AVIS. VENTE L'UNION NATIONALE, L'AMI DES FAMILLES Nouvelles diverses. Notaire VAN EECKE, CANADAS ET BOIS-BLANCS. Notaire VAN EECKE, ADJUDICATION Un jeune homme de 25 ans désire se placer comme cocher dans une maison de maître. S'adresser au bureau de ce jour nal. A WERVICQ. 1 heure, la ferme occupée par M. Verbrugge-DemyttenaereWervicq. A WERVICQ. 4 heures, au cabaret LeBlokstraet WERVICQ, d'une nouvellement construite et 54 ares 94 centiares de Fonds et Labour, Comines-ten-Brielen. Occupés par Vantomme, 220 fr. l'an et l'impôt, sans droit de bail. Mis prix 6200 fr. Signalement des objets volés t Vingt-quatre paires de draps de lit en toile neuve, valeurfr. Vingt-quatre chemises de femme, en toile neuve Douze serviettes neuves, toile et coton Trois grandes nappes de table, toile et coton Quatre sacs en toile neuve Trois tabliers en toile bleue neuw, sans poches Trois robes d'une valeur de Deux manteaux en drap noir piesque neufs. Quatre portemonnaie en cuir de Russie, avec peti tes serrui'i s en cuivre, contenant fr. Une chaîne en or grosses mailles, faisant trois fois le tour du cou Une chaîne en argent mailles fines, faisant égale ment trois fois le tour du cou 12° Une montre de dame en or cylindre avec clef en or 13° Une montre, en argent cylindre 14° Quatre paires de boucles d'oreilles, une en dia mants, une en or et deux en argent 15° Cinq bagues dont trois en or, une garnie de dia mants, une ayant une plaque avec petites fleurs et deux en argent 16° Douze cuillers et deux fourchettes en argent 17° id. couteaux avec garniture en argent 18° id. cuillers café en argent Prière d'en avertir M. le Commissaire de Police si ces ob jets vous étaient présentés. 1° 2» 5° 4° 5° 6° 7° 8° 9° 10° 11° 100 120 19 40 10 6 140 20 100 100 90 45 107 30 200 30 40 La Femme coupée en morceaux. Les journaux d'Anvers nous apportent de nouveaux détails sur ce crime. Voici les renseignements complétâmes que l'Opinion fait connaître: Une seconde fosse d'aisance qui se trouvait dans la cave a été ouverte et fouillée,sans amener d'autre découverte. Les débris humains trouvés jusqu'ici sont au nombre de 152, parmi lesquels il y a seulement deux petits fragments d'os provenant de la téte, ainsi que quelques morceaux de l'épine dorsale et des côtes. Parmi les morceaux de chair re trouvés on a reconnu les omoplates des deux épaules liées ensemble au moyen d'une ficelle, un sein, l'estomac, une par tie d'une oreille où se voit encore le trou qui a servi passer une boucle d'oreille un lambeau d'un sourcil où adhéraient encore des cheveux noirs mélangés de gris. Un faux chignon a été également retiré de la fosse explorée en premier lieu. Tous ses tristes débris ont été transportés la morgue du cimetière du Kiel. Jusqu'ici on n'a pu encore découvrir ni les bras, ni les jambes. Tous les gros ossements font défaut. Gustave-Jacques Mestdag a comparu, devant 31. le juge d'instruction Mourceau. [I nie énergiquem>'nt être l'auteur de l'assassinat de sa frmme. Cet après-midi il doit être conduit la morgue du Kiel pour être mis en présence des débris du cadavre. Ou a saisi dans sa demeure des elTels d'habillement ayant appartenu sa femme, sur lesquels on remarque les taches qu'on croit être du sang. Ces taches seront analysées par un chimiste. Ses outils de tailleur de pierre ont également été saisis, mais aucune trace de sang n'y a été découverte. Le principal témoin charge est une femme du voisinage avec lequel le prévenu entretenait des relations intimes. Quant la cause du crime elle est toujours inconnue. Mestdagh persiste dire que sa femme fatiguée de la vie commune avec lui, avaitquitté le domicile conjugal. Il prétend ingnorer ce qu'elle est devenue. Pour faire croire celle disparition, raconte l'Etoile Mestdagh avait soin,chaque fois que l'Escaut rejetait un cada vre de femme, d'aller ostensiblement constater son identité. Les enfants de la femme n'ajoutaient pas foi celte dispari tion et c'est sur la persistance d> leurs démarches que la justice s'est décidée ordonner des recherches qui ont animé daus la maison qu'habitait encore Nrstdagh, l'effroyable découverte que l'on sait. Cette habitation est située rue de la Nacelle, qui touch l'un des quarli rs les p.lis popu.i iix de la vil.e. L'une de ses extrémités débouche au Boeksleeg (ruelle du Livre), la quelle on donne communément l'épithète de Luizenmarkt (Marché-aux-Poux), qui donoe une idée de la population qui y grouille. L'habitation a une apparence lugubre, la porte d'entrée est peinte in rouge sang, le rouge qui rappelle la couleur qui servait peindre les bois de justice. Un couloir étroit, sombre et humide donne accès une petite cour au fond de laquellle se trouvent trois misérables habitations. Les époux MesiJagh occupaient le rez-de-chaussée de celle située dans le coin de droite; en face se trouvent deux autres maisons et entrecelles- ci et la maison Mestdagh sont installés deux lieux d'aisance. C'est dans celui qui touche la maison Mestdagh que les restes de la femme ont été découverts. Ces restes remplissaient une cuvelle et un seau, qui furent transportés d'abord l'hôpital Sainte-Elisabeth, mais l'admi nistration refusa de les recevoir, et force fut de les transporter au cimetière du Kiel. C'est là que les médecins-légistes,SIM. Krémie et Vaudeikerkhoven, procédëient l'analyse. Ce qui a frappé tout d'abord les hommes de l'art, c'est le soin que l'assassin a mis faire disparaître toutes les parties du corps qui auraieol pu amener la constatation de l'identité et du sexe de la personne assassinée. Il a dépecé, désossé le cadavre en grattant les chairs Les morceaux de chair ont une grandeur moyenne de 10 centimètres ils sont de forme irrégulière, de consistance molle mi crayeux, mi-savonneux la saponification était commencée. Les seuls os qu'on a retrouvés sont le rochetde la pommette et une rotule, quelques morceaux de côte et deux ou trois vertèbres. A la rotule adhéraieuL encore des chairs... Les débris qui permettront aux médecins légistes d'établir le sexe sont un sein dont les grandes mannaires sont très- développées et un bout doreille percé d'une fente et de deux trous ayant servi au port de boucles. A ce lobe de l'oreille était joint un lambeau de chair large d'un centimètre et auquel adhérait encore un morceau de sourcil avec quelques poils noirs et grisounaots. D'autre part, on a retrouve un lambeau de l'estomac, un morceau du foie avec un bout d'intestin découpé. Des cheveux qu'on a retrouvés sont en partie noiis et gri sonnants et en partie roux; on suppose queces derniers for maient le chignon de la malheureuse; que les cheveux de ce chignon se sont déteints par leur séjour dans la fosse. Aveux de Mestdagh. Mestdagh a été conduit, samedi après-midi, au cimetière du Kiel, où M. Bocquel, procureur du Roi, M. Moureau, juged'iustruction, et le com missaire. en chef 91. Brisschols, l'avaient précédé. Mis en pré sence des restes de sa femme, il a fait des aveux. Mestdagh a subi un nouvel interrogatoire, dans lequel il a fait connaître la place où il avait caché les ossements de sa malheureuse femme il les avait enterrés au Kiel. Il a été conduit au cimetière pour qu'il indiquât la place. Par suite de ces révélations, l'instruction a pris une toute autre tournure etl'oo a résolu de lemettre Lundi les fouilles l'endroit indiqué par l'assassin. Interrogé sur le mobile de son horrible forfait, il a voulu s'excuser en disant que la nuit de 13 Août, en rentrant chez lui, il trouve sa femme morte d'ivresse, et que, pour faire ignorer celte mort tout le monde, craignant qu'on l'en accusât, il s'était décidé faire disparaître ses restes en les disséquant comme on sait. Les cheveux trouvés paimi les déhri-, ont ét.; montrés aux voisins qui les ont reconnus pour être ceux delà femme Mest dagh. Des léinii gnages déjà recueillis, il résulte que c'est bien le 13 Août que la malheureuse fmme Mestdagh a été vue pour la dernière foi-. La veille de ce jour un Diinauche uoe violente quer; Ile avait eu lieu entre les époux et le lendemain Lundi, dans l'après-midi, la femme qui depuis quelques temps s'adonnait la boisson était rentrée en étal d'ivresse. Son mari aussi rentra :vre. On suppose qu'une nouvelle que relle aura surgi entre eux, que M-sldagh, qui est très-violent et doué d'une force herculéenne, aura tuépeut-être élrau- glé sa femme, et qu'alors, pour faire disparaître le cadavre, il s'est livré la monstrueuse besogne que l'on sait. Quant aux perquisitions, elles ont continué sur le lieu du crime. Outre une truelle, sur le manche de laquelle on a constaté quelques gouttelettes de sang, on a saisi un outil qui, entre les inains d'un assassin, peut devenir une arme terrible: c'est une sorte de hache, de forme oblongue, me surant dix centimètres environ dans sa partie la plus large, dont les deux côtés sont tranchants et la partie supérieure se termine en crochet. Mestdagh a, paraît-il, 53 ans seulement. Sa femme en avait près decinquante et elle passe dans le quartier, pour avoir eu quelque fortune. On se raconte qu'elle possédait cinq maisons Anvers. La cupidité pourrait donc bien avoir été le mobile du crime. La Norwège enverra l'Exposition de Paris des peaux poisson tannées pour gants, des peaux d'anguille préparées pour harnais, des peaux de requin dépassant 3 mètres de longueur sur 1 mètre de largiieur enfin, des peaux de baleine de 18 mètres de longueur destinées faire des courroies de transmission pour machines. YAR IÉTÉS. On parlait récemment, dans un salon, de M. Charles Lenormand, de l'Institut quelqu'un en profita pour raconter l'origine de la fortune de ce respectable per sonnage Il y a longtemps, l'Abbaye-au-Bois, Madame Réca- mier avait un épagneul. M. Charles Lenormand. qui fréquentait son salon, s'avisa un jour de donner des massepains lepagneul. Aussitôt Madame Récamier de dire au père Rallan- che Ce M. Lenormand est un homme de mérite Le père Ballanche tira Chateaubriand part pour lui dire Ce M. Charles Lenormand est un homme d'un grand mérite Chateaubriand arrêta les uns et les autres pour leur dire Ce M. Charles Lenormand est un homme du plus plus grand mérite Et c'est comme cela qu'il est, entré l'Institut. DU Le Mardi, 15 Janvier, 1878. DE 115 MARCHES DE TRES-BEAUX Mlb rJF"Rcr mm ie DU Le LUNDI, 14 Janvier 1878, MAISON, Compagnie anonyme d'assurances, au capital, actuellement souscrit, de «sept mil lions cinq cent mille francs, et dont le siège social est Lille en sou hôtel, place de la République, assure prime fixe, des con ditions claires, nettes et précises tt qui mettent l'assuré l'abri de tout appel supplémentaire: 1° Contre la mortalité du bétail et des chevaux 2° Contre les accidents corporels et matériels 5° Contre l'incendie et les pertes de loyer en résultant. Les indemnités dues pour sinistres sont payées immédiatement et intégralement. Pour tous renseignements, s'adresser M. le directeur de la succursaleBruxelles, boulevard Central et rue des Pierres, n" 2. On demande des courtiers sur cette place, et des agents dans chaque canton de la Belgique. Journal Illustré InstructifAmusant, Littéraire, Scientifique D'économie Domestique Paraissant tous les Dimanches rédigé par Une Société de Professeurs et d'Hommes de Lettres, sous la direction de M. Victor Doublet de Villers. Leçons diverses Récits historiques et bio graphiques Voyages Romans moraux en vogue ou inédits Comédies causeries Nou velles Contes Faits divers Anrcdoles Chronique de la semaine Evénements re marquablesAcbitecturrBeaux-Arts Hy giène pratique Médecine usuelle Bons conseils Art vétérinaire Économie rurale - Statistique Ephémérides, etc. Prix île l'abonnement POUR UN Alt Belgique, franco15 fr. France|g On s'abonne au bureau de ce journal.

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Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 3