Nouvelles locales. Nouvelles diverses. en litres de lu Dette publique 4 p. c. au pair, au choix de la Compagnie. Moyennant ce prix laCompagniecèderaità l'Etat tous les droits alTérents la concession qui lui a été accordée, et elle livrerait le chemin de fer et son matériel d'exploitation au 1er janvier 1878, en bon étal d'entretien. Toutes les dépendances du chemin de fer. quelles qu'elles soient, et notam ment l'atelier de Licbtervelde seraient comprises dans la cession. La Compagnie aurait acquérir tout ce donlelle na que l'usage, l'Etat ne devant avoir aucune charge supporter du chef de premier établisse ment de la ligne et de ses dépendances. Le matériel céder par la Compagnie comprend: le matériel roulant actuellement en service sur la ligne, le matériel et le mobilier des gares et bâti ments de toute espèce, l'outillage de la voie; le matériel et le mobilier des trains, l'outillage des ateliers, et en général, tous les objets mobiliers affectés l'exploitation de la ligne. Ce matériel est renseigné l'expertise faite par MM. andenbogaerde et Bartelous s'élevant la somme de 529,272. La valeur des objets qui ne seraient pas livrés I Etat serait déduite du prix de l'achat ou versée au trésor. L Etat reprendrait les approvisionnements de rails, billes, charbon, bois. etc.. pour autant qu'ils soient reconnus d'un usage courant et qu'ils soient utilisables au service de la ligne. Deuxième proposition. Une compagnie... s'engage exploiter le chemin de fer de Lichter- velde Furnes moyennant une rente annuelle de 220.000 francs jusqu'à la fin de la concession, et payable par semestre. Le matériel serait inventorié lors de la reprise et feraii retour la Société la fin de la concession. La ligne et ses dépendances ainsi que le matériel seraient repris dans leur étal actuel, et tenus en bon état d'entretien. On écrit de Bruxelles, le 21 décembre, au Journal de Liège Mariages. Un débat intéressant a eu lieu ces jours derniers au Sénat au sujet de la publicité donner la liste des protêts. Dans les dix premiers jours de chaque mois les receveurs de l'enregistrement sont tenus d'envoyer au président du tribunal de commerce, dans le ressort du quel le protêt a été fait, un tableau des protêts des let tres de change acceptées et des billets ordre enregis trés dans le mois précédent. Semblable tableau est envoyé au président du tribunal de commerce du domi cile du souscripteur d'un billet ordre ou de l'accepteur d'une lettre de change, si ce domicile est en Belgique dans un ressort judiciaire autre que celui où le paiement doit être effectué. La loi ajoute: ces tableaux resteront déposés aux greffes respectifs des dits tribunaux où chacun pourra en prendre connaissance. De tous temps les grands établissements de crédit ont eu communication de la liste des protêts d'abord ils l'obtenaient par la voie du greffe puis, (je parle de ce qui se faisait Bruxelles) le receveur de l'enregistre ment l'a fait autographier et accepté des abonnements. Des plaintes s'étant élevées ce sujet, le ministre des finances a retiré l'autorisation qu'il avait accordée au receveur de l'enregistrement. Les plaintes se sont produites parce que des spécula teurs se sont emparés de la liste des protêts ils la fai saient imprimer avec des omissions les personnes dont les noms étaient omis n'obtenaient sans doute pas gra tuitement celte faveur. Depuis que le receveur de l'en registrement n'a plus d'abonnés la liste des protêts, le président du tribunal de commerce est autorisé par M. le ministre de la justice délivrer la liste des protêts aux particuliers qui lui présentent des garanties de discrétion et d'honnêteté. Le président du tribunal de commerce possède main tenant un pouvoir discrétionnaire'dont il use sous sa seule responsabilité. Il en résulte que les uns ont la liste des protêts et les autres ne l'ont pas que les uns ont les moyens de se renseigner mois par mois loisir sur l'état de la place, tandis que les autres ne l'ont pas. Pour les uns la liste des protêts est un document qu'ils peuvent voir en se rendant au greffe du tribunal de commerce pour les autres, c'est un document qu'ils examinent tout leur aise. Il y a donc deux espèces de publicité la publicité du greffe et la publicité domi cile. La loi ne fait pas cette distinction elle veut une publicité égale pour tous. C'est ce qui n'existe pas dans le système actuel. Avec les abonnements pris chez le receveur de l'enregistrement, on obtenait communica tion de la liste moyennant paiement. Dans le système actuel, on ne peut l'obtenir sans une autorisation spé ciale du président du tribunal de commerce. La publicité donnée la liste des protêts est un bien, et, loin de la restreindre, mieux vaudrait, dans l'intérêt du commerce, lui donner le plus d'extension possible. Sans doute, il ne faut pas que la publicité soit un pré texte des spéculations malhonnêtes, et s'il y a eu des abus sous ce rapport, il est regrettable qu'ils n'aient pas été réprimés. Mais pour quelques abus, faut-il priver la généralité d'un moyen de se renseigner exactement sur le degré de solvabilité que possèdent des gens qui vivent du crédit. L'abus n'a pu consister que dans l'omission de certains noms de la liste des protêts. Aujourd'hui ce sont tous les individus protestés qui gagnent la me sure prise par les départements des linances et de la justice. Us y trouvent des facilités pour faire des dupes. La publicité, pour être efficace, doit être aussi large que possible. Il y a dans le pays et notamment Liège plusieurs réunions syndicales qui font imprimer la liste des protêts dressés dans le ressort de l'arrondissement et qui en font distribuer un exemplaire chacun de leurs membres. Le cahier d'observation de la cour des comptes, qui vient d'être présenté la Chambre, signale une série d'indélicatesses bien inattendues de la part de person nes que leur caractère et leur position devraient mettre sous ce rapport au dessus de tout soupçon. Il s'agit d'irrégularités que ce commettent dans les états collectifs de paiement des traitements des minis tres des cultes, d'abord en omettant de réduire de moi tié, partir du quatrième mois de leur exercice, comme le veut la loi, le deuxième traitement des desservants Srovisoires qui remplissent de doubles fonctions sacer- otales. Une autre cause d'irrégularités réside dans la mention inexacte des dates de naissance, dont il a fallu réclamer l'indication dans les états collectifs pour pouvoir s'assu rer de la juste application de l'arrêté royal du 28 mai 1863, pris en éxecution de la loi du 22 du même mois et accordant des traitements différentiels, selon leur âge, aux curés de 2e cl., aux desservants et vicaires. C est ainsi, par exemple, qu'un desservant né en 1802. mais dont la naissance était indiquée comme remontant 1782, a touché indûment pour unepériode de plusieurs années, une somme de 625 francs dont il a fallu lui réclamer le remboursement. Le montant des sommes signalées par la cour, pen dant les années 1870 et 1871 seulement, comme manda tée en trop, ne s'élève pas moins de 5,000 fr. Puisque, suivant les dispositions de la matière, il faut défalquer des rémunérations des ministres du culte catholique les revenus de cures dont les intéressés sont en jouissance, et que la cour avait remarqué que de ce chef également il se produisait des omissions et des irrégularités, elle demande, mais inutilement de puis quatre ans, une liste complète et détaillée, faite sur titre de ces revenus. Des irrégularités du même genre continuent se produire. Ainsi la cour a pu constater qu'un vicaire, qui exer çait son ministère en même temps que celui de chape lain, avait reçu abusivement pendant une période de 4 ans et 5 mois, le traitement entier attaché ces deux fonctions, soit une somme en trop de 1,350 fr. Dans ce cas comme dans beau-coup d'autres, les erreurs n'ont pu être découvertes que tardivement par la cour, parce que l'on avait omis de mentionner dans l'état collectif des traitements les renseignements propres faire connaître l'exercice de doubles fonctions sacerdotales par le même ecclésiastique. Sur la demande que la cour lui en a faite, M. le mi nistre de la justice lui a promis que les états de traite ments du clergé renfermeraient toujours l'avenir des renseignements complets relativement l'entrée et la cessation des fonctions, non-seulement sous le rap port des dates, mais encore sous celui de la position occupée antérieurement par les intéressés et, le cas échéant, du lieu où ils étaient transférés. En ce qui concerne les irrégularités provenant de la mention inexacte des dates de naissance, le moyen auquel on a eu recours pour y remédier, savoir l'indication des dates dans les états collectifs, n'a pas sntti pour en éviter le retour. Aussi la suite des ob servation de la cour, M. le ministre de la justice lui a- t-il fait savoir que les augmentations dues aux ecclé siastiques raison de l'âge, ne seraient plus inscrites l'avenir que sur le vu d'un extrait authentique de l'acte de naissance de l'intéressé Une famille honorable de notre ville est cruellement éprouvée par la perte d'un de ses membres. Monsieur Éric Bouckenaere, conseiller communal et vice-prési dent de la Société royale de Saint-Sébastien, vient d'être enlevé par une mort prématurée l'effiction de ses nombreux amis. Cet homme plein d'avenir n'avait que 32 ans. Ses funérailles ont eu lieu Samedi matin, 10 heures. L'aflluence était grande de. ceux qui ont voulu ap porter un dernier hommage au regretté défunt. Les amis du très-regretté Éric Bouckenaere sont priés de se réunir Dimanche 30 c1, midi, au café le Sultan. Le but de cette réunion est de s'entendre quant au souvenir destiné perpétuer cette chère mémoire. Un nouveau cercle catholique vient d'être inauguré Ypres. La Patrie consacre cette cérémonie un compte- rendu enthousiaste dans lequel on lit, entre autres Le cercle est on ne peut mieux aménagé il a de beaux salons, un magnifique jardin et, ce qui plaira beaucoup aux membres de la Fédération des cercles catholiques, c'est qu'on y trouve un bon restaurant et un excellent logement... Le pieux journal octroie là ses amis un brevet de sybaritisme qui prouve qu'ils ne sont pas précisément dédaigneux des joies de ce monde condamnées par l'Eglise. [La Gazette). Ilipg"-Sit— Société de Gardes civiques d'Ypres. - 10e tir de la période d'hiver. 25 Décembre 1877. haut total. Leclcrq, Th. 110. Dumon, A'c. 105. Swekels, L. 100. Poot, H. 90. Vanheule, L. 85. Bubbe, A. 85. Bas total. Ligy, F. 27. Lebbe, A. 21. 1 o-t État-Civil d'Ypres, du 21 au 28 Décembre 1877. NAISSANCES: Sexe masculin, 5; id. féminin, 3. Total 8. Obyu, Pierre, jardinier, et Degryse, Eugénie, journalière. Décès. Mahieu, Jeanna, 72 ans, sans profession, célibataire, Place St. Pierre. Staelen, Charles, 75 ans, sans profession, veuf de Barbe Duhameeuw, rue de Dixmude. Dekoninck, Char- lolle, 49 ans, dentellière, épouse de Désiré Cardinael, Marché au Bétail. Van Cattendyck, Marie, 65 ans, sans profession, célibataire. Baratlo, Cécile, 76 ans, sans profession, épouse de Auguste Stekelorum, rue de la Boule. Bouckenaere, Eric, 32 ans, négociant, célibataire, Marché au Bois. Dael, Ignace, 81 ans, sans profession, veuf de Isabelle Durnez, rue de Dixmude. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 2. Sexe Féminin, 2. Total 4 Exposition universelle de Paris. Chaque jour se révèlent les projets plus merveilleux les uns que les autres qui s'élaborent en vue de la prochaine Exposition. Parmi ces projets, on signale une exhibition des plus belles espèces de fleurs, les plus rares, les plus recherchées, et qu'on se dispute prix d'or dans le monde des amateurs. On les trouvera semées ou plantées, soignées et écloses dans les jardins du Trocadéro ces fleurs auront poussé et auront été élevées en pleine terre, sous les yeux des plus incrédules, et elles étale ront leurs séduisantes couleurs, leurs pétales richement nuancées, aux beaux jours de la prochaine saison prinlanière, époque de l'ouverture de l'Exposition. Sait-on, disent les Débats, quels sont les jardiniers, les horticulteurs qui nous promettent ces merveilles Des jardi niers, des horticulteurs hollandais, des tulipiers d'Haarlem C'est quelques mètres de la grande cascade et au sud-est que s'organise cette exposition. On trouvera là le sol déjà préparé un terrain meuble, franc, mais non fumé. Pour peu qu'on se bâte, on rencontrera deux jardiniers néerlandais plantant sur ce terrain quarante mille pieds de tulipes, qua rante mille oignons. Ces oignons sont mis en terre I décimètre de distance l'un de l'autre, et dans de petites fosses de I décimètre de profondeur. On les plante depuis la fin de novembre, pour obtenir la fleur la fin d'avril. Et quelle fleur, la tige droite, ferme, la corolle fond blanc, les pétalles larges, arrondies au sommet et ayant au moins trois couleurs bien tranchées. Mais ce qui ne sera pas un des moindres attraits de cette collection sans pareille, c'est la fortune qui seMa donnée au parterre, qu'elle illustrera. Ce parterre représentera, par la forme et les couleurs, les armoiries de la ville d'Haarlem L'épée renversée qui figure au centre de l'écu sera dessinée en tulipes blanches les bords, en tulipes rougis les cinq étoiles qui entourent l'épée seront représentées de la même façon. Au sommet de l'ovale contenant ces armoiries est écrit Haarlem Au bas est écrit Holland Les lettres seront

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Le Progrès (1841-1914) | 1877 | | pagina 2