable, qui les fit périr par centaines.
Les survivants s'eofuirent et fondèrent trois hameaux sur
la côte du golfe de St.-Laurent, dont l'un est Trocadie. La
lèpre les y accompagna, et aucune mesure active ne fut prise
pour la supprimer jusqu'en 1844, quand une commission
médicale fut organisée et un lazaret établi.
En 1868, le lazaret fut placé sous la surveillance de reli
gieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal, et depuis lors les lépreux
sont traités comme des être humains, et non pas comme des
bétes fauves en cage, ainsi qu'ils étaient auparavant.
L'abbé Gouvreau chapelain du lazaret depuis 18 ans, dit
que quelques-uns de ces malheureux, sentant les symptômes
insidieux de la maladie et épouvantés l'idée d'être enfermés
au lazaret, s'échappent secrètement de Trocadie, et tandis
qu'il n'y a pas encore de symptômes extérieurs qui excitent
les soupçons, obtiennent des emplois dans les familles et pro
voquent ainsi la contagion. On cite un cas d'un jeune homme
mort de la lèpre dans un hôpital Boston.
Comme un grand nombre de Canadiens français sont em
ployés dans les usines de Rhode Islands et des Etats voisins,
on craint que le cas de Caroline Brideau ne soit pas isolé.
VARIÉTÉS.
Un de nos lecteurs, qui a sans contredit la parenté
la plus bizarre qui se puisse rencontrer, nous fait en
quelques lignes le curieux tableau de ses relations de
famille. Nous transcrivons textuelllement ce véritable
casse-tête chinois
Je me suig marié une veuve qui avait de son
premier mariage une grande fille, dont mon père tomba
amoureux et qu'il épousa.
Ainsi, mon père devint mon gendre, et ma belle-
fille ma mère, puisqu'elle avait épousé mon père.
Quelque temps après, ma femme eut un fils, qui
fut le beau-frère de mon père, et en même temps mon
oncle, puisqu'il était le frère de ma belle-mère.
La femme de mon père, elle aussi, devint mère
son tour d'un gros garçon, qui devint mon frère et mon
petit fils, puisqu'il était le fils de ma fille.
Ma femme était ma grand'mère, car elle était la
mère de ma mère moi j'étais le mari de ma femme et
son petit-fils aussi et comme le mari de la grand'mère
d'une personne est son grand-père, je devins mon pro
pre grand-père
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